En cette rentrée 2023, ACCÈS dresse le premier bilan de son concours AST et évoque les chiffres de son concours post-bac. Les directeurs de l’ESDES, de l’ESSCA et de l’IÉSEG en ont profité pour évoquer les nouveautés qui vont marquer l’édition 2024 du concours ACCÈS.
Le concours ACCÈS avait lancé ACCÈS Admission Parallèles pour la rentrée de septembre 2023. Cette nouveauté devait permettre aux étudiants diplômés de formations de niveau bac+2 et bac+3 de postuler aux trois écoles de la banque : ESDES, ESSCA et IÉSEG. Après une première édition jugée réussie, les trois institutions dévoilent les nouveautés qui visent avant tout à supprimer les grandes barrières et freins à l’entrée.
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Concours ACCÈS : le bilan du concours AST et post-bac en 2024
Cette année, le concours post-bac d’ACCÈS a été marqué par une baisse de 3,4% du nombre de candidats (environ 6 000 cette année). Point positif : 99,6% des candidats qui ont eu une réponse positive ont choisi d’intégrer les écoles de la banque (ESDES, ESSCA et IÉSEG). Parmi les lycéens ayant postulé, on retrouve une majorité de spécialités SES et mathématiques (45%) et HGGSP et SES (19%).
Concernant le concours ACCÈS Admissions Parallèles, les écoles ont enregistré 2 200 candidats pour les concours bac+2 et bac+3. Les étudiants proviennent d’horizons très divers : bachelors d’écoles de management, formations scientifiques…
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Les nouveautés du concours ACCÈS post-bac
Cette année, le concours ACCÈS Post-bac souhaite évaluer les candidats de manière différentes pour prendre en compte leurs capacités à travailler dans la durée et lever des barrières dissuasives. Ainsi, le dossier scolaire sera pris en compte, en sus des épreuves écrites et orales. « L’idée, à travers cette complémentarité des modalités d’évaluation est de réduire le stress », explique Caroline Roussel, directrice générale de l’IÉSEG.
Autre nouveauté, le concours ACCÈS lance les Grands admissibles, un dispositif qui permet de faciliter le recrutement des élèves de terminale qui ont le meilleur dossier. Ils sont retenus d’office pour passer les épreuves orales et sont donc dispensés des épreuves écrites d’admissibilité. « Nous envoyons un signal positif envers les lycéennes qui peuvent s’autocensurer malgré un très bon dossier », indique Jean Charroin, DG de l’ESSCA.
Cependant, pour l’heure, les établissements ne semblent pas avoir pris de décision concrète sur la pondération des critères pris en compte pour constituer ce vivier de Grands admissibles, ni même sur les critères analysés. Pour les autres, les épreuves écrites demeurent pour mesurer l’esprit logique ou la capacité d’analyse des candidats.
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