Suite à la suspension définitive du compte Twitter de Donald Trump ce 8 janvier, l’action boursière du réseau social a dévissé en bourse. Twitter avait en effet décidé de suspendre le profil du président sortant des États-Unis alors que ce dernier avait incité les manifestant à se rendre au Capitole et avait déclaré plusieurs fois que cette élection était un vol.
Les comptes de Donald Trump suspendus sur les réseaux sociaux
Donald Trump utilisait essentiellement Twitter pour faire part de ses impressions et communiquer avec sa communauté constituée de plus de 88 millions de personnes. Il lui arrivait même souvent de tweeter plusieurs fois par jour. Or, à la suite de l’assaut du Capitole par les partisans de Trump, Facebook, Twitter et d’autres réseaux sociaux ont pris des mesures très stricts à son encontre. Twitter a en effet décidé de suspendre définitivement son compte. Cette décision a pour but de mettre fin « aux incitations à la violence ».
À ce titre, Twitter a annoncé : »Après avoir examiné de près les récents tweets du compte @realDonaldTrump et le contexte qui les entoure, nous avons suspendu définitivement le compte en raison du risque de nouvelles incitations à la violence ».
Mark Zuckerberg a d’ailleurs annoncé que les comptes Facebook et Instagram de Donald Trump étaient également suspendus pour « une durée indéterminée ». YouTube a bloqué pour 2 semaines le compte de Donald Trump.
Une chute vertigineuse de l’action Twitter en bourse
Depuis quelques jours, Twitter observe une chute importante de son cours sur les marchés américains et européens à la suite du bannissement de Donald Trump de son réseau social préféré. L’action a subi une baisse de 7% ce 11 janvier, en pré-ouverture des marchés américains, d’après l’agence Bloomberg. La même tendance à la baisse s’est produite sur les marchés européens, puisque l’action Twitter a enregistré une chute de 6,3%.
Habituellement, il est très rare que l’action boursière du réseau social tombe à un niveau aussi bas. Cette chute vertigineuse s’explique par le fait que les investisseurs ont peur que l’interdiction de Donald Trump n’entraîne un boycott massif de la part de ses supporters qui considèrent cette décision politiquement motivée.