Récemment, le groupe AgroParisTech, école d’ingénieurs rattachée à l’Université Paris-Saclay se concentrant sur l’agronomie, a annoncé se lancer dans son premier bilan des émissions de gaz à effet de serre (BEGES). Implications, futur… Business Cool t’explique tout !
La petite histoire d’AgroParisTech
Géré sous tutelle du ministère de l’Agriculture, AgroParisTech (Institut National des Sciences et Industries du Vivant et de l’Environnement) est un établissement né en 2007 de la fusion de trois établissements différents, dont l’ambition est de permettre de mieux répondre aux enjeux du XXIe siècle. Ses spécialistes doivent donc adresser tous les problèmes de développement durable à une échelle mondiale.
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À quoi sert le BEGES pour AgroParisTech ?
Réparti dans 7 villes différentes, allant de Palaiseau (Essonne) à Kourou (Guyane), l’établissement est assez logiquement un émetteur relativement conséquent de gaz à effet de serre, raison pour laquelle, dans un souci d’exemplarité, l’institution s’est lancée dans la mesure de son propre BEGES (Bilan des Emissions de Gaz à Effet de Serre). Concrètement, l’objectif sera de calculer l’ensemble des émissions de l’institution avant d’en diffuser les résultats.
Un outil de mesure qui a récemment évolué : l’année dernière, le ministère de la Transition énergétique a décidé d’étendre le périmètre des BEGES aux émissions indirectes. C’est donc dans un travail approfondi que s’est lancée l’institution AgroParisTech, qui peut être riche en enseignements pour l’université. Ayant plus de lisibilité, ses experts pourront en effet éventuellement tirer profit de cet état de fait pour questionner l’organisation globale de leur établissement et trouver des solutions innovantes en matière de développement durable.
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L’objectif d’exemplarité du BEGES d’AgroParisTech
De la même manière, pareille initiative permettra probablement d’inculquer aux futurs diplômés une nouvelle manière d’appréhender ces questions. Interrogée sur le sujet, Hélène Bluteau, directrice de l’évolution et de la RSE, explique que « le BEGES est une étape importante pour comprendre notre impact environnemental et nous permettre de prendre des mesures concrètes pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre. Ce travail nous permettra également de valoriser les bonnes pratiques déjà en cours au sein de notre établissement, comme le projet Grignon Énergie Positive à la ferme expérimentale ou encore le campus expérimental de Montpellier. » Permettant à la fois de valoriser ce qui existe déjà et sensibiliser à des problématiques pas encore identifiées, inculquer l’exemplarité semble un enjeu majeur porté par AgroParisTech
Pour plus d’infos, retrouve le communiqué d’AgroParisTech ici.