Ce 3 avril, Montpellier Business School a tenu sa première conférence de presse parisienne depuis 2020. Devant un parterre fourni de journalistes, le Directeur Général de l’école, Bruno Ducasse, et André Deljarry, président de la CCI de l’Hérault, ont listé les grands axes stratégiques et les enjeux qui occupent actuellement la business school.
MBS s’implante à Paris
C’est la grande annonce de ce point presse : l’école montpelliéraine rejoint la cohorte de Grandes Écoles qui possèdent une implantation en propre à Paris. Ses nouveaux locaux, situés dans le 5e arrondissement de Paris et qu’elle partage avec NY University, boulevard Saint-Germain, constituent un véritable tournant stratégique pour l’école. “Nous voudrions commencer à 50 étudiants à la rentrée, et monter à 500 étudiants dans les cinq années à venir. Si on atteint cet objectif, il faudra d’ailleurs changer de locaux.”. Pour le moment, l’école commence modestement avec 250m² et sur des programmes qui ne sont pas encore gradés, en attendant de structurer l’offre.
“Les deux enjeux majeurs pour nous au travers de cette implantation, c’est l’alternance bien sûr, mais aussi le développement de notre offre en bachelor à Paris. 45% du marché se trouve à Paris, avec des étudiants franciliens qui ont tendance à rester dans leur région d’origine.” Précise Bruno Ducasse. L’attractivité de Paris auprès d’un public étranger est aussi un atout mis en avant par la direction de l’école.
À Montpellier, la construction du nouveau campus “Anima”
Initié il y a déjà plusieurs années, le projet de nouveau campus à Montpellier suit son cours : ce dernier, situé dans un nouveau quartier au sud de la ville, s’étendra sur près de 30 hectares. Le nom du campus, “Anima” fait référence ici à l’âme, au souffle, et se veut être un lieu de vie privilégié pour les étudiants. Malgré sa taille (plus de 30 000m²), le bâtiment a été conçu pour maximiser son efficacité énergétique et la gestion de l’eau et des déchets.
Plus de 100 millions d’euros ont ainsi été investis pour ce nouveau campus, dont les retombées économiques pour la région ont été estimées autour de 300 millions d’euros.
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À mi-parcours, des indicateurs de recrutement dans le vert
Pour le recrutement post-bac, l’école a enregistré 15% de candidatures supplémentaires, tandis que les candidatures prépas sont en légère augmentation via la banque d’épreuves ECRICOME. “Nous recrutons 300 étudiants issus de classes prépas, et cela reste pour nous un levier de recrutement essentiel sur lequel nous continuons de compter”, assure Bruno Ducasse. Les chiffres de tremplin ne sont eux pas encore connus.
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Les autres annonces de MBS
Cette année, l’école va lancer un nouveau MSc banque, proposé en alternance sur deux années. MBS compte ainsi capitaliser sur son expertise et son savoir-faire dans le secteur bancaire. L’idée est d’amener les apprenants à pouvoir obtenir des postes de gestionnaires de portefeuille, consultant financier, etc. C’est le premier MSc proposé par l’école 100% finançable via l’alternance.
Sur le plan international, un projet d’implantation à l’étranger, encore embryonnaire, a été évoqué par Bruno Ducasse : “Ce n’est pas aujourd’hui que je vous dirai où nous allons nous implanter, mais le projet avance.”