Le conseil en stratégie est un secteur dans lequel s’orientent beaucoup de diplômés de Grandes Écoles de commerce et d’ingénieurs. Parmi les plus grands cabinets on trouve EY-Parthenon, qui se développe rapidement en France. Quelles sont ses spécificités ? Quelles sont les opportunités de carrières internationales au sein d’EY-Parthenon ? Ludovic, Partner, répond à nos questions !
Tout savoir sur EY-Parthenon
Qu’est-ce qui fait la spécificité d’EY-Parthenon ?
Avant de parler de notre cabinet, j’aimerais parler de notre métier. La stratégie n’est pas quelque chose qui s’apprend de manière théorique, sur les bancs de l’école. C’est une théorie de la pratique, qui s’apprend par compagnonnage auprès de professionnels eux-mêmes formés par de longues années sur le terrain à pratiquer ce métier.
Ce lien de compagnonnage avec les plus seniors, le temps passé à craquer les cas avec les Partners les plus expérimentés est pour moi la clef. Et c’est une valeur centrale chez EY-Parthenon.
Une autre de nos forces est notre spectre sectoriel très large : industrie, transports, services B2B, distribution, biens de grande consommation, télécoms, santé, services gouvernementaux, éducation… Cette diversité permet aux consultants de goûter à tous les secteurs et d’apprendre le métier dans des situations variées forçant le ‘problem structuring’ systématique et proscrivant la réplication. La spécialisation intervient plus tard à partir du grade de Manager.
Comment EY-Parthenon se différencie-t-il des autres cabinets de conseil ?
Le grand marqueur différenciant d’EY-Parthenon par rapport à ses concurrents réside dans la nature des missions qui nous sont confiées. Ici, nous avons un équilibre réel en temps passé pour les juniors avec : 40% de mission de stratégie de croissance, 30% de stratégie de performance et 30% de Due Diligences. Chez certains des cabinets concurrents, un junior pourrait passer 60-70% de son temps à faire des missions de PMO ou de transformation, partageant le reste entre stratégie et due diligences. De notre côté, quand il s’agit de passer aux phases de mise en œuvre, nous passons la main à d’autres compétences d’EY dont c’est le cœur de métier.
L’autre grande différence d’EY-Parthenon, c’est son intégration au groupe EY: la possibilité de travailler avec d’autres compétences très complémentaires des nôtres et qui, une fois combinées, apportent réellement plus de valeur au client. Par exemple, l’équipe CCaSS (Climate Change and Sustainability Services) est experte dans le domaine des enjeux climatiques et RSE. Ou encore nos équipes M&A avec qui nous pouvons proposer une approche plus complète des missions d’acquisition ou de cession. Nos fiscalistes peuvent par exemple se révéler extrêmement précieux quand il s’agit de conseiller un client sur son footprint industriel au niveau mondial car les frottements fiscaux ne sont pas neutres.
Enfin la taille des équipes projet est un autre point fort d’EY-Parthenon. Elles sont généralement composées de deux associés, un chef de projet et deux à trois consultants. La régularité des meetings et surtout la proximité entre nos consultants et les équipes plus seniors permettent aux juniors de progresser plus vite.
Lire aussi : Recrutement en conseil : Comment réussir à se démarquer grâce à l’entretien de fit ?
International, missions… La vie d’un consultant chez EY-Parthenon
Aujourd’hui la stratégie digitale et numérique est au cœur des problématiques des entreprises. Comment EY-Parthenon s’adapte à ce changement ? Qu’est ce qui diffère dans la manière de traiter les missions aujourd’hui ?
Tout d’abord, EY-Parthenon possède toutes les compétences nécessaires pour traiter les sujets techniques liés au digital, puisqu’on peut s’appuyer sur un groupe très large d’experts et que nos consultants sont formés à ces sujets. Les équipes Cybersécurité d’EY sont par exemple au service du ministère de la Défense.
Ma conviction est qu’un consultant en stratégie doit savoir traiter les problématiques de digital mais qu’il est extrêmement dangereux que cela soit son seul angle. Il y a des problèmes qui nécessitent des solutions digitales et d’autres qui n’en nécessitent pas. Le digital est un levier très puissant pour répondre à un problème, mais ce n’est pas le seul. Si par exemple après étude il s’avère que le problème du client réside dans son réseau de magasins physiques, que peut lui répondre le consultant en « stratégie digitale » ? La stratégie c’est un tout.
De fait il s’agit pour moi d’avoir un expert de la stratégie d’entreprise à la manœuvre qui s’entoure des experts pertinents en fonction des leviers à enclencher. Experts digitaux si les leviers le sont. Et c’est justement toute la force et la pertinence de notre modèle intégré aux autres compétences du groupe EY.
Quelles sont les possibilités de carrière à l’étranger ?
EY-Parthenon a des bureaux partout dans le monde. C’est un cabinet très international, ce qui est nécessaire car nos clients ont souvent des problématiques globales.
Plusieurs options pour goûter à l’international : un projet pour un client du bureau de Paris qui nous emmène à l’international, un staffing au sein d’une équipe projet d’un autre bureau quand ils sont courts en ressources ou ont besoin d’un consultant parlant français. Il est également possible de faire un ambassadorship, c’est-à-dire de passer 6 à 12 mois dans un autre bureau EY-Parthenon. Enfin pour des périodes plus longues, il est possible de demander un transfert n’importe où dans le monde.
Lire aussi : Recrutement dans le conseil : Tout savoir sur les cas de stratégie