Après l’ouverture de la plateforme Parcoursup le 10 décembre dernier et la clôture des inscriptions le 14 mars, les futurs bacheliers s’apprêtent à vivre un autre temps fort ce mercredi : le début de la phase d’admission, à partir de 19h00. Cette dernière s’achèvera le 19 juillet, tandis qu’elle avait couru jusqu’au 5 septembre en 2018. Les élèves ne pourront d’abord que consulter leurs résultats pendant quelques heures sans rien indiquer, en raison de l’afflux sur le site anticipé par le ministère.
Ils ont ensuite jusqu’au 19 mai pour accepter, refuser ou placer une proposition en attente. Ce délai passe de quatre à trois jours à partir du 20 mai. A noter également que du 17 au 24 juin, pendant les épreuves du bac, la procédure sera suspendue pour laisser les élèves se focaliser sur cette échéance.
Un nombre de formations et de candidatures en hausse par rapport à 2018
Après une première année très compliquée pendant laquelle les ministres de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur, respectivement monsieur Jean-Michel Blanquer et madame Frédérique Vidal, ont défendu bec et ongle la plateforme qui s’est substituée à APB, 2019 se présente sous de meilleurs hospices à l’heure du premier bilan.
D’abord, le nombre de formations proposées sur la plateforme a atteint la barre des 14 500, soit une hausse d’environ 12% par rapport à l’année dernière. Mécaniquement, le nombre de vœux exprimés a lui aussi considérablement augmenté. Si le nombre de candidats ayant exprimé au moins un vœu sur Parcoursup, qui s’élève à 639 905 cette année, est relativement stable par rapport à 2018, le nombre de vœux moyen exprimé par candidat a lui bondi de 7,4 à 8,1.
La grande majorité des formations enregistre ainsi une hausse du nombre de candidatures, à l’instar des licences à l’université (+14%) qui représentent la moitié des vœux formulés par les lycéens en filière générale. Néanmoins, cela ne signifie donc pas que ces formations auront in fine davantage d’étudiants à la rentrée prochaine.
Les écoles de commerce et Parcoursup
Après une baisse marquée du nombre d’inscrits aux concours BCE et Ecricome ainsi que des « bizuths » de premier année, les classes préparatoires économiques et commerciales, qui ont vocation à offrir à leurs étudiants l’opportunité d’intégrer les meilleures écoles de commerce françaises, espèrent reprendre du poil de la bête cette année.
Quant aux formations directement accessibles après le bac, la plupart d’entre elles gèrent leur processus de sélection de d’intégration indépendamment de Parcoursup. Néanmoins, le ministère tente de rallier ces formations au dispositif, afin que celui-ci puisse constituer l’outil d’orientation le plus complet possible. C’est ainsi qu’Atout+3, un concours qui regroupe les bachelors de huit grandes écoles de management, a rejoint Parcoursup cette année. Pari gagnant ? L’avenir nous le dira !