Oxford, via son entité Oxford Science Entreprises, vient de récolter 250 millions de livres auprès de divers investisseurs. L’objectif ? Renforcer les moyens des spin-offs, ces laboratoires de recherche créés par l’université et devenus entreprises à part entière.
Connais-tu les spin-offs ou spinouts en anglais ? Il s’agit d’activités de recherche ou de laboratoires développés par les chercheurs d’universités ou d’écoles pour devenir des entreprises à part entière. Parmi les spin-offs connus, on peut retrouver Lycos, création de Carnegie Mellon University, ou encore Scientific Beta, le laboratoire créé par l’EDHEC et revendu en 2020 pour 200 millions de dollars.
La revente de ces labos de recherche permet notamment aux écoles de diversifier leurs sources de financement et de pouvoir accélérer de nouveaux projets. À l’EDHEC, par exemple, la revente de Scientific Beta a permis d’investir dans les laboratoires dédiés à la recherche sur l’impact du réchauffement climatique sur le business.
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Les spin-offs d’Oxford University
Oxford University a vu naître de nombreux spinouts au fil des années. La première a vu le jour en 1958 et il s’agit d’Oxford Instruments PLC. Ce laboratoire devenu entreprise fabrique des équipements industriels. La société est cotée en bourse à Londres et s’est internationalisée, puisqu’elle opère en Europe, en Asie et aux États-Unis.
D’autres spin-offs ont également vu le jour, notamment grâce au soutien d’Oxford University Innovation qui se charge de faire muter ces laboratoires de recherche. En 2021, plus de 20 d’entre eux sont devenus des spinouts. Oxford a créé des spin-offs sur des tas de sujets différents, allant de l’analyse comportementale, à la chimie, en passant par l’IA et le machine learning ou encore l’écologie. Vaccitech, entreprise ayant participé au développement du vaccin d’AstraZeneca contre le COVID-19, fait également partie des spinouts d’Oxford University.
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Un investissement de 250 millions pour les spin-offs d’Oxford
Pour accélérer ses spin-offs, Oxford, via Oxford Science Entreprises (OSE), vient donc de récolter 250 millions de livres sterling (soit presque 300 millions d’euros). Parmi les investisseurs d’OSE, on retrouve Huawei, banni de Grande-Bretagne en 2020, mais aussi Lansdowne Partners, le fonds d’endowment d’Oxford ou encore Braavos Capital.
Avec ces 250 millions de livres, Oxford veut accélérer le développement de spinouts, notamment celles qui souhaitent commercialiser des produits liés à la santé, aux sciences de la vie et à la Deep Tech. Outre la création de spin-offs, ces fonds devraient également permettre aux entreprises issues des labos d’Oxford University de pouvoir se développer et scaler beaucoup plus rapidement !
