Quel est le salaire de sortie des écoles de commerce ? Le ROI d’une école de commerce se mesure « très » souvent avec le salaire de sortie proposé. Grâce au classement des meilleurs Masters in Management du FT et aux analyses de la CGE, Business Cool te permet aujourd’hui de découvrir le classement du salaire des diplômés d’écoles de commerce.
Au regard du prix des formations aujourd’hui, les étudiants s’intéressent au retour sur investissement des cursus et regardent donc le salaire de sortie offert par chaque Programme Grande École. Toutefois, ce critère n’est pas le seul qui importe et de plus en plus d’étudiants de business schools s’intéressent à d’autres sujets comme la force du réseau, la réputation de l’école en France et à l’international, les doubles diplômes proposés ou même la présence de campus à l’étranger. Regardons, sans plus tarder, les différents facteurs d’attractivité des business schools françaises !
Le classement 2025 des salaires à la sortie des écoles de commerce
Le classement 2025 des salaires trois ans après la diplomation confirme la domination des écoles françaises dans le monde du management. HEC Paris se hisse une nouvelle fois en tête avec un salaire moyen de 87 252 €, suivie par Insead (81 504 €) et l’ESSEC (76 162 €). Ces établissements affichent une progression de rémunération proche de +100 % après la sortie, portée par une forte présence à l’international et un réseau d’alumni influent.
Derrière le trio de tête, l’EDHEC, l’ESCP et emlyon maintiennent un excellent niveau avec des salaires compris entre 70 000 et 74 000 € et une progression de carrière soutenue (+70 à +80 %). Ces écoles conservent une forte attractivité auprès des grands groupes, notamment dans les domaines de la finance, du conseil et de la tech.
Une rupture nette s’observe à partir d’Audencia (57 223 €), qui ouvre le second peloton, suivie par SKEMA, Grenoble EM et IÉSEG. Ces établissements affichent des salaires autour de 53 000 € pour une progression moyenne de +30 %, traduisant une insertion solide mais moins internationale.
Les écoles du bas du classement, comme Excelia, KEDGE, TBS ou encore EM Strasbourg, oscillent entre 42 000 et 50 000 €. Leurs diplômés bénéficient d’une bonne employabilité, mais la rentabilité immédiate du diplôme est moindre. Ces écoles valorisent davantage la diversité des parcours, l’entrepreneuriat et la proximité avec les entreprises locales.
Poursuis ta lecture pour en savoir plus.
Le classement 2025 des meilleurs Masters in Management du Financial Times
Depuis plusieurs années, le Financial Times classe les meilleurs Masters in Management (ou PGE) du monde. Tu pourras d’ailleurs retrouver, sur notre site, la liste des meilleures formations françaises, classées par le FT.
Très attendu chaque année, et pour cause, il s’agit d’un classement fiable et représentatif. En effet, même s’il s’agit d’estimations, la méthodologie est stricte et rigoureuse et les valeurs sont calculées en parité pouvoir d’achat (PPA). Cela permet d’inclure objectivement les salaires des diplômés travaillant à l’étranger en ramenant le salaire au coût effectif de la vie.
Pour te permettre de mieux vous figurer ces chiffres, nous avons aussi converti les salaires en euro PPA France (France/dollar US = 0,87).
Lire aussi : Classement écoles de commerce : PGE, finance, MBA… Tous les palmarès de 2025
Méthodologie du classement 2025 des meilleurs Masters in Management du FT
Cette année, plus de 100 écoles ont participé au classement des meilleurs Masters in Management du Financial Times. Pour ce faire, elles ont dû prouver que leur programme était dispensé à temps plein, qu’il y avait au minimum 30 diplômés par an et qu’elles possédaient une accréditation AACSB ou EQUIS. Ensuite, les données ont été récoltées de deux manières différentes : dans les écoles (42%) et parmi les alumni ayant été diplômés en 2019 (58%). 20% au moins de ces derniers doivent répondre. Plusieurs critères ont été pris en compte comme :
- l’augmentation du salaire, qui est la différence moyenne entre le salaire de premier emploi et le salaire 3 ans après l’obtention du diplôme ;
 - la progression carrière, qui est la différence du niveau d’ancienneté et la taille de l’entreprise entre le premier et l’emploi actuel des alumni.
 
On note que d’autres critères, qui pèsent moins dans la balance, ont été considérés, comme la suppression des plus hauts et plus bas salaires, la proportion hommes/femmes ou encore la proportion d’étudiants étrangers.
Concernant le salaire de sortie, le Financial Times propose deux données pertinentes : le salaire actuel et le salaire actuel lissé en fonction des variations que connaissent certains secteurs d’activité. Pour éviter des disparités évidentes, nous avons opté pour le salaire lissé sur trois ans.
Lire aussi : Le classement QS 2024 des meilleurs Masters in Management
Classement 2025 des salaires de sortie des écoles de commerce : le salaire 3 ans après l’obtention du diplôme
| Rang 2025 | École de commerce | Salaire en dollars | Salaire en euros | Progression vs sortie | 
|---|---|---|---|---|
| 1 | HEC Paris | $127 375 | 87 252 € | +112% | 
| 2 | Insead | $118 984 | 81 504 € | +98% | 
| 3 | ESSEC | $111 185 | 76 162 € | +92% | 
| 4 | EDHEC | $108 239 | 74 144 € | +81% | 
| 5 | ESCP | $104 197 | 71 375 € | +74% | 
| 6 | emlyon | $102 970 | 70 534 € | +72% | 
| 7 | Audencia | $83 537 | 57 223 € | +39% | 
| 8 | SKEMA | $79 167 | 54 229 € | +32% | 
| 9 | Grenoble EM | $78 536 | 53 797 € | +31% | 
| 10 | IÉSEG | $77 822 | 53 308 € | +30% | 
| 11 | NEOMA | $77 451 | 53 054 € | +29% | 
| 12 | Excelia Business School | $76 009 | 52 066 € | +27% | 
| 13 | KEDGE | $75 975 | 52 043 € | +27% | 
| 14 | TBS Education | $72 264 | 49 501 € | +20% | 
| 15 | ICN Business School | $70 645 | 48 392 € | +18% | 
| 16 | MBS (Montpellier Business School) | $70 402 | 48 225 € | +17% | 
| 17 | Rennes SB | $70 315 | 48 166 € | +17% | 
| 18 | IAE Aix-Marseille | $70 174 | 48 069 € | +17% | 
| 19 | BSB | $67 906 | 46 516 € | +13% | 
| 20 | IMT-BS | $66 949 | 45 860 € | +12% | 
| 21 | ESSCA | $66 184 | 45 336 € | +10% | 
| 22 | ESDES | $65 300 | 44 731 € | +9% | 
| 23 | Clermont School of Business | $62 720 | 42 963 € | +5% | 
| 24 | EM Strasbourg Business School | $61 561 | 42 169 € | +3% | 
Lire aussi : Le salaire médian en France en 2025
Analyse du classement des salaires de sortie des écoles de commerce 2025
HEC toujours en tête du classement 2025 des meilleurs salaires de sortie d’école de commerce
Sans surprise, HEC Paris conserve son statut de référence absolue, avec un salaire moyen de 127 375 dollars (87 252 euros), soit une progression de 112 % depuis la sortie de l’école. Derrière, Insead et l’ESSEC confirment leur puissance sur la scène internationale, avec des rémunérations respectives de 81 500 € et 76 000 €, traduisant des hausses de salaire de près de +100 % en trois ans. Ces trois établissements dominent nettement, tant par la qualité de leurs réseaux que par leur positionnement à l’étranger, où les débouchés en finance, conseil et tech tirent les salaires vers le haut.
EDHEC, ESCP et emlyon n’ont pas dit leur dernier mot
Le top 6, complété par l’EDHEC, l’ESCP et emlyon, forme un bloc solide où les salaires oscillent entre 70 000 et 74 000 euros pour des progressions comprises entre +70 et +80 %. Ces écoles conservent une forte attractivité à l’international et un profil d’alumni tourné vers les secteurs les plus rémunérateurs. À ce niveau, la rentabilité du diplôme reste incontestable, même face à des droits de scolarité en hausse constante.
Une rupture claire à partir de la 7e position du classement des meilleurs salaires en sortie d’école de commerce
À partir du 7e rang, une rupture nette s’observe. Les salaires chutent d’environ 15 000 euros, avec Audencia (57 223 €) en tête de ce second peloton, suivie par SKEMA, Grenoble EM et IÉSEG, toutes autour de 53 000 €. Les progressions de carrière y sont plus modérées, de +30 à +39 %, mais restent positives. Ces écoles continuent d’offrir une belle employabilité, notamment dans le marketing, la gestion ou les métiers de la data, mais leur réseau international pèse moins lourd sur les trajectoires salariales.
En dessous du top 12, la dynamique s’essouffle. Les écoles comme Excelia, KEDGE ou TBS Education plafonnent autour de 50 000 euros, avec des progressions comprises entre +20 et +27 %. Ces chiffres restent honorables, mais traduisent une insertion plus locale, moins orientée vers les carrières internationales ou les postes à forte rémunération.
Enfin, les écoles du bas du classement (ICN, MBS, Rennes SB, IAE Aix-Marseille, BSB ou encore EM Strasbourg) affichent des salaires compris entre 42 000 et 48 000 euros. Leur progression est inférieure à 20 %, signe que la rentabilité du diplôme, bien que réelle, se joue davantage sur d’autres critères : qualité de vie, accompagnement, proximité avec les entreprises régionales ou spécialisations de niche.
Globalement, cette hiérarchie confirme un enseignement : la corrélation directe entre prestige de l’école, puissance du réseau et accélération salariale. Le top 6 capte la majorité des postes les mieux rémunérés, tandis que les autres établissements, souvent très performants en alternance et en entrepreneuriat, misent davantage sur la diversité des parcours que sur la rémunération immédiate.
Explication des tendances des salaires à la sortie des écoles de commerce 2025
L’expérience internationale
Comme les salaires des expatriés sont presque toujours plus élevés qu’en France (d’environ 20%), la proportion d’étudiants travaillant à l’étranger est déterminante puisque plus cette proportion est élevée, plus le salaire moyen est haut. Cette année, ce critère est encore plus impactant, car certains pays ont su mieux gérer la crise et préserver l’économie que d’autres.
Lire aussi : Enquête insertion CGE 2025 : recrutements en baisse, ambitions en hausse, etc. L’équation des jeunes diplômés
Les doubles diplômes
La proportion de doubles diplômes a aussi son importance. En effet les élèves ayant une double casquette (la plus répandue et recherchée étant le statut ingénieur-manager) sont souvent valorisés sur le salaire. Pour exemple, au sein d’une Big 4 en audit, un double diplôme Parisienne-CentraleSupélec est rémunéré 1 950€ en stage contre 1 750€ pour un diplôme de Parisienne seul.
Grandes entreprises
Enfin certaines grandes entreprises aux salaires les plus attractifs ne recrutent que dans le top 5 ou le top 3. C’est le cas de beaucoup de grandes banques anglo-saxonnes ou de cabinets de conseil en stratégie. S’il n’est pas impossible de rentrer chez Goldman Sachs ou BCG sans être diplômé du Top 3, cela devient de plus en plus compliqué à mesure que l’on s’éloigne du sommet des classements.
Disclaimer sur le classement des salaires de sortie des écoles de commerce
Toutefois, nous tenons à rappeler que ces chiffres doivent être interprétés avec beaucoup de prudence. Comme mentionné précédemment, plusieurs sources fournissent les montants des rémunérations des étudiants à la sortie ou trois ans après leur diplôme, et aucune ne propose des données identiques.
En outre, la réalité des grilles salariales en France ne correspond pas exactement à cette hiérarchie. En général, les grilles de salaires (lorsqu’elles existent) distinguent le groupe des écoles parisiennes, le groupe des écoles de rang A comprenant emlyon et l’EDHEC, puis les autres écoles du top 15, parfois en séparant Audencia, Grenoble EM et NEOMA des autres. Cependant, après trois ans d’expérience, les écarts commencent à se réduire, même si, dans certaines entreprises, l’école de formation continue d’influencer le salaire des années après l’embauche.
Conclusion du classement des salaires de sortie des écoles de commerce 2024
Ce classement des salaires de sortie des écoles de commerce, empli de surprises et approximations, nous apprend tout de même deux choses :
- Les Parisiennes le dominent clairement et la hiérarchie entre les 3 écoles n’est plus aussi établie qu’avant et la concurrence des autres écoles du top 5 se fait sentir.
 - La suite du classement est beaucoup moins plate qu’auparavant. Certains établissements comme NEOMA se distinguent clairement du reste. Cependant, les écarts diminuent et certaines écoles isolées ont des résultats surprenants d’une année sur l’autre. Ce que l’on peut en dire est simplement que plus on descend dans le classement, moins la différence de salaire est marquée.
 
Lire aussi : École de commerce : les secteurs qui offrent le meilleur salaire de sortie
Salaire de sortie des écoles de commerce 2025 : l’enquête de la CGE
La Conférence des Grandes Écoles publie chaque année une enquête sur l’insertion des diplômés de Grandes Écoles. Ils en profitent également pour dévoiler le salaire de sortie d’écoles de commerce, une rémunération qui repart à la hausse après avoir subi les affres de la crise sanitaire. Il semblerait que l’inflation et la crise économique n’aient pas eu d’impact sur le salaire des diplômés d’écoles de commerce.
Aujourd’hui, le salaire de sortie d’école de commerce frôle les 41 103€. Il s’agit ici du salaire exprimé hors primes. Cependant, quelques inégalités subsistent, comme tu pourras le voir un peu plus loin dans cet article.
En 2025, le salaire à la sortie des écoles de commerce oscille entre 30 000€ et 48 000€. Bien évidemment, plusieurs facteurs peuvent impacter cette rémunération : localisation, statut (cadre ou non cadre), secteur d’activité… Il est important de noter qu’en 2025, le salaire à la sortie des écoles de commerce pour les diplômés non-cadre est de 33 966€, contre 41 807€ pour les cadres, qui représentent 77,6% des alumni de business schools de la promotion 2024.
Lire aussi : Master en finance : Le salaire des diplômés d’écoles de commerce
Classement des salaires de sortie des écoles de commerce : l’évolution de la rémunération des managers
Comme tu t’en doutes, le salaire de sortie des écoles de commerce a bien évolué ces dernières années. Avec une inflation constante ces dernières années et des diplômés de plus en plus exigeants, les entreprises se sont alignées sur la rémunération des alumni. Ainsi, le classement des salaires de sortie d’écoles de commerce n’a que peu bougé ces dernières années. Cependant, le montant de la rémunération a lui explosé !
Entre 2004 et 2025, le salaire de sortie des écoles de commerce a grimpé de plus de 30%. Seul bémol, l’écart de rémunération entre les femmes et les hommes a évolué dans le mauvais sens. Il est de 6,95% aujourd’hui, contre 5% en 2004. Une femme qui sort d’une école de commerce touche un salaire moyen de 39 622€ en 2025 contre 42 583€ pour les hommes.
Lire aussi : L’évolution du salaire de sortie des écoles de commerce et d’ingénieurs