En octobre 2017, l’École Supérieure des Sciences Économiques et Commerciales (ESSEC), a enfin obtenu l’accréditation AMBA, délivrée par l’Associations of Masters of Business Administration, qui récompense les meilleurs MBAs dans le monde. Elle intègre ainsi le cercle des écoles triplement accréditées, se joignant à la quinzaine d’écoles de commerce françaises possédant ces certifications.
Pour rappel, cette accréditation concerne les programmes Master of Business Administration (MBA) des écoles et n’accrédite pas l’établissement dans son ensemble comme ce peut être le cas d’autres labels comme celui EQUIS² délivré par l’EFMD (European Foundation for Management Development). Il ne donne donc pas, a priori, d’information sur la qualité du programme Grande École, suivi par la majorité des étudiants. Cependant, la capacité d’une école à fournir un MBA de qualité donne une indication certaine sur la valeur de l’établissement.
L’obtention de cette accréditation pourrait sembler tardive, au vu de la place de l’ESSEC dans les différents classements aussi bien français qu’internationaux. Pour comprendre ce retard, il convient de revenir une dizaine d’années en arrière et de se rappeler la décision de Pierre Tapie de transformer le programme grande école de l’ESSEC en un MBA. Malgré l’illisibilité certaine de cette décision, cette spécificité fut conservée durant onze années conduisant à une disparition de l’ESSEC de la plupart des classements internationaux. Ce n’est qu’à partir de 2010, et l’abandon de l’appellation MBA pour son programme Grande École, que l’ESSEC a pu lancer un Global MBA plus traditionnel, candidat à l’accréditation AMBA. Rien d’étonnant finalement à ce que celle-ci survienne si tardivement pour l’école cergyssoise.
