L’ancien Premier ministre britannique David Cameron a décroché un poste de professeur de politique à l’Université de New York à Abu Dhabi. L’ancien homme d’État britannique qui a notamment supervisé le référendum de 2016 sur le Brexit donnera un cours de trois semaines sur « la politique et le gouvernement à l’ère du dérèglement ».
David Cameron : une série de cours de courte durée
L’ancien chef du parti conservateur donnera un cours de trois semaines, en janvier, à l’Université de New York à Abu Dhabi. Il abordera des sujets tels que la guerre en Ukraine et la crise migratoire. Le cours sera ouvert à tous les étudiants de l’université.
Cet enseignement fait partie d’une série de cours de courte durée proposés tout au long de l’année et dispensés par des universitaires, artistes, journalistes, écrivains, praticiens et analystes politiques. « Ces cours donnent aux étudiants la possibilité d’étudier ensemble et de faire l’expérience de la riche diversité du réseau mondial de la NYU », a déclaré l’Université.
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David Cameron, le parcours de l’ancien Premier ministre britannique
Le désormais ex-homme d’État anglais A une solide expérience des perturbations politiques et pour cause, il fait partie de ceux qui ont supervisé le référendum sur la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne. Depuis qu’il a quitté ses fonctions de Premier ministre, David Cameron s’est lancé dans le monde des affaires avec Greensill Capital, une société aujourd’hui disparue notamment à cause d’erreurs commisses par ce dernier concernant son activité de lobbying. Il a également démissionné de son poste de président du conseil d’administration d’Afiniti. En parallèle, il est aussi président d’Alzheimer’s Research UK.
Un ami de l’ancien Premier ministre a déclaré au Financial Times que le poste d’enseignant à NYU était une extension logique des conférences qu’il avait données dans des écoles et des universités, « Il a dirigé le parti Tory pendant 11 ans et le pays pendant six ans et s’appuiera sur son expérience pour enseigner le cours sur la politique et le gouvernement à l’ère du populisme et de la perturbation ».
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Des cours censurés ?
Certains universitaires ont remis en doute la capacité du campus d’Abu Dhabi de l’université de New York à fonctionner avec le même niveau de liberté académique que celui pratiqué sur son campus d’origine. La question a été soulevée, car des cas de censures de livres de cours ou encore d’interdiction d’entrée sur le territoire pour des membres du personnel de NYU qui critiquaient les Émirats arabes unis ont été recensés.
Selon le FT, certains pensent qu’ils doivent mettre en balance la question de la liberté académique en raison des salaires perçus dans les pays du Golfe, quand d’autres affirment qu’ils parviennent à mener leurs cours et leurs recherches sans aucune interférence des autorités.
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