[tps_header]
Pas eu le temps de suivre l’actu business et économique de ces dernières semaines ? Voici un condensé rapide de ce qu’il ne fallait pas rater !
[/tps_header]
Économie
Facebook dévoile Libra, sa nouvelle cryptomonnaie
L’annonce officielle est tombée le mardi 18 juin, et la nouvelle cryptomonnaie prend le nom d’une unité de mesure romaine. C’est l’association « Libra » basée à Genève qui supervisera cette monnaie numérique. Elle est bien évidemment largement contrôlée par Facebook mais 28 autres grandes entreprises lui ont été associées, parmi lesquelles Visa, Mastercard, Spotify, Uber… Grâce à cette autorité centrale et à une indexation sur des actifs à faible volatilité, la monnaie sera beaucoup plus stable que ses homologues comme le Bitcoin.
Concrètement, l’utilisateur achètera de la monnaie Libra puis l’épargnera sur un portefeuille virtuel. Il pourra ensuite l’envoyer facilement à l’étranger via WhatsApp, payer son Uber ou son abonnement Spotify. L’objectif est de faciliter les transferts d’argent et les transactions à travers le monde, à l’heure où les nouvelles solutions numériques de paiement explosent.
Facebook l’assure, les données récoltées sur les utilisateurs de la Libra ne seront pas utilisées à des fins publicitaires. Quoi qu’il en soit, le pouvoir croissant de Facebook inquiète, y compris aux États-Unis. Plusieurs procédures sont en cours, au département du Commerce notamment, soutenues par des Républicains et des Démocrates, pour dénoncer cette hégémonie sur la base de la loi Antitrust. Cette cryptomonnaie est donc un pari risqué pour Mark Zuckerberg, économiquement mais surtout politiquement.
La guerre économique perdure
Après l’annonce indienne d’une hausse de certaines taxes à l’importation sur des produits américains, le feuilleton américano-iranien est venu relancer les tensions et les menaces de nouvelles barrières douanières. Retour sur une escalade d’une rare intensité.
Le 13 juin dernier, deux pétroliers sont attaqués en mer d’Oman, au large de l’Iran. Les États-Unis accusent alors l’Iran d’en être responsable, sur la base d’une vidéo diffusée dans les médias qui montrerait des Iraniens effaçant des preuves sur un des deux tankers après l’explosion. Seulement, l’Iran nie en bloc ces accusations et, quelques jours plus tard, abat un drone américain qui aurait pénétré ses eaux territoriales. Là aussi, les États-Unis démentent et la riposte ne tarde pas à se faire sentir. Donald Trump a confirmé avoir annulé au dernier moment, dans la nuit de jeudi à vendredi, des frappes sur des cibles militaires et civiles iraniennes, et promet désormais de nouvelles sanctions économiques dès le lundi 24 juin.
Qui pour succéder à Mario Draghi à la tête de la BCE ?
Réunis en sommet européen les 20 et 21 juin derniers pour discuter entre autres de cette question, les chefs d’État n’ont pas réussi à faire émerger un consensus. Cette nomination rentre dans le cadre des négociations pour la future majorité au Parlement européen et des hauts postes de l’UE. Deux candidats se détachent pour l’instant : le Français François Villeroy de Galhau et l’Allemand Jens Weidmann. Le second pourrait payer ses prises de positions critiques envers la politique volontariste de Mario Draghi, l’Italie a notamment indiqué qu’elle s’opposerait vivement à cette candidature allemande. Un autre sommet européen est prévu le 30 juin, il est probable que nous aurons à ce moment-là une idée plus précise sur le futur dirigeant de la BCE (Banque centrale européenne).
Netflix annonce son développement dans les jeux vidéo
Après avoir explosé sur le marché de la production de séries, de la vidéo à la demande, etc., l’heure est à la diversification pour Netflix. D’autant plus que Disney prévoit de proposer son propre abonnement pour un panel de séries et de films en ligne.
Dans un premier temps, Netflix compte céder les droits de ses personnages et productions à des acteurs historiques du secteur comme Ubisoft. Ensuite, la multinationale pourra investir davantage et produire ses propres jeux vidéo.
Carrefour quitte la Chine
C’est la fin de l’aventure chinoise dans la grande distribution pour Carrefour. Arrivé en 1995, le groupe français a souvent rencontré des difficultés pour pénétrer un marché particulier et fermé, avec un chiffre d’affaires en baisse de 10 % en 2018 par rapport à l’année précédente. Qui plus est, le groupe cherche désespérément à réduire ses coûts en France et à l’étranger : Carrefour Chine est donc pointé du doigt. Dans le détail, 80 % de ses activités sont cédées à Suning.com, un géant de la distribution chinoise et du e-commerce, pour 620 millions d’euros. Les 20 % restants pourraient être également concédés dans les années à venir.