Il y a quelques jours, l’entreprise suédoise Spotify a annoncé qu’elle procéderait à une nouvelle réduction de ses effectifs. En effet, la plateforme de streaming s’apprête à réaliser une troisième vague de licenciements en seulement un an. Dans une lettre adressée à ses employés, le patron de Spotify a indiqué qu’environ 17% des salariés devraient être licenciés, soit près de 1 500 personnes.
Un nouveau plan de licenciement est prévu pour Spotify qui a pourtant signé une très belle année 2022 et 2023. « Je suis conscient que pour beaucoup, une réduction de cette ampleur peut paraître surprenante compte tenu du récent rapport positif sur les bénéfices et de nos performances », a indiqué le DG Daniel EK, dans une lettre aux salariés consultée par l’AFP.
Spotify : de licenciement en licenciement
À travers ces nouveaux licenciements et dans un contexte de ralentissement de la croissance économique, l’entreprise suédoise espère ainsi diminuer ses coûts. En effet, le patron de Spotify a expliqué que ces licenciements doivent permettre « d’aligner Spotify sur nos objectifs futurs et de s’assurer que nous sommes bien dimensionnés pour les défis à venir ». Il faut dire que l’entreprise est coutumière des faits. Et pour cause, il s’agit de la troisième vague de licenciements en moins d’un an, puisque le groupe a déjà supprimé 600 postes en janvier et 200 de plus en juin.
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Des coûts toujours plus importants pour Spotify
Depuis sa création, Spotify n’a cessé d’investir dans l’objectif d’alimenter sa croissance, notamment en s’implantant sur de nouveaux marchés, puis par la suite en proposant des contenus exclusifs tels que des podcasts. Daniel EK explique : « Spotify a profité de l’opportunité offerte par un capital à moindre coût et a investi de manière significative dans l’expansion de l’équipe, l’amélioration du contenu, le marketing et les nouveaux marchés verticaux ». Problème ? Malgré de récents « efforts » pour tenter de réduire les coûts, le numéro un mondial du streaming compte encore aujourd’hui une structure de coûts trop importante pour réaliser ses objectifs.
Ainsi, l’entreprise qui comptait environ 3 000 salariés en 2017, puis près de 10 000 en 2022, a décidé de supprimer 1 500 nouveaux postes. Et pour cause, l’entreprise n’a jamais réalisé de bénéfice net sur l’ensemble de l’année.
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