James Amar, jeune étudiant de CentraleSupélec, a choisi de démissionner de l’une des plus prestigieuses écoles d’ingénieurs de France. En effet, ce mardi 22 août, ce dernier partage sur son compte LinkedIn sa lettre de démission. Une lettre qu’il veut ouverte afin de partager aux plus grands nombres les raisons qui l’ont poussé à quitter son cursus.
Si, aujourd’hui, l’étudiant qu’il est devenu a délibérément choisi de démissionner de son cursus, avec toutes les conséquences que cela implique, rien ne destinait ce jeune homme à cela. Pour cause, le jeune James Amar a réalisé un parcours scolaire des plus prestigieux. Il a obtenu la mention « Très Bien » à son bac scientifique réalisé au Lycée Janson-de-Sailly. Par la suite, il réalise deux ans de classe préparatoire aux Grandes Écoles au lycée Louis-le-Grand, avant d’intégrer CentraleSupélec en 2021.
Sa lettre ouverte de démission de CentraleSupélec
Par son geste James Amar souhaite donner de la force à celles et ceux qui comme lui souhaitent changer les choses de manière radicale, éclairée et joyeuse. S’il reconnait bien volontiers que CentraleSupélec a été le lieu de nombreuses prises de conscience et de nombreuses rencontres, il est désormais tant pour lui d’avancer vers de nouveaux horizons.
Les raisons qui l’ont poussé à démissionner sont simples. En effet, ce dernier ressent un manque cruel d’intérêt vis-à-vis des cours dispensés à l’école. Si Ia formation de cette école est perçue par beaucoup comme LE sésame pour une carrière professionnelle réussie, pour lui, cette école ne répond plus aux attentes, notamment écologiques, de notre monde. « CentraleSupélec cherche à nous inscrire dans un monde de croissance infinie aux idéaux mortifères. » Tels sont ses mots. Ce dernier appelle également à la désertion. Rappelant au passage que « l’école a interdit un rassemblement de déserteurs au sein de l’école et le chef d’établissement se permet, lors du forum Ingénieur·e·s Responsables, de répéter en boucle qu’il n’y a « pas de déserteurs à CentraleSupélec », sans aucune preuve de ce qu’il avance. »
Au final, pour James Amar, CentraleSupélec est incapable de se remettre en question pour répondre aux attentes des nouvelles générations. Il en vient à parler notamment d’écologie ou de rémunération des dirigeants de grandes entreprises. Si tu souhaites lire cette lettre, elle est disponible ici.
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