Nouveau modèle économique, RSE, campus à l’étranger, accréditations… L’ESC Clermont BS a profité du dévoilement de son plan stratégique, REVEAL 2027, pour dresser le bilan de son précédent plan quinquennal et présenter ses nouveautés en France et à l’international.
Le bilan du plan stratégique 2017-2022 de l’ESC Clermont BS
Depuis 2017, le plan stratégique CAP 2022 s’est déployé autour de 4 piliers : l’augmentation des effectifs étudiants ; le développement de nouveaux programmes ; l’obtention d’accréditations internationales et les progressions dans les classements ; une revisite du modèle économique.
Françoise Roudier, ex-DG de l’ESC Clermont BS et actuelle chargée de mission auprès de la direction générale, reconnaît que ces choix ont formé un cercle vertueux pour l’école. En effet, la business school a obtenu trois accréditations internationales, dont l’EFMD Bachelor (2019), AMBA (2020) et AACSB (2021). Ces labels ont permis à l’école de commerce d’être plus visible sur la scène mondiale, mais aussi de figurer dans les classements internationaux. L’école souhaite d’ailleurs mettre l’accent sur les labels RSE et sur EQUIS.
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Repenser le modèle économique de l’ESC Clermont BS
Pour se développer, l’ESC Clermont a repensé, ces 5 dernières années, son modèle économique. Cela a commencé par le développement de la formation initiale qui était l’un des piliers de l’école. Cette décision a permis à l’établissement d’attirer plus d’étudiants internationaux. Ils représentent aujourd’hui 30% des effectifs de l’école. La business school a déployé de nouveaux programmes, dont des offres de formation continue, mais aussi les programmes offshores, démarrés il y a trois ans, qui représentent aujourd’hui 10% du CA.
Conséquence de ces choix audacieux : le chiffre d’affaires de l’ESC Clermont BS a triplé en 5 ans. En 2016-2017, le CA de l’école était de 5,7 millions d’euros, contre 17,4 millions d’euros pour l’exercice 2021-2022. La formation continue représente 1,3 million d’euros, quand les programmes offshores, eux, pèsent pour 1,74 million d’euros. « Ce portefeuille diversifié a permis de limiter les risques », explique Françoise Roudier.
Repenser son modèle a permis à l’ESC Clermont BS de se relever après l’échec de France Business School, un groupement d’écoles françaises. À partir de 2018-2019, l’école a commencé à former plus de 1 000 étudiants chaque année. Les prévisions estiment que le nombre total d’étudiants de l’école devrait atteindre les 2 200 élèves d’ici 2025.
« On était comme beaucoup d’écoles confrontés à la baisse des subventions des chambres de commerce », indique Françoise Roudier pour justifier la refonte du modèle économique qui devait permettre à l’école d’arriver à l’équilibre, d’ici 2021, sans les subventions de la CCI. Un objectif atteint un an plus tôt (exercice 2019-2020). Sur l’exercice 2021-2022, la part du chiffre d’affaires des formations sur le total des produits atteint les 92,5%.
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Françoise Roudier cède sa place de DG à Richard Soparnot
Richard Soparnot a débuté sa carrière en tant que professeur de stratégie d’entreprise. La première partie de sa carrière s’est faite sur l’enseignement et la recherche. Après avoir été directeur de la faculté et de la recherche de l’ESSCA entre 2014 et 2016, Richard Soparnot a rejoint « l’école de [ses] rêves », l’ESC Clermont BS en 2017. DGA de la business school en 2020, il est, depuis le 1erseptembre 2022, directeur général de l’établissement.
En effet, avant l’annonce du plan stratégique 2022-2027, Richard Soparnot a pris la tête de l’école lors d’une succession définie comme « anticipée, préparée et naturelle » par Françoise Roudier. « Je suis très heureuse de laisser les clés de l’école à Richard, en confiance. » Le nouveau DG de la business school clermontoise rappelle que cette succession s’inscrit dans l’ADN de l’école. Il se positionnera lui-même dans la continuité du précédent plan stratégique.
L’arrivée d’un nouveau directeur général s’accompagne d’une refonte organisationnelle de l’ESC Clermont Business School. Une direction de la RSE a vu le jour. Elle sera chargée de piloter la transition écologique des formations, mais aussi de l’école. Une direction des projets développement France est aussi prévue afin de porter la croissance de l’établissement au sein de l’Hexagone. Une direction des programmes et des étudiants a été créée pour maximiser l’expérience étudiante de l’amont à l’aval.
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Tout savoir sur REVEAL 2027, le plan stratégique d’ESC Clermont
REVEAL 2027 est le plan stratégique d’ESC Clermont BS. Il a été créé autour de la volonté de l’école d’être un acteur engagé, notamment en matière de développement durable. L’ambition de l’établissement ? « Être l’école qui révèle les talents et les passions d’une nouvelle génération d’acteurs du changement, plaçant l’humain et la planète au cœur de ses choix. »
L’ESC Clermont BS veut que ses étudiants ne soient pas seulement sensibilisés aux grands bouleversements de société, mais qu’ils soient les acteurs qui accompagnent ces changements. Son nouveau positionnement s’axe autour des 4 piliers au cœur de l’ADN de l’école :
- La dimension humaine
- La volonté de faire rayonner l’école sur le territoire et faire rayonner le territoire à l’international
- L’innovation dans le management
- L’engagement pour un monde meilleur
Les quatre objectifs prioritaires de REVEAL 2027 sont : l’attractivité, sur la scène française et internationale ; l’expérience, un étudiant doit vivre une expérience singulière et remarquable ; la soutenabilité ; l’impact positif pour l’ensemble de ses parties prenantes.
Parmi les projets de l’ESC Clermont, on ne retrouve pas de chantier de fusion avec Grenoble EM et emlyon, mais un institut de l’innovation managériale responsable avec Michelin et d’autres établissements d’enseignement supérieur.
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Renforcer l’attractivité de l’ESC Clermont BS est un des piliers du plan REVEAL 2027. L’objectif ? Atteindre un CA de 23,4 millions d’euros d’ici 2027 et 2 400 étudiants. La business school ambitionne d’aller chercher le top 10 sur le bachelor, le top 20 sur le Master Grande École et le top 70 dans le FT.
Parmi les chantiers prioritaires de l’ESC Clermont BS, on retrouve l’obtention de l’accréditation EQUIS, l’ouverture de deux campus en France (les villes exactes ne sont pas encore connues) en cohérence avec le positionnement territorial de l’école et deux campus à l’international : un campus en propre à Marrakech, en 2023, et un campus abrité à Pékin, en 2024.
Ces nouveaux locaux s’accompagneront d’ailleurs du lancement du campus Trudaine XL, le nouveau bâtiment de la business school dont la construction débutera à Clermont-Ferrand dans quelques semaines. Par ailleurs, Richard Soparnot indique que le campus français ne seront pas forcément construits dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. Néanmoins, au sein du cahier des charges de l’école se trouve la volonté de conserver son approche de rayonnement territorial.
Côté programmes, de nouveaux doubles-diplômes seront lancés avec des partenaires français d’ici 2027. Toutes les spécialisations de M2 seront transformées en MSc en essayant d’obtenir le grade de master pour certains d’entre eux.
La question de l’attractivité peut se poser puisque l’ESC Clermont BS n’avait pas rempli toutes ses places ouvertes aux candidats du concours BCE. Françoise Roudier défend ce choix d’être sur le marché prépa. La business school continuera à ouvrir des places pour le concours 2023.
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Devenir une école à impact
ESC Clermont BS souhaite devenir une école à impact, pour les étudiants, avec un taux de diplômés ayant atteint leurs objectifs de 95%, en 2027, mais aussi du côté des équipes, avec la mise en place d’un chantier dédié à la qualité de vie au travail. Le calcul du bilan carbone de l’école sera déployé avec pour objectif de réduire l’empreinte carbone de l’ESC Clermont BS.
Un forfait mobilité a été mis en place pour les salariés. Ils bénéficient de 500€ d’aide annuelle s’ils se déplacent via un autre mode de transport que le véhicule personnel. En outre, Françoise Roudier annonce que cette aide pourrait être déployée auprès du public étudiant.
La politique d’ouverture sociale sera renforcée. Les frais de scolarité de l’ESC Clermont BS devraient rester stables assure Richard Soparnot. De nouvelles bourses pourraient voir le jour afin d’accompagner les étudiants défavorisés. L’apprentissage a été renforcée également. Aujourd’hui, 30% des effectifs se forment par cette voie. Françoise Roudier l’affirme, seul un tiers des étudiants de l’école paient l’intégralité des frais de scolarité. Une scolarité à l’ESC Clermont BS coûte 23 000€ avec une année à l’étranger sans surcoût.
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