Jeudi 8 février, Nicole Belloubet a été officiellement nommée ministre de l’Éducation nationale, succédant ainsi à Amélie Oudéa-Castéra. Professeure d’université, ancienne rectrice des académies de Limoges et de Toulouse, ainsi que ministre de la Justice, Nicolle Belloubet apporte une expérience politique et éducative variée à la tête du ministère.
Une carrière bien remplie
Nicole Belloubet, issue du Parti socialiste, a débuté sa carrière comme professeure agrégée en droit public. Elle a enseigné à l’université avant de devenir rectrice à Limoges en 1997, puis à Toulouse de 2000 à 2005. Sa démission, en 2005, en signe de protestation contre les réductions d’enseignants et la fin des travaux encadrés, témoigne de son engagement envers l’éducation.
Membre du Parti socialiste, Nicole Belloubet a également joué un rôle politique significatif, devenant adjointe au maire de Toulouse et entrant au Conseil constitutionnel en 2013. Entre 2017 et 2020, elle a occupé le poste de garde des Sceaux sous le gouvernement d’Édouard Philippe. Son mandat a été notamment marqué par des défis, dont une grève historique des avocats et la gestion de l’affaire Mila.
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Retour au ministère de l’Éducation
Le retour de Nicole Belloubet au ministère de l’Éducation Nationale survient après des rumeurs sur l’éventuelle nomination de François Bayrou. Son expérience en tant que rectrice et sa connaissance approfondie du système éducatif font d’elle un choix pertinent pour ce poste clé.
Franck Hiale, secrétaire académique de l’Unsa Éducation, salue l’arrivée de Nicole Belloubet en soulignant son expérience et son engagement à temps plein. Toutefois, la ministre fait face à la colère des enseignants, attisée par les déclarations controversées d’Amélie Oudéa-Castéra. La mission qui lui incombe est de se mettre au travail rapidement, en vue de préparer la rentrée scolaire.
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Quid de ses positions passées ?
Malgré son retour au ministère de l’Éducation, certaines positions passées de Nicole Belloubet semblent en contradiction avec la politique actuelle, notamment celle du « choc des savoirs ». Ses prises de position antérieures sur des sujets tels que le port de l’uniforme pourraient susciter des interrogations quant à la mise en œuvre de cette politique.
Une chose est sûre, Nicole Belloubet prend les rênes du ministère de l’Éducation nationale dans un contexte délicat. Son parcours politique et éducatif diversifié souligne une volonté d’apporter son expérience à ce poste clé. Reste à voir comment elle naviguera entre ses convictions passées et les défis actuels du système éducatif français. La rentrée scolaire de 2024 est d’ores et déjà lancée…
