Dans un monde du travail de plus en plus concurrentiel, apprendre le japonais devient un atout stratégique pour les professionnels de demain. Les entreprises tournées vers l’Asie recherchent des candidats capables de naviguer dans des environnements multiculturels et de gérer efficacement des relations internationales complexes. Dans ce contexte, obtenir des certifications comme le Business Japanese Proficiency Test (BJT) offre des opportunités exceptionnelles. Les grandes écoles françaises, telles que HEC Paris, ESCP Business School et l’ESSEC, ainsi que les écoles d’ingénieurs comme CentraleSupélec offrent des programmes dédiés pour aider les étudiants à devenir bilingues et compétents en japonais des affaires.
L’intérêt de maîtriser le japonais aujourd’hui
Nombreux sont les avantages à maîtriser une langue étrangère, autant sur le plan personnel que professionnel. Le japonais, en particulier, présente l’atout majeur de créer un lien entre votre profil européen et l’Asie. Les entreprises échangent de plus en plus avec ce continent, et il est évident qu’être capable de communiquer, négocier et même travailler avec des entreprises japonaises est un avantage concurrentiel gigantesque sur le marché du travail. C’est une compétence assez rare, recherchée et qui ne peut que vous servir.
D’autre part, si vous aimez particulièrement la culture japonaise, avoir une certification qui prouve votre niveau de japonais peut vous servir à trouver un emploi au Japon. À l’image de l’IELTS ou du TOEIC, le BJT ou encore le JLPT (plus connu, mais moins utile pour maîtriser le langage courant) sauront vous former et vous permettre de maîtriser au mieux la langue japonaise.
Opportunités en Grande École
Les cours sur place
La plupart des grandes écoles de commerce et d’ingénieurs du top 3 proposent des cursus comprenant des cours de japonais. Vous pouvez d’ailleurs débuter le japonais en grande école, comme à CentraleSupélec qui propose le japonais en langue vivante 2 (LV2). D’ailleurs, même sans être en école d’ingénieur, vous pouvez en bénéficier dans le cadre d’un double diplôme avec CentraleSupélec si vous êtes admis à l’ESCP ou à l’ESSEC par exemple. Dès la rentrée à CentraleSupélec, un test de niveau a lieu pour déterminer votre classe. Vous pouvez donc aussi bien avoir un niveau débutant qu’intermédiaire pour trouver votre bonheur. Pour en savoir plus sur ce cursus, cliquez ici.
Plus généralement, les cours de japonais offerts sur le campus permettent aux étudiants de bénéficier d’un apprentissage structuré et progressif. Des enseignants natifs, souvent expérimentés dans le domaine des affaires, guident les étudiants à travers des leçons interactives et pratiques. À l’ESCP Business School, vous avez également la possibilité de suivre des cours de japonais, mais cette fois en plus de vos cours d’anglais et de LV2 (dont le choix dépend de votre langue étudiée en prépa). Ainsi, pour ceux ayant choisi espagnol au collège en LV2, il vous faudra suivre les cours d’anglais, d’espagnol et de japonais.
À HEC Paris, les étudiants ont la possibilité d’apprendre le japonais sur le campus et peuvent prendre des cours de japonais lors de leurs programmes d’échange. Chaque année, une vingtaine d’étudiants HEC partent au Japon en échange ou en double diplôme, et une quinzaine d’étudiants japonais viennent étudier à HEC Paris.
Les échanges et doubles diplômes avec les Universités partenaires
Les échanges et les doubles diplômes offrent effectivement un cadre idéal pour devenir bilingue. Ils permettent une immersion totale sur le campus d’un pays étranger. Vous pourrez ainsi parler japonais à la fois en cours et dans vos activités avec les étudiants natifs japonais. Même s’il est évident que pour pouvoir profiter des doubles diplômes, un niveau préalable est requis en japonais, votre expérience sur place vous permettra de perfectionner encore plus votre maîtrise.
HEC Paris dispose par exemple de plusieurs universités partenaires japonaises prestigieuses :
- L’Université de Hitotsubashi (échange) ;
- L’Université de Tokyo (échange) ;
- L’Université de Keio (Tokyo) (échange et double diplôme) ;
- L’Université de Kyoto (échange).
L’ESCP possède aussi de nombreux accords avec :
- L’Université de Waseda (Tokyo) (double diplôme) ;
- L’Université d’Osaka (échange) ;
- NUCB Business School à Nagoya (échange).
Enfin à l’ESSEC on retrouve aussi :
- L’Université de Keio ;
- L’Université de Kobe ;
- L’Université d’Osaka ;
- L’Université de Hitotsubashi (Tokyo) ;
- L’Université de Sophia (Tokyo) ;
- L’Université de Waseda.
Les stages et immersions professionnelles
Les grandes écoles encouragent également les stages en entreprises japonaises. Ces expériences professionnelles permettent aux étudiants de pratiquer leur japonais dans un contexte réel et de comprendre les subtilités des affaires au Japon. L’ESSEC, par exemple, offre des stages dans des entreprises comme Toyota et Mitsubishi, fournissant une expérience directe du monde des affaires japonais.
De plus, la présence d’étudiants japonais sur les campus des grandes écoles françaises est un atout majeur pour trouver un emploi au Japon. Il sera beaucoup plus facile de demander conseil à un natif sur le processus de recrutement que via des sites internet.
Le travail personnel
Même s’il est plus facile de s’appuyer sur l’enseignement proposé en grande école pour améliorer son niveau en japonais, rien ne remplace le travail personnel. Afin de bénéficier des échanges, doubles diplômes et stages, il faut avoir un niveau déjà bien solide qu’il est difficile d’atteindre en quelques mois de cours de japonais hebdomadaires. Si vous souhaitez véritablement travailler au Japon, il faudra vous préparer aux certifications comme le BJT ou le JLPT.
Zoom sur le BJT
Le BJT est un test qui détermine vos compétences de communication complètes en japonais dans un cadre professionnel. Contrairement au JLPT, qui teste vos connaissances du japonais, le BJT est plus adapté pour tester vos capacités pratiques en japonais. Il est possible de le passer à Paris et les frais d’inscription s’élèvent à 76 USD.
Le test est noté sur un maximum de 800. Le résultat est ensuite classé sur une échelle de 6 niveaux: J5, J4, J3, J2, J1, J1 +. Noter que le J1 + est le plus élevé et J5 le plus bas. Le test de compétence d’affaires japonaises est divisé en trois parties, une compréhension orale, une compréhension à la lecture, et une compréhension écrite. À noter aussi que de nombreux sites Internet et manuels sont disponibles pour le préparer soi-même.
Conclusion
Apprendre le japonais en grande école offre une multitude d’opportunités pour les étudiants. Tout est possible: cours intensifs, échanges internationaux, stages en entreprises japonaises ou encore préparation à des certifications reconnues comme le BJT. Ces initiatives permettent non seulement de maîtriser une langue clé pour le commerce international mais aussi de se démarquer sur le marché du travail. Ainsi, il est clair que la maîtrise du japonais, combinée à une formation prestigieuse en grande école, constitue un atout majeur pour une carrière réussie à l’international.