L’école montpelliéraine regarde vers le nord. À la rentrée, Montpellier Business School posera un peu plus ses valises dans la capitale, en lançant trois nouveaux Masters of Science (MSc) sur son campus parisien. Des formations en alternance, taillées sur mesure pour répondre aux besoins des entreprises, mais aussi aux aspirations d’étudiants en quête de sens, d’expérience, et, pourquoi ne pas le dire, d’un avenir solide.
Des formations sur-mesure, pensées pour les temps qui courent
Installé dans le 5ᵉ arrondissement, le campus parisien de MBS accueillera trois nouveaux MSc. Trois voies possibles, trois réponses aux défis d’un monde en « constante mutation » (pour reprendre une formule bien connue) :
- MSc Management des Ressources Humaines : pour appréhender les grandes mutations du travail, comprendre les ressorts de la gestion des talents, dompter le droit social et accompagner les entreprises dans leur transformation numérique.
- MSc Marketing & Business Development : un sésame pour qui veut maîtriser les mécaniques du développement commercial, sonder les marchés et nouer des liens durables avec les clients.
- MSc Supply Chain & Achats : là où il faut penser flux, durabilité et performance logistique, ce programme forme à piloter les rouages souvent invisibles… mais essentiels.
Chaque programme est accessible à partir d’un Bac+3 (ou Bac+2 avec expérience professionnelle). Et ce n’est pas un hasard si MBS les installe à Paris : 45 % de ses étudiants effectuent déjà leur alternance dans la région. « Nous avons ciblé des programmes attendus, en lien direct avec les priorités de nos partenaires », confie Oussama Ammar, directeur des programmes. Traduction : MBS ne lance pas ces formations à l’aveugle ; elle répond à une demande claire, terrain à l’appui.
Petit effectif, grands noms
Ces MSc ne joueront pas la carte du volume, mais celle de l’intensité. Une quinzaine d’étudiants par programme, sélectionnés pour leur potentiel et accompagnés avec précision. Côté entreprises, les partenaires sont loin d’être anecdotiques : L’Oréal, Decathlon, Airbus, BNP Paribas, et pour le MSc Banque, un soutien de taille : DIFCAM, le CFA du Crédit Agricole, qui fait plancher les étudiants sur des cas concrets comme l’impact de l’IA dans les métiers bancaires.
L’objectif est clair, presque audacieux : 97 % de diplômés en poste dans les six mois. Une promesse forte, dans un modèle d’alternance encore parfois scruté avec scepticisme.
L’alternance : l’école du réel, le luxe de la gratuité
C’est peut-être la plus belle idée récente du supérieur français : un système où l’on apprend un métier, où l’on gagne sa vie, et où l’on n’endette pas ses rêves. L’alternance, c’est l’intelligence du compromis : une formation théorique solide, doublée d’une immersion en entreprise. Un salaire, un réseau, un CV qui prend de l’épaisseur.
Et un soulagement financier aussi : les frais de scolarité sont pris en charge par l’employeur. Pour beaucoup, cela fait toute la différence entre un projet abandonné et un destin accompli.
Depuis la loi « Avenir professionnel » de 2018, l’alternance a changé d’échelle. En chiffres : 321 000 apprentis en 2018, 732 000 en 2021, plus de 837 000 en 2022. Une croissance vertigineuse, portée surtout par l’enseignement supérieur. Près de 1 500 nouveaux CFA ont vu le jour depuis 2018, comme autant de preuves que ce modèle séduit et convainc.
