L’approche de la date officielle du Brexit (le 31 décembre) annonce l’apparition de nouvelles règles pour les étudiants français qui veulent s’inscrire dans des universités britanniques. En outre, les deux parties ont annoncé récemment ne pas avoir trouvé d’accord. Découvre tout ce qui change en janvier pour toi, si tu es étudiant.
Brexit : Les changements à venir pour les étudiants français
Jusqu’à la fin de la période de transition, les étudiants ne verront pas les frais d’inscription augmenter. En effet, rien ne change durant cette période où le Royaume-Uni et l’Europe tentent encore de trouver des terrains d’entente sur leurs relations futures.
Aujourd’hui, les étudiants français paient les mêmes frais d’inscription que les britanniques. Ces frais varient en fonction des universités et des régions. Cependant, à compter du 01 janvier 2021, tous les ressortissants français devront faire une demande de statut « résident » qui leur assure le droit de rester sur le sol britannique.
Quant aux nouveaux étudiants arrivant après la mise en oeuvre du Brexit, ils devront obtenir un visa étudiant, qui coûte environ 390 euros, pour une période d’études de plus de 6 mois. Il faut également compter 500 livres par an pour bénéficier des services de santé public.
Universités et Grandes Écoles : Les frais d’inscription au Royaume-Uni
Pour la prochaine rentrée universitaire, après le 1er août 2021, les étudiants n’auront pas la chance de bénéficier de frais de scolarité moins élevés, ni de prêts étudiants pour pouvoir financer leurs études.
D’après le journal spécialisé Times Higher Education, les frais d’inscription pour une année de premier cycle (qui dure 3 ans) pour un étudiant international peuvent atteindre 26 000 livres sterling pas an. Des filières qui nécessitent plus d’années d’études, comme médecine, peuvent monter jusqu’à 59 000 livres.
En 2020, l’endettement moyen d’un étudiant atteignait les 27 000 livres. Cette somme ne concerne que le prêt étudiant. En effet, en comptant les dépenses quotidiennes, le total peut atteindre 40 000 livres.
Les zones floues liées au Brexit
La relation future entre l’Europe et le Royaume-Uni est encore loin d’être claire. La question des programmes européens, comme Erasmus+ en l’occurrence, n’est toujours pas définie.
Le gouvernement britannique a mis en oeuvre des recommandations pour les étudiants français concernant la demande des visas. En revanche, l’incertitude reste à son comble en ce qui concerne les frais d’inscription de l’année 2021-2022 pour les anciens étudiants détenant le statut de résident.
La crise sanitaire du coronavirus n’arrange pas les choses puisque de nombreux étudiants ont quitté le territoire britannique pour suivre les cours à distance de chez eux. S’ils ne se rendent pas sur le sol britannique au plus vite, la question reste de savoir s’ils décrocheront le statut de pré-résident ou non.
