Le marché de travail a subi de grandes mutations engendrées par la crise sanitaire. Les entreprises, et plus particulièrement les cabinets de conseil, cherchent à adapter leurs méthodes de recrutement et à automatiser la sélection de CV. Bain & Company en est l’exemple concret. Aujourd’hui, on en sait plus sur l’outil que l’entreprise utilise pour ses recrutements.
TestGorilla, l’outil révolutionnaire de Bain & Company pour ses recrutements
TestGorilla est une startup néerlandaise spécialisée dans le domaine RH et a pour objectif de révolutionner les technologies utilisées par les experts du domaine. La jeune pousse a trouvé le moyen idéal de recruter les candidats grâce à des tests courts et axés sur leurs compétences. Cet outil a pour avantage d’éliminer les préjugés engendrés par les CV excessivement travaillés et accrocheurs. La startup travaille actuellement avec plus de 1 500 entreprises, dont de très grandes : NHS, Sony, PepsiCo et Bain & Company.
Avant l’utilisation de cet outil, Eveline Offermans, talent manager et HR business partner chez Bain, consacrait chaque semaine entre deux à quatre heures à trier 40 à 50 candidatures. Le bureau d’Amsterdam reçoit en moyenne 800 CV par an pour des profils juniors et 1 300 pour des profils seniors. Elle atteste de la qualité de l’outil TestGorilla et affirme qu’il lui a permis de gagner un temps précieux et d’écarter des profils qu’elle aurait pu écarter manuellement.
Cela fait maintenant 15 ans que le cabinet de conseil a adopté cet outil. Bain n’est pas le premier cabinet à recourir à une solution d’automatisation pour son recrutement : le BCG a lui aussi choisi d’automatiser un exercice de business case via chatbot
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Tout savoir sur TestGorilla, la startup révolutionnaire
La jeune pousse est lancé par Otto Verhage, ancien collaborateur chez Bain, dont il est devenu advisory partner en 2018. Son idée était de développer un outil permettant d’analyser de manière méticuleuse les CV et d’effectuer une première évaluation des compétences techniques, des expériences et du niveau de langue des postulants. C’est donc sur ces critères que tu peux faire la différence durant les screenings.
Cette technologie vient contrer les biais cognitifs et les sélections sur une base subjectives. L’entreprise permettrait ainsi d’évaluer, sur une base neutre, le savoir-être et la culture d’entreprise des postulants. Cela reste tout de même discutable, étant donné qu’il faut rencontrer le candidat et vérifier ces éléments.« Nous éliminons les préjugés parce que nous rendons l’embauche très axée sur les données », a expliqué Wouter Durville, cofondateur de TestGorilla avec Otto Verhage, à TechCrunch.
TestGorilla a maintenant levé 10 millions de dollars dans un tour de table mené par le spécialiste du SaaS VC Notion Capital et auprès de Partech, Next Play Ventures de Jeff Weiner, le cofondateur d’Indeed, Paul Forster, le cofondateur de Peakon, Phil Chambers, et le cofondateur de Justworks, Isaac Oates.
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