Lydia fait désormais partie du cercle très fermé des licornes ! 2021 restera une année historique pour la French Tech qui a vu le nombre de ses licornes grimper à une vitesse vertigineuse. Lydia ne fait pas exception à cette règle. En effet, grâce à une levée de fonds de 103 millions de dollars, la fintech devient la 22e licorne française.
Lydia est devenue en quelques années une application incontournable pour les étudiants. L’expression « Je te fais un Lydia » est même entrée dans le langage courant de la jeune génération..Grâce à sa célèbre fonctionnalité de remboursement simplifié entre particuliers, mais aussi sa volonté de devenir une super-app très complète, Lydia a réussi à lever 103 millions de dollars auprès des investissements Accel, Tencent, Founders Future et, selon les informations des Echos, le fonds britannique Hedosophia.
« On a de grandes ambitions à l’échelle européenne. On vise d’être le compte courant de 10 millions d’européens d’ici 2025 », explique, sur le plateau de Good Morning Business ce mercredi 7 décembre, Antoine Porte, cofondateur de la startup. Lydia peut se réjouir aujourd’hui de compter à son actif un peu plus de 5 millions de clients, principalement en France. C’est 1,2 million de plus qu’il y a un an.
Pour découvrir l’histoire de cette licorne, nous t’invitons à écouter notre podcast avec Cyril Chiche !
Lydia licorne : Quand levée de fonds rime avec embauches
Une levée de fonds est généralement suivie par une croissance interne. Lydia prend la décision d’agrandir ses équipes et de recruter en masse. Le cofondateur de la nouvelle licorne explique ses grandes ambitions : « On deviendrait l’un des plus grands acteurs bancaires en Europe. Pour y arriver, il va falloir qu’on embauche et c’est à ça que vont servir principalement ces nouveaux capitaux : 800 personnes dans les trois prochaines années dans nos nouveaux bureaux, des ingénieurs, des conseillers pour accompagner nos utilisateurs au quotidien. »
Qu’en est-il des prochaines étapes pour la licorne ? Lydia a pour ambition de s’introduire en bourse. Antoine Porte indique : « Je l’espère, je le souhaite. En France, aux Etats-Unis ? Tout est possible ». Ce n’est donc que le début pour Lydia !
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Lydia : une diversification des offres pour une rentabilité assurée ?
Lydia fait face à un grand dilemme : la gratuité de ses services lui coûte de l’argent et fait que la startup n’est toujours pas rentable. Cependant, dans notre podcast, Cyril chiche assurait que la rentabilité serait bientôt là pour Lydia. Pour répondre à cette problématique, l’entreprise a diversifié son portefeuille de services : microcrédit, épargne, carte bancaire avec compte courant ou encore, tout récemment, trading (actions, ETF, cryptomonnaies et métaux précieux). Grâce à cette diversification, Lydia prélève des commissions pour facturer un abonnement pour les comptes premium.
Lydia agrandit également le cercle de ses partenaires. La grande partie de ses services a été créée en collaboration avec d’autres acteurs de monde bancaire, à l’image de Bitpanda, une plateforme autrichienne, pour le trading ou encore Floa Bank, pour le microcrédit.