wish descente en enfer
Actu business Featured

Après son bannissement en France, Wish poursuit sa chute

Créée en 2013, Wish est une entreprise américaine spécialisée dans la vente d’articles à petit prix. Après des débuts prometteurs, l’entreprise d’e-commerce connaît des heures plutôt sombres. En effet, elle a été bannie de France et se trouve dans une situation critique dans le reste du monde.

 

Wish, la plateforme en ligne qui faisait un carton sur les réseaux sociaux il y a encore quelques mois, traverse une période chaotique. Elle avait séduit un grand nombre de Français part l’accessibilité des prix et la diversité de ses articles. Néanmoins, les produits bas de gamme à prix imbattable se sont avérés dangereux pour la santé des clients.

Le gouvernement français a tranché à ce sujet et a mis à la porte la plateforme, en la bannissant des moteurs de recherche. À l’époque, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances avait déclaré sur Twitter : “Je veux être très clair : je poursuivrai en justice les plateformes qui refuseront de déréférencer le site internet de Wish et son application mobile. Les géants du numérique ne sont pas au-dessus des lois.”

Après cet épisode, Wish n’a pas réussi à sortir la tête de l’eau et continue de couler. Le début de la fin s’approche à grand pas et une récente enquête du New York Times vient le confirmer. Pourtant, la plateforme faisait le bonheur des influenceurs qui n’hésitaient pas à promouvoir les produits qui y étaient vendus contre rémunération.

Lire aussi : Salaire influenceurs : combien gagnent les pros sur TikTok, Instagram, Twitch…

 

Wish, le début de la fin est confirmé

L’avenir de Wish est largement compromis. C’est ce que confirme le New York Times qui a mené une enquête sur le futur du géant du e-commerce. Les résultats font craindre le pire pour Wish. Ses résultats ont en effet chuté de 76% et son action en bourse est passée de 24 dollars à seulement… 2 dollars.

Le New York Times a par ailleurs interrogé un grand nombre d’employés de Wish. Et, selon les propos de ces derniers, les conditions de travail sont inhumaines. Ils étaient en effet dans l’obligation de travailler près de 18 heures par jour lors de la pandémie.

De son côté, le cofondateur de Wish, Peter Szulczewski, avait acheté la villa gigantesque “Bel Air”, une demeure de plus de 1100 m², pour le prix de 15,3 millions de dollars. Il tenait un grand nombre de soirées avec les influenceurs pendant la pandémie tandis que ses employés étaient surexploités.

Les salariés ont également fait allusion à des techniques de vente frauduleuses, qui s’apparentaient à des arnaques. L’entreprise publiait en effet des annonces totalement fausses pour l’achat de produits à des prix battant toute concurrence. Le New York Times a ainsi publié une liste de 213 000 clients qui se sont fait arnaqués.

Lire aussi : Abonnés, licenciements… La descente aux enfers de Netflix en trois actes

REÇOIS GRATUITEMENT NOTRE GUIDE AST

Tu es candidat(e) aux concours AST et tu souhaites intégrer une école de commerce via les admissions parallèles ? Choix des écoles, rédaction du CV, de la lettre de motivation, préparation aux oraux… Découvre tout ce qu’il faut savoir sur cette voie d’accès aux Grandes Écoles de commerce avec notre guide 100% gratuit !