Ce jeudi 16 septembre, Renault a annoncé un plan de structuration qui prévoit le départ de 2 000 salariés en France et l’embauche de 2 500 nouvelles recrues d’ici 2024. Les négociations avec les syndicats ont d’ores et déjà débuté en vue d’un « accord social triennal ».
Le constructeur automobile « envisage la production de neuf nouveaux véhicules en France à horizon 2025, dont une majorité 100% électrique et réaffirme sa volonté de positionner la France au cœur de ses activités industrielles et de recherche et développement, des technologies d’avenir ». Ainsi, pour satisfaire ses ambitions françaises, Renault souhaite recruter de nouveaux collaborateurs.
Outre la création nette de 500 emplois, Renault envisage d’assurer un cadre d’évolution épanouissant à ses salariés, grâce à 10 000 formations et reconversions sur l’ensemble des métiers.
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Renault : Un début de négociations avec les syndicats
Renault a lancé ce jeudi 16 septembre des négociations avec les syndicats en vue d’un « accord social triennal » 2022/2024. Le groupe entend faire partir 2 000 salariés sur cette période en France, tout en recrutant 2 500 personnes.
Les négociations entre Renault et les syndicats vont se poursuivre jusqu’à la fin de l’année. Mariette Rih, déléguée FO, a annoncé : « Pour l’instant, on ne sait pas encore comment seront réalisés les départs. Mais les annonces faites vont dans le bon sens pour l’empreinte industrielle de Renault en France. »
La CFDT (Confédération française démocratique du travail) n’acceptera aucun licenciement sec. « Le projet présenté est ambitieux, c’est positif, mais le point noir, c’est l’ingénierie avec de nouvelles suppressions de postes », a pointé du doigt Jean-François Nanda, délégué CFDT, qui exige un étalement des départs « sur la période de l’accord ».
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Renault : L’ingénierie et les fonctions support en danger
L’ingénierie et les fonctions support sont les principaux touchés par la restructuration de Renault, dans le cadre du plan d’économies détaillé en mai 2020. Sur les 4 600 suppressions d’emplois annoncées pour la France (parmi 15 000 suppressions au total dans le monde), 1 500 concerneraient l’ingénierie et 1 000 les fonctions support.
En ce qui concerne les recrutements en ingénieur, la direction prévoit 400 recrutements sur de nouvelles compétences clés, comme les data sciences ou la chimie des batteries, ainsi que 3 000 formations ou reconversions. Dans les fonctions support, il y aurait 400 départs, 100 recrutements de « compétences clés » et 2 000 formations ou reconversions.
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