La crise du Coronavirus a placé de nombreux étudiants dans des situations de difficultés financières. Alors que KEDGE a annoncé avoir débloqué 100K€ pour ses élèves, SIGMA Clermont a aussi pris la décision de s’appuyer sur sa fondation pour accompagner les futurs ingénieurs qui sont formés à l’école.
SIGMA Clermont a mobilisé sa fondation, qui accompagne chaque année la mobilité internationale des étudiants, une obligation pour valider son diplôme d’ingénieur. Outre son lien étroit avec le monde professionnel, cette entité accompagne également financièrement une population constituée à plus de 40% d’étudiants boursiers.
Au regard du contexte inédit, les 100K€ de budget alloué à l’international ont été déployés pour aider les étudiants dont le stage a été annulé. « Nos élèves ont pris toutes leurs dispositions pour démarrer leur expérience professionnelle. Ils ont engagé des frais, notamment en prenant un logement. Aujourd’hui, leur stage a été suspendu et ils se retrouvent sans la rémunération sur laquelle ils comptaient pour payer le loyer, mais sont tout de même obligés de conserver cet appartement en attendant que la situation s’améliore », observe Sophie Commeurec, DG de SIGMA Clermont.
Une aide forfaitaire pour tous les stagiaires
Avec sa fondation, l’école a décidé de donner débloquer, pour une quinzaine d’étudiants qui en a fait la demande, une première aide d’urgence forfaitaire de 500€ par mois « pour compenser la rémunération de stage qu’ils ne perçoivent pas. »
SIGMA Clermont entend également aider les autres étudiants qui se trouveraient actuellement en situation de fragilité financière. « Nous sommes en train de collecter des informations sur nos élèves pour se faire une idée de la situation réelle dans laquelle ils se trouvent. Nous comptons aussi soutenir ceux qui ont perdu leur job étudiant à cause de la crise. » En outre, l’école a pris la décision de maintenir le salaire des futurs ingénieurs qui travaillaient, à côté de leur formation, au sein de la bibliothèque de l’établissement.
L’objectif, désormais, est de faire une veille rigoureuse sur les situations de chacun. « Les étudiants n’osent pas envoyer un message pour dire qu’ils sont en difficulté. Nous sommes très attentifs à nos élèves en deuxième année dont on a remplacé le stage par un projet de groupe, ce qui leur enlève une source de revenus. Pour certains, l’accumulation de ces événements peut les mettre en difficulté. Nous analysons les signaux faibles pour ne pas les laisser isolés et leur proposer le meilleur moyen pour les accompagner », conclut Sophie Commereuc.
