Une récente étude menée par le cabinet de conseil Oliver Wyman met en lumière les transformations radicales des comportements financiers au sein de la Génération Z, constituée des 18-26 ans. Les résultats de cette enquête, réalisée auprès de plus de 1 000 personnes en France, dont 501 appartenant à cette tranche d’âge, révèlent des tendances marquées et soulignent l’impact que la Gen Z pourrait avoir sur le paysage bancaire français. On fait le point !
Une volatilité bancaire accrue
« Cette génération est née dans le monde digital et des réseaux sociaux : elle est informée, très vigilante, et valorise les valeurs de transparence, d’autonomie digitale et d’accès immédiat aux informations. Les banques traditionnelles doivent en tenir compte et s’adapter, car ce phénomène va s’amplifier dans les prochaines années. », explique Sébastien Declercq, Partner en charge de la Practice Banque de Détail chez Oliver Wyman en France.
Et pour cause, près de 30% des 18-26 ans envisagent de changer de banque dans les mois à venir, avec la moitié d’entre eux optant pour une transition vers des banques en ligne. Cette volatilité est attribuée en grande partie au manque de transparence tarifaire, cité par 70% des répondants. Les jeunes de la Gen Z sont fervents des outils digitaux, privilégiant les applications mobiles pour interagir avec leur banque. Le conseil à distance gagne également en importance, avec près de 60% valorisant la possibilité d’interagir en ligne avec un conseiller financier.
En réalité, La Gen Z se révèle deux fois plus volatile que les autres générations, remettant en question la fidélité aux banques traditionnelles. Les raisons évoquées sont le manque de transparence tarifaire et la recherche de conditions commerciales plus avantageuses.
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La Génération Z : investisseurs précoces
La Gen Z se distingue par son inclination à investir plus tôt et à un rythme plus élevé que ses prédécesseurs. Cependant, l’éducation financière évolue, avec 30% des jeunes se tournant vers les réseaux sociaux, Internet ou leur entourage plutôt que les institutions financières. Les canaux numériques prédominent chez la Gen Z pour suivre les activités financières, avec une préférence marquée pour les applications mobiles. La fréquentation des agences bancaires diminue, mais la confiance demeure un enjeu, avec près de la moitié des jeunes valorisant l’interaction humaine, même à distance.
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Une génération orientée vers l’investissement
Bien que plus anxieuse quant à la gestion quotidienne de leurs finances, la Gen Z place la croissance de son patrimoine personnel au cœur de ses préoccupations. La volonté d’investir s’exprime plus tôt dans leur vie active, avec un intérêt marqué pour les opportunités d’investissement.
L’étude suggère que d’ici 2030, la Gen Z représentera près d’un tiers de la population active française, façonnant ainsi les évolutions du paysage bancaire. Les banques traditionnelles sont invitées à s’adapter à ces changements en développant des services numériques et en répondant aux attentes évolutives de cette nouvelle génération.
