Juin 2019, The Economist révélait son classement des meilleurs Masters in Management à travers le monde. Parmi les 10 meilleures business schools à l’international, 4 frenchies trustaient le podium. Et si vous pensez immédiatement à l’ESSEC, à emlyon ou à ESCP Europe, vous risquez d’être surpris !
Le classement de The Economist 2019 a réuni la crème de la crème des MiM des meilleures business schools. Parmi les must-have pour faire partie des 40 heureux élus :
- Dispenser au moins 50 % du master en anglais
- Enseigner majoritairement sur le campus
- Avoir des promos de 40 étudiants au moins avec une portion importante d’élèves et professeurs étrangers
- Être accrédité AACSB ou EQUIS
- S’adresser à des candidats qui n’ont que peu voire pas d’expérience professionnelle
- Avoir une renommée internationale
Méthodologie du classement The Economist
Récoltées entre mars et mai 2019, les données sont issues d’un questionnaire distribué aux écoles. Les établissements étaient interrogés notamment sur des critères quantitatifs comme le salaire de sortie des diplômés, le nombre d’alumni ou encore les trois plus gros recruteurs de l’institution.
Une deuxième vague de sondage a ensuite été déployée, uniquement destinée aux étudiants et alumni. Les sondés devaient évaluer leur école, tout en précisant des données comme leur salaire de sortie pour s’assurer que les informations données par les établissements n’étaient pas surévaluées.
The Economist a ensuite retenu 6 critères pour classer les business schools : les opportunités de carrière, la qualité du corps enseignant, la diversité des étudiants, l’expérience au sein de l’école, le salaire de sortie et le réseau d’alumni.
Où sont les frenchies ?
Sur les 40 MiM classés par The Economist, on compte pas moins de 10 établissements français (cocorico !). Mais là où le magazine se distingue, c’est par les notes et la position attribuées aux business schools. C’est parti pour un Top 10 français très surprenant !
10. Grenoble École de Management
Classée 37e/40, la business school dauphinoise a notamment été sauvée par le salaire de sortie de 49 690$ en moyenne, la plaçant ainsi 25e dans cette catégorie. Comme de nombreuses écoles, elle n’a pas classé l’ensemble de son Programme Grande Ecole mais a sélectionné un programme le composant, en l’occurence son Master in International Business. Autre point fort du programme de GEM : le taux d’insertion. En effet, 82% des diplômés ont trouvé un job dans les 3 mois qui ont suivi la sortie de l’école. Le programme se distingue également par sa diversité des genres, se classant 3e mondiale !
The Economist a fait ressortir trois grandes forces du Master qui font sa singularité en France : l’innovation et les technologies, la géopolitique et l’entrepreneuriat. Des atouts qui expliquent l’originalité des plus gros recruteurs que sont Schneider Electric, Procter & Gamble et Deloitte. Malgré tout, le classement identifie un point négatif important qu’est la qualité du corps enseignant.
9. Audencia
Vingt-neuvième sur la scène internationale, le MiM de la business school nantaise a été salué pour la diversité de son corps étudiant. L’école se distingue aussi sur le réseau puisqu’elle compte près de 16 alumni pour 1 étudiant.
Autre atout du MiM : l’expérience à Audencia. En effet, étudiants et alumni se sont accordés sur un 4/5 pour le contenu des programmes et un 4,2/5 pour la qualité des locaux. Parmi les grandes forces du cursus : la finance, le cultural management et le consulting. Des données qui permettent de comprendre pourquoi les principaux recruteurs à l’issue du programme sont Deloitte, Wavestone et EY.
>>> La diversité, signature d’Audencia qui signe un accord de double-diplôme avec Sciences Po Paris
8. IESEG Business School
20e du classement de The Economist, l’école se distingue notamment par les opportunités de carrières. Sur la catégorie : nombre de secteurs d’activités recrutant les diplômés de l’école, la business school se place n°1 (rien que ça !).
L’expérience étudiante a également été saluée par les élèves et les alumni qui accordent un 4.4/5 à la qualité des programmes et un 4.2/5 aux locaux. Les forces du MiM de l’IESEG ? Le marketing analytique, la finance et la responsabilité sociale en entreprise. Ses plus gros recruteurs : Deloitte, KPMG et Danone.
7. NEOMA Business School
En 19e position du classement général, NEOMA se différencie par la qualité du suivi de ses élèves. Alumni et étudiants attribuent une note de 4.1/5 au service carrière de l’école. La puissance du réseau est aussi saluée par le classement qui positionne la business school en 5e position dans cette catégorie. En cause ? Le fort ratio d’alumni (23 pour un étudiant) et leur implication dans la vie de l’école.
Malgré tout, un élément pêche selon le classement : la qualité du corps enseignant pour lequel alumni et étudiants attribuent une note de 3.8/5. Audit, finance et entrepreneuriat sont les trois atouts de l’école qui ont séduit les étudiants et The Economist.
Et si parmi les plus gros recruteurs, on retrouve les classiques entreprises de conseil que sont KPMG et Accenture, L’Oréal est également séduite par les diplômés du MiM de NEOMA.
6. emlyon business school
Les points forts du MiM l’école lyonnaise qui se classe 13e mondiale ? Le salaire de sortie (environ 59 580$/an), le réseau, les opportunités de carrière et la diversité des étudiants, une catégorie dans laquelle la business school se classe 6e mondiale.
L’entrepreneuriat et l’innovation, le travail et les organisations et la consommation sont les sujets sur lesquels emlyon business school se différencie des autres écoles classées. Même si la qualité du corps enseignant reste assez mal notée par les étudiants et les alumni.
À la sortie, les diplômés peuvent espérer être recrutés par EY, KPMG ou encore BNP Paribas
>>> Comment intégrer emlyon ? Suivez le guide !
5. EDHEC Business School
À la douzième place du classement de The Economist, l’EDHEC se distingue par un fort taux d’insertion de ses diplômés du MSc in Strategy, Consulting & Digital Transformation. En effet, 100 % d’entre eux avaient un job dans les 3 mois qui ont suivi leur sortie de l’école. En cause, un service carrière salué par les étudiants et les alumni qui attribuent une note de 4.3/5.
Dans la catégorie réseau, la business school lilloise se classe même 2e mondiale avec un ratio de 108 alumni par étudiant et une note globale d’implication des diplômés de 4.4/5. Malgré tout, le MiM de l’EDHEC peine sur le plan de la diversité et l’expérience étudiante.
Les points forts du programme ? La finance, l’entrepreneuriat et le développement personnel, des notions qui séduisent Wavestone, Capgemini et EY.
4. ESSEC Business School
N°10 au niveau mondial, l’école excelle sur le plan du réseau puisqu’elle possède pas moins de 61 chapters d’alumni à l’étranger. Les étudiants et diplômés ont salué la qualité des programmes, qui obtient une note de 4.4/5 et des locaux, notés 4.3/5.
L’ESSEC place également ses étudiants dans les 14 secteurs d’activités identifiés par le classement de The Economist, notamment grâce à un service carrière de qualité noté 4.1/5 par les étudiants et alumni.
Avec un taux de professeurs disposant d’un PhD de 99%, l’école se distingue notamment en finance, en business digital et en entrepreneuriat. Des dimensions appréciées par les principaux recruteurs que sont Deloitte, EY et Accenture.
3. ESCP Europe
À un pas du podium, la business school se classe 4e sur la scène internationale. Sur la diversité des programmes proposés à l’étranger, l’école se place même n°1. Elle fait tout aussi bien dans la catégorie réseau avec un ratio de 34 alumni pour un étudiant et la présence de 70 chapters à l’étranger.
Le classement a également identifié la diversité comme une des forces du MiM. Sur la question de la diversité de genre, ESCP Europe se classe 2e mondiale.
Les forces du programme : la finance, l’entrepreneuriat social et durable et le management et le leadership interculturel. Fort des enseignements d’excellence dans ces 3 disciplines, les diplômés sont plébiscités par les grands noms du conseil que sont EY, KPMG et Deloitte.
>>> Combien ça coûte d’étudier à ESCP Europe ? La réponse ici !
2. SKEMA Business School
Grande surprise de ce classement, SKEMA Business School, qui se classe 3e dans le monde. Elle a choisi non pas de classer son MiM mais son Master of Science in International Business. Les raisons de ce choix ? La qualité du corps enseignant et avec un ratio de 1.1 professeur pour un étudiant. Avec un taux de 96 % de professeurs disposant d’un PhD et une note de 4.3/5 pour la qualité des enseignants, la business school explose les compteurs !
Seule ombre au tableau, la diversité des genres. Malgré tout, l’école se rattrape avec son taux d’insertion qui est 99 %, 3 mois après le diplôme. Un chiffre rendu possible par un service carrière noté 4.4/5 par les étudiants et alumni.
Finance et FinTech, international business and entrepreneurship et IA et intelligence augmentée sont les trois grandes forces du programme de SKEMA qui lui permettent de sortir du lot et de viser des recruteurs très divers comme Adidas, Amazon et KPMG.
1. HEC Paris
Sans surprise, HEC se place en tête des écoles à l’international. A l’instar des deux autres écoles figurant sur le podium, elle a choisi de classer non pas son MiM mais son MSc Strategic Management. La business school se classe ainsi n°1 dans presque toutes les catégories, de l’expérience étudiante à la diversité en passant par la qualité du corps enseignant.
Et si 100 % des diplômés ont un job 3 mois après leur sortie de l’école, c’est sans doute grâce à l’excellence qualité des programmes notés 4.7/5 tout comme les locaux et le corps enseignant. Stratégie, finance et entrepreneuriat sont les trois forces d’un programme qui séduit de grands noms de l’industrie que sont McKinsey & Company, BCG et Bain & Company.
Le classement The Economist 2019 des meilleurs Masters in Management
Rang | Ecoles | Localisation | Quartile |
---|---|---|---|
1 | HEC Paris Business School | France | A |
2 | University of St.Gallen | Suisse | A |
3 | SKEMA Business School | France, Etats-Unis, Chine, Brésil et Afrique du Sud | B |
4 | ESCP Europe | France, Espagne, Alemagne, Grande-Bretagne, Italie et Pologne | B |
5 | WU Vienna University of Economics and Business | Autriche | B |
6 | University of Virginia | USA | B |
7 | WHU | Allemagne | B |
8 | CEMS | Consortium | B |
9 | University of Warwick | Grande-Bretagne | B |
10 | ESSEC Business School | France et Singapour | B |
11 | University of Mannheim | Allemagne | B |
12 | EDHEC Business School | France | B |
13 | emlyon business school | France | B |
14 | HHL Leipzig Graduate School of Management | Allemagne | C |
15 | ESADE Business School | Espagne | C |
16 | Vlerick Business School | Belgique | C |
17 | Hult International Business School | USA | C |
18 | European School of Management and Technology | Allemagne | C |
19 | Neoma Business School | France | C |
20 | IESEG School of Management | France | C |
21 | IE University | Espagne | C |
22 | Wake Forest University School of Business | USA | C |
23 | Tsinghua University | Chine | C |
24 | Duke University | USA | C |
25 | EADA Business School Barcelona | Espagne | C |
26 | BI Norwegian Business School | Norvège | C |
27 | Tilburg University | Pays-Bas | C |
28 | University of Bath | Grande-Bretagne | C |
29 | Audencia Business School | France | C |
30 | Cranfield School of Management | Grande-Bretagne | C |
31 | Sun Yat-sen University | Chine | C |
32 | Durham University | Grande-Bretagne | C |
33 | University of Notre Dame | USA | D |
34 | Nova School of Business and Economics | Portugal | D |
35 | University of Sydney | Australie | D |
36 | Leeds University Business School | Grande-Bretagne | D |
37 | Grenoble Ecole de Management | France | D |
38 | St Petersburg University | Russie | D |
39 | Copenhagen Business School | Danemark | D |
40 | Southern Methodist University | USA | D |
The Economist a regroupé les écoles en quartiles en fonction de leurs performances.