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Travailler dans la culture après une école de commerce, c’est possible !

Nous sommes bien souvent fascinés par le cinéma, les jeux vidéo, la littérature, les musées, etc. Ce sont des loisirs que nous pratiquons tous ! Pour autant, au moment de choisir l’orientation de sa carrière, très peu d’entre nous y songent sérieusement. En cause, une réputation peu enviable : il n’y aurait que peu de postes ouverts, les salaires y seraient faibles, la hiérarchie omniprésente… Pourtant, c’est faux !

Les entreprises culturelles ont des besoins de plus en plus spécifiques : elles recrutent des profils de plus en plus experts, qu’il s’agisse de la gestion de la production d’une œuvre, de son financement, de sa diffusion ou bien de la communication autour de celle-ci.

Ce besoin est loin d’avoir échappé aux écoles de management. Elles structurent de plus en plus leur cursus afin de répondre aux besoins du marché. L’une d’entre elle, Burgundy School of Business, est même allée plus loin et a créé une formation spécifique : le MECIC, un Mastère Spécialisé en Management des Entreprises Culturelles et Industries Créatives. Elle nous a ouvert ses portes, à Paris.

Dans le domaine de la formation en management culturel, le MECIC fait figure de pionnier. La formation a désormais plus de 25 ans. Très concentrée sur les institutions muséales et la gestion du patrimoine public à ses débuts, elle s’est peu à peu ouverte aux industries créatives. On y forme désormais des experts de la totalité de la création artistique, qu’il s’agisse de la production audiovisuelle, des jeux vidéo, du cinéma et de l’édition, ce qui est clairement plus séduisant !

La formation est dispensée à Paris et est ouverte à tous les étudiants qui désirent compléter leur parcours académique. Prisée des bacs +5, elle est également ouverte aux étudiants en dernière année du Programme Grande École de la Burgundy School of Business et aux titulaires d’une licence justifiant de trois ans d’expérience professionnelle. L’objectif du recrutement est de mixer des profils aux projets professionnels différents et complémentaires. On y trouve ainsi des anciens étudiants en droit, en école de commerce, en architecture, en histoire, en histoire de l’art, mais aussi de nombreux professionnels en reconversion. Le fonctionnement repose sur de très nombreux projets où chacun des étudiants met ses compétences au service du groupe : celui issu des Beaux-Arts s’assure de la production graphique sur la suite Adobe (Photoshop, Indesign, Illustrator, etc.), pendant que celui en droit penche sur la forme des contrats et que celui issu d’école de commerce assure la gestion budgétaire.

La taille des promotions est réduite, ce qui permet d’assurer un accompagnement à la carte. En effet, dans ces métiers très ciblés, où la réputation d’une formation auprès des professionnels se fait et se défait très rapidement, il est essentiel d’accompagner ses étudiants pour qu’ils soient performants dans l’entreprise ou l’institution publique qui les accueillera. Professionnalisation, c’est le maître-mot de cette formation dans la mesure où des intervenants issus du monde professionnel dispensent les cours et assurent un suivi individualisé de chacun des étudiants. Chaque année, ce ne sont pas moins de 70 à 80 professionnels qui interviennent, ou bien durant les cours ou bien lors de l’une des trois conférences hebdomadaires de soirée. La formation purement académique dure 6 mois. Et autant dire qu’ils sont très denses : en plus des projets de groupe à mener, 450 heures de cours sont dispensées, sans compter la centaine d’heures de conférences. Cette intensité se paie : les étudiants n’ont que deux semaines de vacances, à Noël.

Preuve d’une formation attentive aux besoins du marché et de ses étudiants : le MECIC a récemment vu l’implication très active du directeur général d’Ulule, une plateforme leader du crowdfunding dans laquelle de nombreux projets culturels se financent. Les intervenants viennent également pour embaucher les étudiants : sur la promo diplômée ce week-end, tous sont déjà embauchés ! On les retrouve aujourd’hui au Château de Versailles, chez Sony, au ministère de la culture, au musée d’Orsay, à Believe Digital (leader mondial de la distribution digitale pour les artistes indépendants), au Théâtre national de la Colline, etc.

Pour illustrer ce propos, nous avons posé quelques questions à Fleurance, ancienne étudiante au MECIC et en charge des partenariats et du mécénat pour 104 Paris !

 

Quel a été ton parcours avant d’intégrer le MECIC ? 

Pour ma part j’ai suivi ma scolarité après 2 ans de prépa à l’école de commerce de Dijon. Passionnée par l’art et le secteur culturel je suis venue à Dijon entre autre pour pouvoir faire ce master à Paris.

 

Quel a été ton bilan de ces six mois au MECIC ? 

Les six mois que j’ai passés à suivre les cours au MECIC ont été totalement enrichissants et passionnants. C’est un master qui donne les clés pour pouvoir appréhender et comprendre au mieux toutes les problématiques du secteur. Il permet à quelqu’un qui veut travailler dans le cinéma mais aussi dans la musique ou encore dans le spectacle vivant de se spécialiser et d’être paré pour le monde professionnel et ses futures missions.
Quel est la spécificité de l’enseignement sous forme de mastère spécialisé ? 
C’est un mastère spécialisé et spécialisant, par les matières étudiées (compta, budget de production, communication, marketing, droit, stratégie, etc.) et les intervenants rencontrés. Je pense avoir rencontré plus de 50 intervenants différents sur les 6 mois, dont de nombreux étaient internationaux. C’est également un mastère qui touche tous les secteurs de la culture. C’est très enrichissant de pouvoir suivre des cours, faire des travaux de groupe, avec des profils totalement différents du sien, des étudiants ou des professionnels en reconversion avec des projets pro bien différents.
Quoi qu’il en soit je suis ravie d’avoir pu suivre cette formation qui met l’accent sur le réseau des intervenants, a l’étranger également, le réseau des diplômés et les travaux en groupe. Ce master est spécialisé dans le secteur et reste à la fois général afin de pouvoir s’adresser au plus grand nombre et de pouvoir s’ouvrir un maximum à toutes les opportunités.

 

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