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Un premier pas vers la régulation de l’IA réalisé par les États-Unis

Pour la première fois, Joe Biden s’attaque à l’intelligence artificielle ! En effet, fin octobre, le président des États-Unis d’Amérique a signé un décret marquant un premier pas vers la régulation de l’intelligence artificielle. Sécurité, droits des travailleurs, données personnelles – les sujets sont nombreux. On t’explique tout !

 

Alors que l’IA se démocratise de plus en plus dans nos vies, la Maison-Blanche, et plus particulièrement Joe Biden, viennent d’établir des directives clés afin d’encadrer cette nouvelle technologie. Ainsi, le président des États-Unis vient de signer un décret qui a pour vocation d’imposer aux géants de la Tech des tests de sécurité des plus drastiques.

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Protéger les citoyens des risques de l’IA

Joe Biden souhaite « protéger les Américains des risques potentiels des systèmes d’IA« . Et pour cause, ce dernier s’est lui-même fait avoir par une vidéo de lui créée de toutes pièces grâce à l’intelligence artificielle, un phénomène aussi appelé deepfake. En effet, il explique : « Je me suis demandé quand est-ce que j’ai bien pu dire ça ? » avant de se rendre compte que l’IA pouvait également être utilisée pour arnaquer des personnes. Ce n’est pas tout, l’ingénierie par l’IA pose également des risques « chimiques, biologiques, radiologiques, nucléaires et pour la cybersécurité« , a expliqué la Maison Blanche.

Ainsi, les entreprises qui développent les systèmes d’IA devront maintenant partager les résultats de leurs tests de sûreté. Des tests qui, avec le temps, devront être standardisés. Par la suite, ces tests seront collectés puis analysés par une nouvelle agence fédérale créée pour l’occasion : le Bureau pour la Sûreté et la Sécurité de l’IA.

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Qu’en est-il des données personnelles ?

Le récent décret de l’administration Biden souligne ainsi les différents risques pour les données personnelles de l’intelligence artificielle. Et pour cause, l’IA facilite l’extraction de données, incitant à une exploitation accrue. Pour contrer cela, les États-Unis prévoient des outils pour détecter les contenus générés par l’IA, notamment la mise en place d’un label obligatoire « généré par l’IA » pour assurer la transparence en ligne.

De plus, Joe Biden en appelle également au Congrès pour créer une loi sur la confidentialité des données, inspirée du RGPD européen, visant à renforcer la protection des citoyens. Bien que le décret donne des orientations, il n’a pas force de loi. En effet, ce décret dirige seulement l’action du gouvernement fédéral et, sans l’appui du Congrès, le chemin vers une législation claire.

 

L’impact de l’IA sur les emplois

L’administration Biden s’inquiète des répercussions de l’IA sur l’emploi, reconnaissant le double visage de cette technologie : promesse de productivité, mais aussi menace de surveillance excessive sur le lieu de travail et de suppressions d’emplois. Pour atténuer ces effets, un décret envisage la création d’une charte de bonnes pratiques professionnelles. Le président attend également un rapport détaillé sur l’impact potentiel de l’IA sur le marché du travail, préparant ainsi des mesures d’accompagnement et de soutien pour les travailleurs affectés.

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