Après avoir étudié les budgets des clubs de National 1 et de Ligue 2, intéressons-nous désormais au premier échelon du football français : la Ligue 1, de son nom complet Ligue 1 Conforama. Une appellation qui va d’ailleurs prendre fin à l’issue de cette saison 2019-2020 puisque l’entreprise américaine Uber Eats sera le nouveau sponsor titre du Championnat de France durant deux saisons contre la somme de 15 millions d’euros par an.
La Ligue 1 regroupe 20 équipes qui peuvent rêver du titre de Champion de France. Bien évidemment, la plupart des clubs – pour ne pas dire la quasi-totalité – se fixent des objectifs plus modestes. En effet, le Paris Saint-Germain (PSG), vainqueur de six des sept derniers exercices, fait figure de grandissime favori à sa propre succession. Lors des deux dernières saisons, le PSG, club ayant de loin le plus gros budget des clubs de Ligue 1, a terminé le championnat avec plus de douze points d’avance sur son dauphin (le 2ème du classement). La saison 2016-2017, conclue par le sacre de l’AS Monaco, fait figure d’exception dans l’histoire récente de la Ligue 1 et, aujourd’hui, très peu d’équipes peuvent espérer tenir la longueur face à l’ogre parisien, vainqueur de 20 des 24 derniers trophées nationaux (Ligue 1, Coupe de la Ligue, Coupe de France et Trophée des Champions). Une domination – presque – sans partage.
Derrière le PSG, plusieurs clubs affichent comme objectif une qualification pour une compétition européenne. Les deux premières places donnent accès aux phases de groupes de la Ligue des Champions tandis que le 3e du classement doit passer par le troisième tour de qualification s’il veut rejoindre la plus prestigieuse des compétitions de clubs en Europe (sauf en cas de qualification via son championnat du vainqueur de l’Europa League comme en 2017-2018 et 2018-2019 où l’OL a su en profiter à deux reprises). Enfin, la 4e place du classement permet de participer à la Ligue Europa.
Les derniers tickets européens sont distribués aux vainqueurs des deux coupes nationales.
Il y a donc 4 places qualificatives, des places très convoitées, notamment en raison des gains financiers qu’elles engendrent. La « course à l’Europe » est l’un des enjeux majeurs de la Ligue 1 chaque saison.
En bas de classement, les deux dernières équipes sont reléguées en Ligue 2 et le 18e dispute un barrage aller-retour contre le vainqueur des barrages d’accession de la Ligue 2. L’instauration de ce système par la Ligue de Football Professionnel (LFP) en 2017 témoigne d’une volonté d’offrir plus de garanties et de sécurité aux clubs déjà installés parmi l’élite. En effet, plusieurs exemples récents montrent toute la difficulté à se maintenir. A l’image du FC Metz qui a changé 7 fois de division depuis 2010 avec des passages éclair en Ligue 1. L’objectif principal des équipes du bas de classement reste de pérenniser le club au plus haut niveau.
Budget – Classement, une corrélation évidente ?
Comme expliqué dans nos articles précédents, le budget est le nerf de la guerre pour tout club professionnel, à la fois révélateur et moteur des objectifs fixés en début de saison. Fort logiquement, on retrouve parmi les budgets les plus importants de la Ligue 1 les prétendants au titre ainsi les clubs qui visent une qualification européenne.
Par ailleurs, les écarts conséquents entre les budgets peuvent nourrir un certain pessimisme concernant la compétitivité et le suspense du championnat. En effet, si des différences budgétaires importantes sont déjà visibles en National 1 et Ligue 2, force est de constater qu’en Ligue 1 le fossé se creuse encore davantage. Par exemple, l’Olympique Lyonnais (OL) possède un budget (310M€) onze fois supérieur à celui du Nîmes Olympique (27M€). Autre chiffre évocateur : le PSG a un budget (637M€) équivalent aux budgets cumulés de quatorze clubs de Ligue 1 !
Faut-il donc en conclure que le championnat est joué d’avance ? Pas forcément. Si la plupart des prédictions que l’on peut établir se vérifient, de nombreuses (grosses) surprises surviennent chaque année, à l’instar de l’AS Monaco champion en 2017. Deux ans plus tard, ce même club, troisième budget de Ligue 1, a connu une saison cauchemardesque, se sauvant in extremis en toute fin de championnat. La même saison, Nîmes, dernier budget de Ligue 1, a terminé à une honorable 9ème place. Preuve, s’il en fallait une, que de nombreux clubs peuvent et savent déjouer les pronostics. On se souviendra également du sacre du Montpellier HSC en 2012.
La composition des budgets de Ligue 1
Les budgets des vingt pensionnaires de Ligue 1 2019-2020 sont composés de plusieurs types de recettes.
Pour commencer, il y a la billetterie. Lors de la saison précédente, la LFP a annoncé un nouveau record d’affluence avec un total de 8,67 millions de spectateurs sur l’ensemble de la saison ce qui fait une moyenne de 22 831 supporters par match. Le taux de remplissage (74%) des stades de Ligue 1 est également à la hausse et ce malgré un contexte difficile en raison de nombreux reports ou décalages de matchs. Des résultats de bon augure pour les clubs de Ligue 1 même si le championnat français a toujours un retard significatif en termes d’affluence comparé à d’autres championnats. En effet, en Allemagne et en Angleterre, le taux de remplissage des stades avoisine les 90%.
Trois clubs se hissent en haut du classement et parviennent à avoir une affluence moyenne supérieure à 40 000 personnes : l’Olympique de Marseille (50 361), l’Olympique Lyonnais (49 079) et le Paris Saint-Germain (46 911). En bas de tableau, le SCO d’Angers (11 098), l’Amiens SC (11 080) et l’AS Monaco (8 447) ferment la marche.
Comprenant l’importance des recettes de billetterie et étant désireux d’améliorer l’expérience spectateur, les clubs n’hésitent pas à dépenser des sommes importantes pour rénover leur stade voire à en construire un nouveau. Il y a notamment eu une vague de rénovation et de construction avant l’Euro 2016 organisé en France : le Stade Vélodrome (Marseille) a été rénové ce qui a permis une augmentation de sa capacité tandis que l’OL, Bordeaux, Lille ou encore Nice se sont dotés d’un nouveau stade. Le championnat français possède donc de belles enceintes. L’accueil récent de compétitions internationales prestigieuses comme l’Euro 2016 ou la Coupe du Monde Féminine 2019 en sont la preuve.
Les droits TV sont également une recette importante pour les clubs de Ligue 1. Ces derniers se partagent un montant total de 726,5M€. Chaque club se voit attribuer une part fixe (8,1M€ la saison dernière), il y a également une part dépendante de l’obtention de la licence club (somme de 5,4M€) qui encourage les clubs à rénover et développer leurs infrastructures. Puis plusieurs critères sont considérés pour la répartition : les résultats de la saison et ceux des cinq derniers exercices et la notoriété (basée sur le nombre de passages média) notamment. Lors de la saison 2018-2019, on retrouve en tête du classement de la répartition des droits télévisuels le PSG avec 59M€ et, à la 20ème place, le Dijon FCO avec 19M€.
Par ailleurs, la saison 2019-2020 sera la dernière avant une forte augmentation des droits TV puisque la LFP a annoncé en décembre dernier le résultat de l’appel d’offres pour le cycle 2020-2024 : les droits ont été attribués contre la somme de 1,153 milliards d’euros (par saison) soit une hausse de 60%, hausse dont les clubs seront les premiers bénéficiaires. Le groupe sino-espagnol Mediapro deviendra diffuseur principal de la Ligue 1 pour quatre ans. Jean-Michel Aulas, président de l’Olympique Lyonnais, a déclaré le jour de cette annonce : « C’est un jour béni pour la Ligue 1 » étant donné que les sommes prochainement perçues vont permettre de renforcer, d’investir et de rendre les clubs français plus compétitifs au niveau continental, où ils pâtinent face à la concurrence anglaise, espagnole, italienne et allemande notamment.
Les sponsors sont également un élément majeur de la vie économique des clubs. Les contrats de sponsoring représentent une part significative des budgets des clubs de Ligue 1.
Parmi ces contrats de sponsoring, on retrouve une pratique qui se fait de plus en plus au sein du championnat français et qui apporte des revenus complémentaires aux clubs : le naming. Cela consiste à attribuer le nom d’une marque ou d’un sponsor à une enceinte sportive. Par exemple, le Stade Matmut-Atlantique à Bordeaux, le Groupama Stadium à Lyon, l’Orange Vélodrome à Marseille ou encore l’Allianz Riviera à Nice. D’autres types de contrats, à l’instar de celui signé fin octobre 2019 entre le PSG et la marque de jeans Replay, permet de rapporter une somme comprise entre 1 et 1,5M€ par an.
Les clubs qui participent à une compétition européenne perçoivent des revenus supplémentaires attribués par l’UEFA. Par exemple, l’année dernière en Ligue des Champions, l’OL et le PSG (éliminés en huitièmes de finale) ont respectivement gagné 53M€ et 61M€.
Enfin, les budgets sont complétés par le merchandising et, dans une moindre mesure, par les subventions de collectivités.
Le classement des budgets de Ligue 1 2019-2020
Club | Budget (en M€) |
---|---|
Paris-Saint-Germain | 637 |
Olympique lyonnais | 310 |
AS Monaco | 220 |
LOSC Lille | 120 |
Olympique de Marseille | 110 |
AS Saint-Étienne | 100 |
FC Nantes | 70 |
Girondins de Bordeaux | 70 (estimation) |
Stade Rennais | 65 |
OGC Nice | 50 |
Stade de Reims | 45 |
RC Strasbourg | 43 |
FC Metz | 40 |
Montpellier HSC | 40 |
Dijon FCO | 38 |
Toulouse FC | 35 |
Angers SCO | 32 |
Amiens SC | 30 |
Stade Brestois | 30 |
Nîmes Olympique | 27 |
Le budget moyen des clubs de la Ligue 1 est à la hausse, il dépasse même pour la première fois la barre des 100 millions d’euros (105,6M€). Cette hausse s’explique en grande partie par une augmentation des budgets au sein des clubs qui étaient déjà les mieux dotés la saison dernière : +137M€ pour le PSG, +25M€ pour l’OL, +30M€ pour le LOSC et +26M€ pour l’ASSE notamment. Cette croissance montre que les clubs français parviennent à générer plus de revenus, phénomène qui devrait s’accélérer avec l’arrivée du nouveau cycle de droits TV décrit plus haut.
On retrouve parmi les plus gros budgets les possibles prétendants aux titres et, plus largement, les clubs qui sont européens cette année et/ou qui visent une qualification européenne.
En fait, il est possible de dégager trois grands groupes à partir de ce classement : un groupe (très hétérogène) de 6 clubs avec un budget de plus de 100M€ et qui font de l’Europe un objectif affiché, un groupe de trois clubs historiques (Nantes, Bordeaux et Rennes), désormais bien ancrés en Ligue 1 avec un budget aux alentours des 70M€ et qui sont destinés à jouer dans la première partie de tableau voire à évoluer plus haut (malgré des performances qui, les dernières saisons, ont pu les mener en deuxième partie de tableau) et enfin, un groupe de 11 clubs aux ambitions plus modestes.
Quelques budgets passés au crible
Le Paris Saint-Germain va tenter de remporter un neuvième Championnat de France rejoignant ainsi l’OM au palmarès et se rapprochant un peu plus du record détenu par l’ASSE (10 titres). Pour cela, le club a considérablement augmenté son budget (+137M€). Le club parisien aura à cœur de retrouver sa suprématie après une saison mitigée durant laquelle les deux coupes nationales lui ont échappé.
Et, plus important encore, le PSG souhaite enfin franchir un palier en Ligue des Champions puisque, depuis l’arrivée du fonds d’investissement qatari QSI en 2011, le club de la capitale n’est pas parvenu à dépasser les quarts de finale. [ C’est chose faite en 2020 : le club atteint la finale de la Champions League ]
Le club a également fait place à un programme de fidélité du groupe Accor (dont QSI détient environ un dixième du capital) en tant que sponsor maillot. Un contrat estimé à plus de 60 millions d’euros par an, contre 25 pour le précédent avec Emirates (qui paye toutefois 70 millions d’euros au Real Madrid pour ce même emplacement).
L’Olympique Lyonnais compte bien rendre la tâche difficile aux parisiens. Après l’échec de Sylvinho et un début de saison cataclysmique qui a vu l’OL reculer au 14e rang avant le départ de son entraîneur, Juninho a fait appel à Rudi Garcia, ancien entraîneur de l’OM afin de redresser la barre. Le club rhodanien coté en Bourse dépasse pour la première fois les 300M€ de budget et doit vite rattraper une très mauvaise entame de championnat.
Il faut savoir que plus de 10M€ sont dédiés à la section féminine, probablement la meilleure équipe du monde (vainqueur des quatre dernières Ligue des Champions) et où l’ensemble des joueuses alignées lors de la première journée de D1 Arkema (nouveau nom de la D1 féminine suite à un contrat de naming estimé à 1M€ par an du groupe de chimie) ont disputé la Coupe du Monde 2019, sauf Ada Hegerberg, toutefois Ballon d’Or. Une somme digne du budget d’un club de Ligue 2.
De plus, environ 15M€ sont consacrés au fonctionnement du centre de formation, un poste de dépense important pour le club qui a fait de la formation l’un de ses points forts et qui accumule les ventes stratosphériques de joueurs (Corentin Tolisso au Bayern Munich contre 41,5 millions d’euros et Alexandre Lacazette à Arsenal contre 53 millions d’euros, durant l’été 2017).
Troisième de ce classement des budgets, l’AS Monaco, qui souhaite se remettre sur pied et retrouver le haut du classement après une année très compliquée. Pour y remédier, l’ASM compte sur son mercato avec des transferts ambitieux, à l’image de Wissam Ben Yedder, international français, qui débarque sur le Rocher en provenance du Séville FC contre 40M€. Le début de saison de la paire Ben Yedder-Slimani est très prolifique : l’attaque de l’ASM est l’une des toutes meilleures. En revanche, la défense peine à démontrer son efficacité.
Après une très belle saison terminée en tant que dauphin du PSG, le Lille OSC voit son budget augmenter de 30M€ par rapport à la saison précédente, ce qui s’explique notamment par la participation à la Ligue des Champions et la vente de plusieurs jeunes talents, à l’instar de Nicolas Pépé vendu contre 80M€ à Arsenal (plus grosse vente d’un joueur de Ligue 1 à l’étranger).
Ces ventes sont le résultat escompté d’une politique de trading (achat de jeunes joueurs à fort potentiel dans le but de faire une plus-value après quelques saisons) affichée et souhaitée par la direction du club nordiste et en particulier par son propriétaire luxembourgeois Gérard Lopez.
En proie à d’importants soucis financiers en 2017-2018, la situation financière du club s’est nettement améliorée depuis et les derniers audits de la Direction Nationale du Contrôle de Gestion (DNCG) se sont bien déroulés. [ Pour les « Dogues », la fin de la saison 2019-2020 a été plutôt positive. Pas de Ligue des Champions, certes, mais des ventes record qui permettent au modèle de Gérard Lopez de se maintenir à flot ]
Le budget de l’Olympique de Marseille a diminué de 40M€. Rappelé à l’ordre par l’UEFA dans la cadre du fair-play financier, le club phocéen va devoir se serrer la ceinture cette saison pour redresser ses comptes plombés par des salaires très importants ainsi qu’un mercato peu rentable ces dernières années.
Depuis l’arrivée de l’actionnaire américain Franck McCourt, l’OM est en déficit à chaque fin de saison ce qui explique les restrictions imposées. Le mercato très calme du club olympien illustre la nouvelle ligne de conduite de la direction. [ Après un début de saison poussif, l’OM a trouvé son rythme et s’est installé en haut de tableau, décrochant une qualification directe en Ligue des Champions ]
Parmi les clubs qui connaissent une augmentation significative de leur budget, on retrouve l’AS Saint-Étienne avec un budget record de 100M€. Une augmentation révélatrice des nouveaux objectifs du club. Participant cette année à l’Europa League, le club du Forez souhaite s’installer de façon pérenne au niveau européen.
Les Girondins de Bordeaux figurent à la 7ème place (ex-æquo) de ce classement. Le rachat du club en novembre 2018 par le fonds d’investissement américain GACP laissait présager une revue à la hausse du budget mais ce dernier n’a pas changé.
Les réelles attentes et ambitions des nouveaux propriétaires restent assez floues ce qui fait émerger des doutes, notamment chez les supporters, plombés par les mauvais résultats de l’entraîneur Pablo Sousa, qui a marqué à peine plus d’un point par match en moyenne. [ Si le début de saison a été plus flamboyant pour le club bordelais, qui a renoué avec une dynamique très positive, le club finit encore une fois dans le ventre mou et sera repris par Jean-Louis Gasset l’an prochain.. ]
L’OGC Nice connaît un été très particulier, dans l’attente d’un rachat qui a tardé à se faire. Finalement, le 21 août, l’Autorité de la concurrence a autorisé la cession du club au groupe britannique Ineos pour environ 100 millions d’euros. L’entreprise en question est déjà très impliquée dans le sport depuis le sponsoring de l’équipe cycliste dirigée par Dave Brailsford (Sky), vainqueur de 7 des 8 derniers Tour de France ainsi que le rachat du SC Lausanne en Suisse (qui végète néanmoins en deuxième division).
Cette arrivée devrait s’accompagner d’une augmentation significative du budget. Les supporters des « Aiglons » ont pu constater l’arrivée de plusieurs joueurs (notamment N’Soki, Claude-Maurice, Ounas et Dolberg), signe des ambitions du nouveau propriétaire Jim Ratcliffe (fondateur et PDG d’Ineos et homme le plus riche de Grande-Bretagne).
Promu de Ligue 2, le FC Metz a augmenté son budget de 10M€ ce qui le hisse à la 13e place de ce classement. L’objectif des « Grenats » est de se maintenir durablement en Ligue 1 (sept changements de division depuis 2010 !). Pour cela, ils s’appuient notamment sur leur partenariat avec le club sénégalais Génération Foot, lancé en 2003. Aujourd’hui, cinq joueurs de l’effectif professionnel sont issus de cette académie, dont le très prometteur Habib Diallo.
Le Nîmes Olympique, auteur d’une très belle saison 2018-2019 ferme la marche du classement des budgets avec 27M€. Un mercato très agité dans le sens des départs et beaucoup moins dans le sens des arrivées obscurcit l’avenir proche du club qui s’attend à un exercice 2019-2020 beaucoup plus compliqué. La gestion de cette intersaison a d’ailleurs fait naître des crispations entre les dirigeants et l’entraîneur Bernard Blaquart. Le début de saison des Nîmois s’inscrit dans la lignée d’un effectif bien plus faible, abonné aux dernières places. [ Le club se sauve in extremis, profitant de l’arrêt du championnat pour ne pas disputer le barrage réservé au 18ème de Ligue 1 ]
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