C’est une démarche assez atypique pour un étudiant d’école de commerce. Antoine Marquet est un étudiant passionné d’écriture qui publie, après deux essais avortés, son premier roman achevé. Entre humanisme et géopolitique, l’histoire épouse les passions et les convictions de ce pensionnaire de NEOMA BS. Business Cool l’a rencontré pour comprendre sa démarche.
Peux-tu te présenter et exposer ton parcours en quelques mots ?
Bonjour. Je m’appelle Antoine Marquet, j’ai 21 ans et suis originaire de Saumur. Après un bac S, j’ai effectué deux ans de prépa ECS, puis par la suite j’ai intégré NEOMA BS, école dans laquelle je suis actuellement en Master 1 sur le campus de Reims.
Quand l’idée d’écrire un roman t’est-elle venue ? Combien de temps t’a -t-il fallu pour franchir le pas ?
Je ne sais pas vraiment quand l’idée est venue, ni combien de temps il m’a fallu pour franchir le pas. J’aime écrire librement. Je pense avoir débuté mes premiers pas littéraires vers quatorze ans avec des nouvelles, puis deux manuscrits restés à l’état d’ébauche. « Cri d’espoir » achevé l’année dernière est donc mon premier roman.
Comment se passe l’écriture d’un bouquin ? As-tu écrit l’histoire par touche ou de manière linéaire ?
Je l’ai écrit par « blocs » de chapitres mais la progression de l’intrigue est très linéaire à mon sens. Cette stratégie m’a permis de mener ce projet à bien. Les deux autres livres que j’ai précédemment essayé d’écrire n’ont pas été achevés du fait que je les écrivais de façon linéaire, sans savoir la fin.
Au total, combien de temps cela t’a pris ?
L’écriture du roman, neuf mois. La maturation du projet qui a précédé la transcription de Cri d’espoir, je ne saurai le dire.
Peux-tu nous faire un petit synopsis de ton roman ?
Pour donner un sens à cette vie qu’Abdel a laissé s’embourber dans l’indolence de son quotidien parisien, il décide de renouer avec ses racines syriennes en partant rejoindre la terre de ses parents. Le sac sur l’épaule, il décolle d’abord pour la Turquie, bien décidé à s’immerger dans un conflit où s’entrechoquent les passions humaines les plus radicales.
De la magnifique Istanbul à l’enfer de la guerre civile, le périple du jeune Français le mettra aux prises avec des questions existentielles fondamentales. Il se retrouvera souvent seul avec sa conscience. Seul face à son destin. L’amour, la haine, l’altérité dans ce qu’elle a de plus complexe, prendront figure humaine. D’autres voix viendront progressivement se joindre à celle d’Abdel et ensemble, elles esquisseront les contours d’une réalité plurielle.
Roman polyphonique tout en nuances, ce Cri d’espoir est un hymne à la vie, un droit de réponse aux impasses de la modernité qui a placé l’individu au centre de tout. Notre humanité y renaît à une existence ouverte sur la diversité.
Est-ce que tu t’imagines écrivain plus tard ?
Je ne me pose pas la question. Ecrire ce livre m’a demandé un temps non négligeable.
Aujourd’hui, mon objectif en tant qu’étudiant à NEOMA BS est de travailler dans l’import/ export.
Est-ce que le fait être étudiant en école de commerce t’a aidé d’une manière ou d’une autre à mener à bien ta démarche ?
Oui. Je trouve qu’il y a beaucoup de clichés sur les écoles de commerce. On nous voit comme des privilégiés qui reproduisent le système social. Je viens d’une petite ville, Saumur, et je trouve qu’on peut réussir tout ce dont on a envie si on se donne à fond. En école de commerce, un bon nombre d’entre nous s’investit pleinement dans des associations humanitaires ou projets environnementaux. Le message central milite pour l’humanisme dans le monde, mais bien conscient des réalités avec lesquelles il faut composer.
Pour finir : on peut le lire, ce roman ?
Evidemment ! Il suffit de cliquer sur le lien en bas de page ou de rechercher le titre « Cri d’espoir » sur Amazon. Bonne lecture, et je suis ouvert à tout avis dans les commentaires.