Trois ans après sa création, l’Université Gustave Eiffel a tenu à dresser un premier bilan. Cet état des lieux s’accompagne du lancement de la procédure de sortie du statut d’expérimentation qui permettra de pérenniser l’établissement dans le temps.
L’Université Gustave Eiffel est sortie de terre il y a trois ans, au moment où le COVID était encore très présent, dans un but : former ceux qui participeront à la transformation de la société, des villes et des organisations. Sous statut expérimental, l’institution avait décidé de se baser à la fois sur les forces des universités, mais aussi des écoles spécialisées et des organismes de recherche. Après trois ans de fonctionnement, quel bilan tirer de cette expérimentation ?
Les grandes réalisations de l’Université Gustave Eiffel
En quelques années, l’Université Gustave Eiffel s’est imposée sur le territoire français, avec la présence de 7 campus, mais aussi sa participation à des projets dans le cadre du plan France 2030. Sur la scène internationale, l’institution a été présente dans plusieurs palmarès thématiques du classement de Shanghai et occupe la 1re place française sur le sujet des sciences et technologies des transports, tout comme au sein du classement génie civil.
Toujours dans son objectif de participer à la transformation des villes et de la société, l’Université Gustave Eiffel affiche désormais deux programmes et équipements prioritaires de recherche : ville durable et bâtiments innovants, et digitalisation et décarbonation des mobilités, qui sera lancé fin 2023. « Nous ne pouvons que nous réjouir de cette visibilité. Elles renforcent notre conviction que l’Université Gustave Eiffel répond à un véritable besoin, aussi bien pour les territoires, les collectivités, le monde économique, les citoyens, que pour les étudiants », indique Gilles Roussel, président de l’établissement.
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Vers un nouveau statut pour l’Université Gustave Eiffel
Fort de ces réalisations, l’Université Gustave Eiffel va entamer un processus de sortie de phase expérimental. Cette initiative devrait être lancée cet automne, pour une sortie d’ici le 1er janvier 2025, soit dans un peu moins d’un an et demi. Pour le président de l’institution, les avancées en matière de recherche de l’Université Gustave Eiffel ainsi que son taux de remplissage élevé justifient ce changement de statut.
Cette sortie du statut expérimental s’accompagne toutefois de certains questionnements de la part de l’établissement, notamment sur le budget dont bénéficiera l’Université Gustave Eiffel, alors que le coût de l’énergie et la hausse du salaire des enseignants-chercheurs et doctorants pèseront sur les finances de l’institution. Corinne Blanquart, première vice-présidente, précise toutefois que l’Université Gustave Eiffel reste déterminée « à poursuivre le travail engagé et à aller encore plus loin dans l’accompagnement des transitions pour faire face aux enjeux, en développant nos ressources pédagogiques ou en nous appuyant sur les travaux de recherche menés au sein de notre université. Nous devons continuer d’encourager le dialogue entre notre communauté enseignante et de recherche et nos partenaires, nous montrer innovants dans l’expérimentation, favoriser la mobilité des étudiants entre nos différents campus pour leur permettre d’avoir accès aux ressources scientifiques remarquables offertes par notre établissement. »
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