A la sortie du lycée, les opportunités de partir étudier à l’étranger sont nombreuses. Mais il est très difficile de se lancer sans savoir en avance où mettre les pieds. Comment s’assurer du prestige d’une université ? De sa reconnaissance par ses pairs ? De la possibilité de travailler en France et à l’étranger avec un diplôme reconnu ?
Il est dès lors très tentant de se tourner vers le classique échange universitaire. Et les dispositifs ne manquent pas, à l’image des bourses Erasmus pour ceux qui désirent s’aventurer dans les pays de l’Espace Economique Européen, mais qui ne sont accessibles qu’à partir de la deuxième année de cursus universitaire. Depuis 1987, année de sa création, plus de 9 millions d’européens en ont bénéficié. En 2017, ce ne sont pas moins de 70 000 français qui ont profité du dispositif. Cette option est cependant risquée dans la mesure où rien ne garantit le prestige de l’université partenaire : les établissements du supérieur sont libres de s’associer avec des universités qui peuvent ne pas avoir une réputation d’excellence.
L’autre option est d’opter pour une immersion de 1 à 2 ans à l’étranger. Au-delà d’un simple échange, ce format plus long peut permettre d’obtenir le diplôme de l’université partenaire, et donc une reconnaissance à l’international des études ainsi effectuées. De plus, cette immersion peut ne pas se restreindre à l’Europe, mais aussi s’étendre à l’Asie, à l’Amérique du Nord et du Sud. C’est ce que propose notamment le CESEM, programme de NEOMA Business School, Grande Ecole de commerce bénéficiant de la triple-accréditation à l’instar du top 1% des écoles de commerce au monde.
Le CESEM, l’exemple d’un parcours immersif international
Ce programme en quatre ans après le bac propose depuis 45 ans à ses étudiants de bénéficier d’une immersion de deux ans à l’étranger et de disposer d’un double-diplôme avec 15 institutions partenaires dans le monde entier : ils reçoivent le Bachelor in International Business Management de NEOMA Business School ainsi que le bachelor de l’université partenaire.
Parmi ces partenaires figurent des universités très prestigieuses comme l’ICADE (Madrid), DCU (Dublin), la Funducao Getulio Vargas (la meilleure école de commerce du Brésil, l’une des toutes meilleures en Amérique latine), Nagoya au Japon ou encore UIBE à Pékin. L’avantage d’un tel programme immersif est que les débutants en italien, russe, portugais, chinois ou japonais peuvent choisir d’expérimenter la vie étudiante dans ces pays, alors que la maîtrise de la langue est souvent obligatoire dans le cadre d’un programme d’échange, plus court.
Il n’est pas obligatoire d’ailleurs d’aller au bout du monde pour pratiquer ces langues : le programme ne compte pas moins 43 nationalités. International at home.
Le choix d’un programme immersif international ne prive pas pour autant les étudiants de l’opportunité de profiter de la vie associative qu’offre une Grande Ecole de commerce comme NEOMA BS : ils peuvent ainsi participer aux grands événements de l’école comme le Challenge Ecricome, la comédie musicale, le derby, etc.
« Le CESEM m’a appris le partage, la patience, et l’indépendance. Je ne saurais pas dire si c’est l’international ou la Chine particulièrement, mais pour sûr, aller vivre aussi loin à 20 ans ça fait grandir. Le fait de s’expatrier c’est découvrir une nouvelle culture et un nouveau pays, mais c’est aussi se découvrir soit même en dehors de sa zone de confort, loin de ses repères. Je m’en rends compte aujourd’hui en entreprise, ma capacité d’adaptation est ma force. » Maud M., diplômée 2017 du cycle franco-chinois.
Quant au côté professionnel, les étudiants plongent très vite dans le grand bain du monde des affaires : ils effectuent un stage de six mois dès la fin de la première année. Cette prise de maturité leur permet de prendre du recul dans la construction des fondations de leurs carrières… éminemment internationales. Quoi de mieux que de passer un an ou deux à l’étranger pour avoir le temps de trouver un stage ?
Il n’est donc guère étonnant que parmi ceux qui choisissent de travailler, 94% trouvent un emploi en moins de 3 mois et qu’un record de 73% d’entre eux débutent leur carrière à l’international, avec des postes prestigieux tels que :
- Associate Account Strategist chez Google à Dublin ;
- Digital Assistant Manager, talent acquisition chez L’Oréal au Royaume-Uni ;
- Auditeur chez PwC en Belgique ;
- Assistant to the CFO chez EDF en Chine ;
- Finance Controller chez Ferrari à Paris ;
- Demand Planner chez LVMH à Milan ;
- Executive Assistant chez Lundgaard Jensen (cabinet d’avocat) au Brésil.
Mais certains choisissent de poursuivre leurs études. Un bachelor comme le CESEM permet d’intégrer les meilleurs Masters en France ou à l’étranger, au sein des Mastères Spécialisés ou Masters of Science de NEOMA BS, dans les universités partenaires du programme, mais aussi dans d’autres écoles très prestigieuses.
D’après LinkedIn, une partie des 2500 diplômés ont ainsi poursuivi à LSE (au nombre de 30), INSEAD (44), Harvard (15), HEC Paris (48), Wharton (9), ESSEC (69) ou encore London Business School (21).
Alors comment trancher ?
In fine, c’est l’appétence et l’envie de s’exposer au quotidien à un environnement international qui fera pencher la balance d’un côté ou de l’autre. L’échange présente l’avantage de ne pas trop s’engager sur une carrière internationale, au risque de se constituer un profil franco-français tandis que le programme immersif requiert une réelle envie de bouger à l’étranger.