HEC Montréal attire chaque année des étudiantes et étudiants du monde entier, notamment d’Europe et d’Afrique. Cette école cosmopolite, installée dans une terre d’accueil, est largement ouverte sur l’international. Son objectif ? Permettre de se former au cœur d’un des plus grands hubs de la planète, Montréal !
L’international est au cœur de la culture canadienne et donc de HEC Montréal qui accueille un grand nombre d’étudiantes et d’étudiants hors Canada. Alors que le Bureau International – Europe (BIE) de l’École fête ses 20 ans, Federico Pasin, directeur de HEC Montréal, revient sur la politique internationale, mais aussi sur tous les atouts qu’offre l’école de management canadienne.
La stratégie internationale de HEC Montréal
HEC Montréal fête les 20 ans du BIE. Pourquoi avoir créé ce bureau en 2002 ?
Nous voulions un point d’ancrage en Europe et avons choisi Paris dès 2002, pour son importance stratégique. Le BIE devait d’abord servir à recruter mais aussi accroître notre visibilité et image de marque. Avec le temps, d’autres missions se sont ajoutées à celles initiales.
Aujourd’hui, le BIE anime aussi le réseau des diplômés et diplômées qui compte 10 000 membres répartis à travers l’Europe. Grâce au service carrières du BIE, nous accompagnons la communauté étudiante et diplômée en recherche de stage et d’emploi sur le continent européen.
Enfin, nous collaborons avec nos partenaires académiques européens pour consolider notre programme d’échanges et développer les doubles diplômes.
Ce bureau européen témoigne de la stratégie d’internationalisation de HEC Montréal. Comment décrivez-vous vos ambitions en la matière ?
Le Canada est une terre d’accueil et notre École attire des talents du monde entier.
HEC Montréal fait partie des écoles détenant les trois agréments prestigieux dans le monde. Nous sommes un tremplin pour celles et ceux qui aspirent à une carrière à l’international.
Les perspectives professionnelles sont nombreuses notamment à Montréal et nous voulons faciliter l’insertion de nos diplômés et diplômées sur le marché du travail canadien s’ils souhaitent rester.
Le contexte multiculturel de HEC Montréal est une richesse importante pour former de futurs leaders responsables, résilients et citoyens du monde.
Parcours trilingues et doubles diplômes : l’expérience internationale
HEC Montréal c’est aussi le plus grand programme d’échanges internationaux du Canada et des doubles diplômes. Que propose l’École sur le sujet ?
Nous proposons en effet le plus grand programme d’échanges du Canada avec 195 partenaires à forte valeur ajoutée, répartis dans 56 pays. Par exemple, une étudiante française vient faire ses études à Montréal, et c’est déjà une expérience internationale, et pendant ses études, elle peut repartir au Chili, en Australie, en Corée du Sud ou ailleurs. Cela permet de construire des parcours incroyables !
Au-delà des échanges, nous avons noué des partenariats solides avec des institutions expertes sur leurs sujets. Nous proposons plusieurs doubles diplômes dont un avec l’Université Bocconi en Italie ayant une forte expertise en finance, mais aussi en Australie, avec l’Université de Melbourne. Nous avons également un double diplôme avec l’ESCP, emlyon, ainsi qu’avec SKEMA.
D’autres doubles diplômes sont en cours de signature pour de nouvelles opportunités, toujours avec des partenaires prestigieux.
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Vous êtes les seuls au Canada à proposer un parcours trilingue BAA (français, anglais, espagnol). Pouvez-vous nous en dire plus ?
C’est un programme unique en son genre qui s’adresse avant tout à celles et ceux qui maîtrisent déjà ces langues. Certains cours sont dispensés en anglais au premier semestre puis en espagnol au deuxième semestre. Le parcours trilingue est fait pour celles et ceux qui aiment les défis. Il est exigeant, mais présente une forte internationalisation. Par exemple une personne qui est un peu moins à l’aise en espagnol ira en échange en Amérique du Sud pour consolider ses acquis linguistiques.
Ce parcours permet de sortir de sa zone de confort. Il forme des leaders ouverts, empathiques et fortement tournés vers l’international.
Le recrutement des professeures et professeurs issus de l’international
L’international, passe aussi par le recrutement de professeures et professeurs de tous horizons. Pourquoi est-ce important ?
La moitié du corps professoral est issue de l’international. Cela apporte une vraie richesse pour l’École et sa communauté étudiante. Cette diversité culturelle enrichit aussi, bien sûr, les cours et les échanges. Les professeures et professeurs non-francophones sont accompagnés, soutenus dans leur intégration et leur francisation. Ils peuvent commencer par enseigner dans leur langue maternelle, dans nos programmes bilingues et trilingues, puis, par la suite, doivent aussi enseigner en français. C’est la langue qui nous relie.
À HEC Montréal, nous avons fait d’énormes avancées en termes de diversité de recrutement du corps professoral : 50,6% des membres sont issus de l’international. Nous souhaitons maintenir un corps professoral de haut niveau et accroître le rayonnement de nos activités de recherche en particulier dans les domaines qui répondent aux enjeux de la société. Nos expertes et experts se penchent par exemple sur la transformation numérique, l’IA, la transition énergétique, la responsabilité sociale d’entreprise (RSE) et intègrent dans leurs cours les derniers résultats de leurs recherches.