Au début du mois de décembre, le Rectorat de Paris a fait une annonce « choc » : la fermeture de quatre classes préparatoires aux grandes écoles, dont celle de l’économique et commerciale voie générale du lycée Jacques Decour. Une décision peu surprenante qui s’inscrit dans la continuité d’autres fermetures de classes préparatoires à travers l’Hexagone, en raison notamment de la baisse des effectifs de la filière ces dernières années. En réponse à cette fermeture, le 21 décembre, le Bureau National des Étudiants en écoles de Management a publié un communiqué de presse pour appeler l’académie à discuter avec eux. On t’explique tout !
Les revendications du Bureau National des Étudiants en écoles de Management
Au-delà de ces fermetures, le rectorat souhaite réaffecter les ressources pour ouvrir trois nouvelles formations préparatoires :
- Une CPGE technologie et sciences industrielles
- Une CPGE économique et commerciale voie professionnelle
- Parcours préparatoire au professorat des écoles
Si le BNEM soutient l’ouverture de classes préparatoires, ce dernier explique qu’il « considère que ces ouvertures ne doivent pas se faire au détriment d’autres classes préparatoires ». Les classes préparatoires visées par ces fermetures sont celles qui contribuent à la diversité des CPGE dans l’Académie de Paris, qui en compte 338 et qui équilibrent la non-mixité sociale des meilleures formations de la capitale. Et pour cause, la classe préparatoire du lycée Jacques Decour compte près de 40% de boursiers.
Gratuite, ouverte à tous, pluridisciplinaire, la classe préparatoire reste un modèle de réussite en France. Pour preuve, près de 95% des étudiants qui intègrent une classe préparatoire obtiennent un Master, quel que soit leur parcours d’études, Grandes Écoles ou non. Ainsi, dans un communiqué de presse, le Bureau National des Étudiants a appelé l’Académie de Paris à « mettre en place un moratoire sur la fermeture des classes préparatoires visées et à engager des concertations avec les différentes parties prenantes, dont les principaux concernés, les étudiants ».
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