Fin octobre, une décision des organisateurs des épreuves du DSCG (Diplôme supérieur de comptabilité-gestion) a provoqué la colère des candidats. En effet, les étudiants devront repasser une partie complète de l’examen début janvier, à cause d’une erreur commise dans la préparation des épreuves.
Le DSCG est un diplôme de niveau bac+5 qui est indispensable pour passer le DEC (Diplôme d’expertise-comptable). Si les étudiants souhaitent devenir un jour experts-comptables, ils doivent donc passer toute une série d’épreuves en management, contrôle de gestion, finance, comptabilité, audit ou encore en anglais. Cependant, cette année, les organisateurs de l’épreuve de finance ont commis une erreur irréparable.
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L’erreur des organisateurs de l’épreuve de finance du DSCG
Dans une publication sur LinkedIn, Marie Cazals, candidate au DSCG 2022, s’est insurgée d’une erreur commise par les organisateurs de l’épreuve de finance. En effet, elle explique que les concepteurs du sujet ont plagié mot pour mot l’exercice d’un manuel de préparation au DSCG. « Le plus gros exercice de cette épreuve (représentant 8 points sur 20) a été intégralement copié sur un manuel d’exercices de préparation au DSCG. Les données chiffrées, questions et annexes étaient identiques. » Résultat, alors que le taux de réussite de l’épreuve de finance était sous la barre des 24% en 2021, tous les candidats devront repasser cette dernière début janvier.
Cette décision inadmissible de la part des organisateurs fait porter sur les étudiants la responsabilité d’une erreur et d’un manque de vérification de la part des concepteurs et relecteurs des épreuves. Les faibles délais imposés aux candidats ne leur permettent pas de se préparer au mieux à l’un des exercices les plus complexes du DSCG. « La plupart des candidats exercent une activité professionnelle au sein de cabinets d’expertise-comptable. Cette épreuve, dont le taux de réussite était de 23.86% à la session 2021 nécessite une préparation intensive. Une reprogrammation de cette épreuve en janvier n’est pas sérieuse et ne permettra pas aux candidats de préparer cette épreuve dans de bonnes conditions », explique une lettre ouverte par Marie Cazals.
Cet événement n’est pas sans rappeler la perte des copies du TOEIC qui avait également enflammé la toile, mais dont le sujet avait été pris en main par ETS Global. Comme le précise la lettre ouverte, ici, la gestion de cette affaire « marque un certain mépris vis-à-vis des candidats qui paient une faute lourde du ministère. »
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