À l’occasion de la rentrée des étudiants de l’EM Normandie sur le campus d’Oxford en Angleterre, Business Cool a pu suivre les étudiants de l’école de commerce dans leurs parcours de rentrée. Des premières année fraîchement arrivés de l’autre côté de la manche, aux cinquièmes année dans la dernière ligne droite de leur cursus, Business Cool te plonge au cœur d’une rentrée pas tout à fait comme les autres…
Évidemment, Oxford est reconnue pour son université, la plus ancienne et l’une des plus renommées du monde. Mais ce qui attire les étudiants de l’EM Normandie c’est bien le campus d’Oxford qui a ouvert ses portes en 2014. Cette année, le campus accueille près de 300 étudiants du PGE, de la 1ère à la 5e année. Cours dispensés exclusivement en anglais, immersion anglophone pendant un ou plusieurs semestres, spécialisations uniques, doubles diplômes… Tout est fait pour offrir aux étudiants une formation managériale internationale de haut niveau.
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La rentrée sur le campus d’Oxford
Les étudiants de l’EM Normandie se sont retrouvés début octobre pour réaliser leur rentrée sur le campus d’Oxford. Durant 6 mois, ces derniers auront la chance d’étudier auprès de professeurs locaux, d’échanger avec différents étudiants anglais et internationaux, de participer à des activités sportives notamment dans les équipes d’Oxford University et Brookes University.
Pour cette rentrée 2023, les nouveaux arrivants de l’EM Normandie ont été accueillis par les plus anciens, au programme un « City tour » afin d’en apprendre davantage sur leur nouvelle terre d’accueil. Toutefois, les cours ont très vite débuté. Et pour cause, le rythme de travail est plus soutenu qu’il y a quelques années. En effet, depuis le Brexit, les étudiants français ne peuvent obtenir qu’un visa de touriste d’une validité de 6 mois. Les conséquences ? Ils ne peuvent pas travailler en parallèle de leurs études et sont obligés de rentrer en France (ou ailleurs) à la fin de leur semestre afin de réaliser leur stage de fin d’année. Les cours sont donc plus condensés et le rythme plus soutenu. Ce qui n’a pas l’air de déranger Lou Devos étudiante en 1ère année à l’EM Normandie : « J’avais été accepté sur le campus de l’EM Normandie à Dublin, mais cela ne m’a pas empêchée de choisir le campus d’Oxford. »
Cette année, au programme de la rentrée, tous les étudiants ont dû participer à une session de prévention sur les dangers de l’alcool, la loi UK, les « do’s and dont’s » animée par le policier Cameron. Lors de leur deuxième semaine sur le campus, tous les étudiants de l’EM Normandie ont été conviés à une cérémonie à la Mairie en présence du Sheriff de la ville Mark Lygo, qui n’a pas manqué de les mettre en garde sur le bon comportement à adopter dans sa ville avant de leur souhaiter à tous la bienvenue. Une fois les discours officiels de différents membres des équipes administratives, de quelques étudiants et de professeurs, ces derniers se sont retrouvés pour un cocktail dans les salons du Town Hall.
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EM Normandie Oxford : Que pensent les 1ères année de leur rentrée ?
Partir loin de sa famille, de ses amis, à seulement 17 ou 18 ans, n’est jamais un choix anodin. C’est pourtant le pari qu’ont fait les 60 étudiants en U1 de l’EM Normandie Oxford.
Pour Thémis Bayart, 17 ans, c’est un rêve : « J’ai toujours voulu partir à l’étranger pour apprendre une nouvelle langue, je n’ai jamais été une as en anglais. Cette année, en partant dès ma 1ère année, je me donne toutes les chances de progresser. Je souhaitais également sortir de ma zone de confort. » Ce qui a poussé Thémis à partir à l’EM Normandie ce sont : « La possibilité de parler anglais au quotidien et le niveau d’excellence des profs (…). À 17 ans, je dois l’avouer s’était un peu l’angoisse, j’ai plein d’inconvénients étant encore mineure, mais cela reste une superbe aventure. »
Pour Salomé Cornubert, qui enchaîne une seconde année à l’EM Normandie sur le campus d’Oxford, les avantages d’étudier dans cette ville sont nombreux : « Oxford est une ville étudiante, jeune, agréable et sociable. Je me suis d’ailleurs occupé d’un City Tour pour les U1, les gens se mélangent beaucoup entre eux. D’ailleurs, ça se mélange entre les étudiants d’Oxford University et de Brookes University. On rencontre énormément de personnes et c’est très enrichissant. »
« Pour ma part, en tant que délégué de la promotion, ma 1ère année fut intense, car on organisait les semaines d’intégrations, les cours, les événements, la gestion des équipes. C’était un peu stressant, mais j’ai ressenti une satisfaction quand il y avait des feedback positifs. Cette première année c’est super bien passé », explique-t-elle.
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EM Normandie Oxford : dans la tête d’un étudiant en Master 2
À l’inverse des jeunes étudiants en U1, les étudiants en M2 sont plus matures et le choix de venir étudier à l’étranger sont souvent pour eux comme évidence.
À l’image de Guilhem Mercui : « J’ai fait une première expatriation en Suisse pendant le COVID, cela m’a beaucoup plu, j’ai voulu remettre ça en U3 à Saint-Pétersbourg, mais mon voyage a été annulé et mon back-up était Oxford. J’y suis allé sans avoir d’attente particulière et j’ai passé une année incroyable. Oxford est une ville magnifique, j’ai passé six mois à parcourir l’Angleterre, m’amuser et étudier. Par la suite je suis parti en M1 à Boston qui fut une belle expérience. Désormais, je suis revenu naturellement à Oxford pour terminer mon Master 2. »
Toutefois, étudier à Oxford peut avoir quelques inconvénients, comme nous l’explique Mélaine Le Caer : « Étudier à Oxford a un coût, personnellement mon logement a été difficile à trouver. Le dernier mois, j’étais tous les jours sur la plateforme pour trouver un logement, sur une cinquantaine de messages j’ai eu seulement 2 réponses positives et j’ai dû payer 3 mois d’un coup. Je suis avec mon frère et, à nous deux, nous payons 2 300 euros par mois. »
