HEC Paris annonce la création d’HOPES, une initiative visant à former gratuitement 10 000 femmes et jeunes adultes à l’entrepreneuriat social d’ici 2030. Un projet appuyé par la Fondation Bettencourt Schueller, et centré sur les publics éloignés de l’emploi et de la formation.
Un nouveau dispositif pour renforcer l’inclusion par l’entrepreneuriat
HEC Paris a dévoilé début avril un nouveau programme baptisé HOPES, acronyme de HEC Ouvre la Porte à l’Entrepreneuriat Social. Ce dispositif ambitionne de sensibiliser et former plus de 10 000 femmes et jeunes adultes âgés de 18 à 25 ans à l’entrepreneuriat social, en métropole comme dans les Outre-mer, d’ici cinq ans. Soutenu par la Fondation Bettencourt Schueller, ce projet s’inscrit dans une volonté de renforcer l’impact social des activités d’entrepreneuriat menées par l’école. L’objectif affiché est de mesurer l’efficacité de ces démarches en matière d’inclusion, avec la perspective de les structurer durablement.
HOPES repose sur deux axes. Le premier est l’extension du programme HEC Stand Up, déjà existant, qui accompagne gratuitement des femmes souhaitant entreprendre, quel que soit leur profil. Depuis 2019, près de 4 500 femmes en situation de vulnérabilité (précarité économique, isolement géographique, difficultés d’accès à l’emploi) ont suivi ce programme. Le second volet, prévu pour le printemps 2025, s’adresse à des jeunes adultes de 18 à 25 ans, ni en emploi, ni en formation, ni en études, et en priorité issus des quartiers populaires. Il visera à développer chez eux des compétences entrepreneuriales et à les aider à surmonter les freins à l’action.
Un projet inscrit dans la stratégie de l’Institut de l’Entrepreneuriat d’HEC
Le programme HOPES s’appuie sur le Centre d’Entrepreneuriat Social d’HEC Paris, rattaché à l’Institut de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation (IEI). Ce centre accompagne déjà des porteurs de projets à différents stades de développement. En 2024, l’IEI a soutenu 599 startups, dont 38 % fondées ou cofondées par des femmes. Sur les cinq dernières années, les startups issues de cet écosystème ont levé 16,5 milliards d’euros. D’après l’école, 27 % des licornes françaises encore actives ont été créées par des alumni d’HEC.
