En regardant le classement international des meilleurs MBA 2018 du Financial Times, force est de constater que certaines Business Schools américaines se maintiennent dans le haut du panier. Que ce soit Stanford, Harvard, Columbia ou le MIT, ces noms ne vous sont pas inconnus. Qu’est-ce qui les différencie donc de nos écoles de commerces françaises ?
Tout d’abord, pour mieux comprendre ce duel de choc, on t’invite à regarder la première partie
1 – Les associations
Ce tout premier point est de taille. Si les associations des écoles de commerce sont nombreuses et importantes, celles des business schools américaines constituent un réel enjeu pour en devenir membre.
D’autant plus qu’il y a différents types d’associations à proprement parler : les « societies » dans lesquelles on peut retrouver des étudiants partageant des goûts communs pour certaines activités (football, échecs…) ou bien les fameuses « fraternités » ou « sororités » telles que Delta Kappa Epsilon ou encore Alpha Delta Phi. Ces dernières permettent aux étudiants de se créer rapidement un réseau professionnel. Très anciennes, la plupart des fraternités repose sur une sélection accrue des membres et un réseau d’alumnis conséquent, comportant chefs d’entreprise ou même politiques. En général, ces groupes cultivent le secret quant à leurs membres ou leurs activités. Mais attention, ces organisations, souvent très privées, recrutent leurs nouveaux membres par des rituels initiatiques à la limite du bizutage, ce qui peut en faire des associations redoutées.
2 – Les activités
Même si les societies permettent de pratiquer de nombreuses activités, elles cherchent avant tout à mettre en relation des étudiants partageant une même passion. Sinon, sur les campus, les business schools américaines proposent un large panel de sports et d’autres activités en tout genre. Il faut savoir que les business schools sont généralement des universités proposant des études de business et management (cf partie 1), ainsi, les équipes sportives sont avant tout universitaires et réunissent donc des étudiants de toutes les filières. Ces équipes universitaires s’affrontent alors toute l’année avec une ferveur sans égal derrière elles, car chacune possède une réelle identité : logo, devise, couleurs…
Enfin, avec le principe de campus, les universités mettent à disposition de nombreuses infrastructures pour pouvoir pratiquer de nombreux sports: des salles de gym, des terrains de tennis, football américain et autres. Ainsi, pratiquer une activité sportive n’est pas forcément liée à une association, et les étudiants peuvent s’entraîner ou pratiquer du sport pour leur simple loisir.
3 – Les campus
Probablement une des plus grandes différences avec les écoles de commerce françaises. En effet, les business schools américaines se trouvent très souvent sur des campus, constituant une réelle ville à part entière. En plus des infrastructures sportives, on y retrouve les logements, mais aussi une supérette, des restaurants, et même un centre médical. Ainsi, les étudiants peuvent vivre en totale autarcie. Toutefois, les campus sont parfois tellement grands qu’il vaut mieux avoir une carte du site pour se repérer.
4 – Les relations avec les entreprises
Les business schools américaines entretiennent une relation très étroite avec les entreprises, car elles sont extrêmement dépendantes d’elles. En effet, de nombreuses universités reçoivent des contributions des entreprises pour financer les projets de recherche ou encore une forme de « taxe d’apprentissage » à l’américaine. L’objectif de ces companies n’est pas bien compliqué, ces dernières cherchent avoir un lien direct avec leurs futurs managers. Par ailleurs, les business schools américaines comptent également dans leurs rangs de professeurs de nombreux chefs d’entreprises qui interviennent directement auprès des étudiants et peuvent même les aider dans leurs projets.
5 – L’après business schools
Difficilement comparable avec les écoles de commerce françaises tant elles sont toutes différentes. Cependant, certains indicateurs permettent d’avoir un aperçu de la réussite après les business schools américaines. Par exemple, d’après CNBC, le salaire moyen à la sortie d’Harvard Business School est de 158 049 dollars avec un taux d’employabilité (3 mois après la sortie) de 89,3%: une des meilleurs business schools au monde. Quant à HEC, considérée comme la meilleure école de commerce française, le salaire moyen à la sortie est de 57 000 euros (soit environ 65 000 dollars) avec un taux d’employabilité (3 mois après la sortie) de 97%. Pour précision, les frais de scolarité sont aussi différents, ce qui explique les salaires mirobolants.
On en conclue donc que chaque école de commerce est différente, quelle soit française ou américaine. Toutes les écoles de commerce ont un atout ou des valeurs qu’elles tentent de mettre en avant : à toi de choisir celle qui te correspond le mieux !