Portraits Étudiants

Etudiant à Montpellier BS, Jérémie lance un projet entre rap et entrepreneuriat

C’est un projet un peu particulier que nous vous présentons aujourd’hui sur Business Cool : rencontre avec Jérémie, qui compte donner une autre dimension à sa passion pour le rap.

 

Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Hello ! Moi c’est Jérémie Marcé, je suis âgé de 23 ans et actuellement étudiant en M2 à Montpellier Business School.

 

En quoi consiste ton projet ?

Il s’agit d’un projet musical à dimension entrepreneuriale.

L’idée elle est simple, je suis associé à deux étudiants (le premier en musicologie, le second un Erasmus anglais à Montpellier Business School) et on a pour ambition de faire des sons destinés aux étudiants en école de commerce. Dit comme ça, ça n’envoie pas forcément de rêve, mais l’idée première c’est celle-là.

 

Quel public voulez-vous toucher et quels thèmes souhaitez-vous aborder dans vos musiques ?

Comme spoilé un peu plus haut, le public qu’on souhaite atteindre est celui des étudiants en écoles de commerce !

Et pour le coup, c’est là que ça devient intéressant.

On n’a pas simplement envie de faire nos petits sons dans notre coin puis de les partager sur YouTube, SoundCloud & Cie. L’idée c’est de proposer musicalement quelque chose de différent de ce qui se fait aujourd’hui.

Donc pour ça, on présentera aux étudiants d’école de commerces différentes thématiques sur notre page Instagram, à qui on demandera de nous évoquer en 1 mot ce que la ou les thématiques présentées leur évoque (à la manière d’un champ lexical), puis on sélectionnera les mots qui nous auront été envoyés qu’on incorporera ensuite dans nos morceaux. Pour imager davantage mon propos, notre ambition c’est de récolter ensemble, ce qu’on aura semé ensemble (dans un champ lexical donné). Et ça, plusieurs fois.

Toutefois on prendra également bien sûr le temps de surprendre avec des créations originales.

 

Comment l’idée vous est-elle venue ?

D’un simple constat : dans le métro et les transports en commun en général, la musique qu’un étudiant d’école de commerce écoutera dans ses écouteurs sera très probablement celle qu’il entendra (et pas nécessairement écoutera) également plus tard dans un bar, en boîte, ou à la radio. Les morceaux de musique, et particulièrement dans le rap, sont désormais de véritables biens de grande consommation. Les sons les plus écoutés le sont souvent mondialement, ce qui finit par dénaturer l’œuvre musicale de l’artiste qui tombe du coup sous l’impitoyable appellation de « musique commerciale« .

Pour éviter de rentrer dans ce type de débats, on a eu l’idée de faire les choses différemment à ce niveau-là et d’inclure le public dès l’étape de conception des morceaux. Histoire de lui offrir une expérience musicale davantage personnelle, plus parlante et évidemment moins écrasante d’omniprésence.

La plupart des morceaux de musique d’aujourd’hui s’entendent davantage qu’ils ne s’écoutent. Du coup le moyen le plus simple d’y remédier, en tout cas pour nous, aura été de proposer directement à un public (coucou les cours de marketing) de participer lyriquement à la conception de nos sons.

 

Est-ce un projet pour le kiff ou est-ce que vous espérez le monétiser à terme ?

On a bel et bien pour ambition de monétiser tout cela. On planche actuellement sur notre stratégie commerciale. La machine est déjà en route.

Après l’avantage c’est que tous les trois on est passionnés (si ce n’est obsédés) par la musique. Donc l’idée à terme c’est de transformer un kiff en argent sonnant et trébuchant.

 

Comment vois-tu, dans l’idéal, le développement de ce projet ?

Je vais être honnête avec toi, aujourd’hui on parle de « projet », demain on a pour ambition d’aller aussi loin que possible et de finir par parler, pourquoi pas, de « label ».

Donc les deux jeunes artistes avec qui je collabore actuellement seront ceux avec qui on pose les fondations de quelque chose, on l’espère, de substantiellement durable.

D’ailleurs pour finir, on a un de nos sons à te faire écouter. Nos ressources actuelles ne nous permettent pas encore d’avoir de matériel aussi abouti que celui des professionnels, mais voici un petit aperçu de ce dont sont capables les deux artistes dont je te parlais, Vee et Huey G.

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