Le Pôle Léonard de Vinci (IIM Digital School, EMLV, ESILV) vient d’être touché par une fuite de données massive. Cette cyberattaque, qui s’est déroulée le samedi 24 septembre, a impacté aussi bien les étudiants que les membres des écoles du groupe.
Ce samedi 24 septembre, le Pôle Léonard de Vinci (PLV) a été victime d’une cyberattaque. De nombreuses données sensibles des étudiants et des collaborateurs des écoles du groupe ont fuité lors de cette attaque. Pour rappel, le PLV accueille principalement l’IIM (Institut de l’Internet et du Multimédia), l’ESILV (École supérieure d’ingénieurs Léonard de Vinci) et l’EMLV (École de management Léonard de Vinci).
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Tout savoir sur la cyberattaque qui a touché les étudiants du Pôle Léonard de Vinci
La cyberattaque qui a frappé le Pôle Léonard de Vinci a eu lieu dans la soirée du samedi 24 septembre. D’après les informations de RTL, les personnes à l’origine de ce hack ont eu accès à des données très sensibles d’étudiants comme les documents d’état civil, des coordonnées, mais aussi les IBAN et documents administratifs officiels. Depuis, le PLV a fermé les serveurs attaqués.
🇫🇷CYBERSEC
Dans la soirée du samedi, un des deux présumés hackers auraient de nouveau notifié sur Twitter le pôle universitaire annonçant que si aucun contact n'était établi avec eux, une fuite d'information s'en suivrait. pic.twitter.com/kcyj7xMKzD
— Projet FOX (@ProjetFOX) September 26, 2022
À la suite de cette cyberattaque, les hackers auraient ensuite publié un message sur Twitter dont l’objectif était de pousser les membres du PLV à négocier, comme dans le cas de l’attaque de la mairie de Caen ou du CHU de l’Essonne. Les étudiants et collaborateurs du Pôle Léonard de Vinci ont été immédiatement prévenus, dans la nuit de samedi à dimanche. Un dépôt de plainte doit être effectué ce mardi 27 septembre. Toutefois, le PLV a prévenu l’ANSSI (Agence nationale pour la sécurité des systèmes d’information) et l’OCLTIC (Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies).
Le PLV assure que les données piratées n’ont pas encore fuité, mais a d’ores et déjà prévenu ses parties prenantes (étudiants, professeurs, collaborateurs, alumni…) que celles-ci pourraient circuler sur le dark web.