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Grenoble EM dénonce l’utilisation de GHB dans ses soirées étudiantes

Ces derniers jours, Grenoble EM a fait coulé beaucoup d’encre sur de nombreux médias comme Le Dauphiné ou BFM TV. Et pour cause ! Une enquête préliminaire est ouverte concernant l’éventuel usage de GHB lors de soirées étudiantes. L’école prend le problème à bras le corps et annonce des mesures fortes, tout en dénonçant ces pratiques.

Récemment, la lumière a été faite sur des événements qui se seraient déroulés lors de soirées étudiantes à Grenoble EM. De nombreux étudiants ont présenté le symptôme de perte de mémoire caractéristique du GHB, autrement appelée « drogue du violeur. » Toutefois, aucune plainte pour viol ou pour tentative de viol n’a été déposée jusqu’à aujourd’hui.

L’administration dénonce ces agissement. Grenoble EM a tout de même pris la décision de suspendre les SAT (soirées à ticket organisées généralement tous les jeudis par les associations de l’école) et l’ensemble des événements associatifs.

François Fiorina, DGA de Grenoble EM a publié un message sur Yammer [réseau social de GEM, NDLR] adressé aux étudiants : « L’école a effectué un signalement auprès du Procureur de la République de Grenoble sur des soupçons d’utilisation de GHB lors de soirées organisées par des associations. Celui-ci a ordonné une enquête confiée aux policiers de la direction départementale de la sécurité publique de Grenoble (DDSP). »

 

Une « tolérance zéro » de la part de l’administration de Grenoble EM

De telles circonstances ont poussé l’administration de l’école a prendre des décisions radicales et à annuler l’ensemble des événements festifs organisés par les associations et les étudiants. L’école adopte en effet une tolérance zéro en matière d’incidents impliquant le bien-être de ses étudiants.

Le DGA de l’école précise : « Malheureusement, la recrudescence du GHB en France est à déplorer à ce jour et nous ne pouvons prendre le risque d’exposer nos étudiants à des risques accrus de violences sexuelles et sexistes. Ceci est insupportable. Tous les acteurs de l’enseignement supérieur – grandes écoles et universités – et la société ont à ce titre la responsabilité de se saisir de la lutte contre ces fléaux pour multiplier les actions de prévention, protéger les victimes et proposer des solutions concrètes. Car « nul n’est à l’abri ». »

Loïck Roche et Jean-François Fiorina vont prendre la parole ce mercredi 3 novembre devant les étudiants pour échanger avec eux à ce sujet et se pencher sur les propositions des élèves. Le Procureur de la République de Grenoble participera également à cette intervention. Malheureusement, la direction de Grenoble EM ne souhaite communiquer qu’après du Dauphiné Libéré, le journal local, concernant cette affaire.

De leur côté, le BDE, ainsi que toutes les associations de Grenoble EM, ont débuté les négociations avec la direction pour trouver une solution afin de lever la suspension et ainsi organiser de nouveau des soirées.

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