Ce cher mémoire de fin d’études… pour certain un vague souvenir ou un projet futur, pour d’autres une dure réalité.
Alors oui, le mémoire n’est pas vraiment une franche partie de rigolade, cela demande du travail et de l’implication, c’est pourquoi il est facile de tomber dans les travers de la facilité et opter pour un n-ième cas d’étude Michelin ou Carrefour, dont toutes les analyses PESTEL et SWOT inondent interne ou encore axer son mémoire sur la blockchain, les crypto-monnaies ou l’ubérisation de tel secteur, sujets qui pullulent ces dernières années.
Mais pour d’autres, comme les auteurs qui sont cités ci-dessous, le sujet de mémoire apparaît comme une opportunité : l’opportunité de s’exprimer et de montrer ses convictions ou ses passions.
Un thèse sur Superman, pour le seul plaisir de pouvoir citer Lex Luthor en introduction
Titre : Does Clark Kent tweet ? Structure, Agency and Materiality in Institutional Theory.
Auteur : Patrick Lâm Lê (HEC 2015)
Extrait : “In a world that cultivates digital narcissistic individuality, you have to let your ego fall away. Because the world is not about each of us, it’s about all of us.” Lex Luthor (Justice League #35)
Twitter et Game of Thrones : le sujet de mémoire idéal ?
Auteur : Fernand Coloos (CELSA 2017)
Extrait : « Enfin, en dernier ressort de l’édification de ce pouvoir de pouvoir-écrire, l’écriture de spoilers ne saurait se déployer sans une connaissance préalable de l’intrigue et c’est bien là que se fonde l’existence même des spoilers et toute la valorisation de son auteur qui en découle. »
Celle qui voulait répondre à la question que tout le monde se pose
Auteur : Claire Garnier (HEC 2014)
Extrait : « Ce travail de thèse est né de mon envie et de mon besoin de comprendre la vie en entreprise et en particulier l’engagement professionnel total qui pousse hommes et femmes à tout sacrifier pour réussir. »
Les applications de rencontre : vaste sujet
Titre : Les pratiques conversationnelles sur des applications de rencontres entre hommes homosexuels
Auteur : Grigory Kunichkin (Université Grenoble Alpes 2018)
Extrait : « Les exemples d’interactions verbales qui ont eu lieu sur les trois applications en question sont transcrits avec l’orthographe originale, c’est-à-dire que même les fautes de grammaire, les fautes de frappe ou autres formes d’écarts par rapport aux normes grammaticales du français et de l’italien sont maintenues dans la transcription. Ainsi trouve-t-on les formes verbales comme tu aim, tu et, tu vient, tu cherche ; les fautes de frappe j’imaguine, exactzment , je revois (au lieu de je reçois); les écritures simplifiées tou (au lieu de tout), bo (pour beau), cho (pour chaud), a (comme la préposition à), ou (au lieu de l’adverbe où), t monte combien (pour tu es monté combien ?). »
Le pornfood, un sujet dans l’ère du temps
Auteur : Héloïse Cugnod (CELSA 2017)
Extrait : « Avec plus de 130 000 000 mentions, le hashtag # foodporn représente l’un des plus importants hashtags en termes de volume associé à la nourriture sur les réseaux sociaux, notamment Instagram. A quoi fait-il référence et d’où remonte son origine ? On attribue l’origine de ce terme à la journaliste et féministe Rosalind Coward dans Female Desire qui, en 1984, emploie ce terme pour dénoncer la publicité qui, selon elle, utilise ce qu’elle croit être le désir féminin pour augmenter les ventes. Le terme a été maintes fois repris depuis, notamment pour désigner des publicités alléchantes. »
Et toi, c’est quoi ton sujet de mémoire ?
Si toi aussi, lors de l’élaboration de ton mémoire ou de ta thèse, tu as décidé d’opter pour un sujet un peu décalé ou si tu as mené un projet de groupe à la thématique un peu loufouque, n’hésite pas à candidater pour le BC100 !
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