L’Efrei a récemment annoncé travailler avec Microsoft et PwC France sur une formation des professionnels à différents enjeux de cybersécurité et plus particulièrement au sujet du Zero Trust. On t’explique tout ça !
C’est quoi l’Efrei ?
Au cas où tu ne connaitrais pas l’institution, l’Efrei est une école d’ingénieurs rattachée à Paris-Panthéon-Assas Université, qui forme notamment les experts du numérique. En activité depuis moins de 70 ans, elle dispense autant de formations pour des étudiants que pour des professionnels déjà sur le marché du travail.
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L’Efrei collabore avec Microsoft
C’est la grande nouveauté de l’annonce : l’école a tissé un partenariat assez intéressant avec l’entreprise Microsoft et le cabinet d’audit PwC France, deux entreprises spécialisées qui ont chacune une forte appétence pour les nouvelles technologies, pour mettre en place une formation sur le Zero Trust à destination de professionnels déjà en entreprise. L’objectif ? Leur permettre de saisir les enjeux en matière de cybersécurité et trouver des manières d’appliquer ces dispositions en matière de cybersécurité dans leur environnement professionnel.
L’objectif du partenariat est de faire dialoguer experts en cybersécurité et enseignants. L’idée est alors d’enrichir les offres de l’Efrei, tout en donnant au cabinet de conseil comme à la multinationale des retours concrets du terrain, informations riches pour leur développement.
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Comment fonctionne le Zero Trust que l’Efrei veut enseigner ?
Mais au fait, c’est quoi, le Zero Trust, si cher à l’école d’ingénieurs et à ses partenaires ? La réponse est quasiment transparente : aucun relâchement de la sécurité en interne. En général, les entreprises comme les intervenants en sécurité maintiennent au sein de l’entreprise une certaine confiance entre les appareils : l’idée est de compter sur les remparts qui entourent l’environnement de travail davantage que sur l’environnement en tant que tel.
Le Zero Trust diffère de toutes les autres méthodes de sécurité cyber sur ce point : on apprend en effet aux participants à segmenter les différentes parties de l’espace professionnel, en mettant des barrières à l’intérieur même de l’espace de travail, pour que la sécurité soit présente partout. Un enjeu de sensibilisation qui semble opportun, alors qu’une entreprise française sur deux confie avoir été ciblée par une cyberattaque. Ainsi, rendre le réseau interne des entreprises plus sécuritaire est un moyen pertinent de ne pas permettre un accès total à l’entreprise à la moindre faille de sécurité.
