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Interview de Joanna, étudiante à Rennes School of Business (2017)

Au tour de Joanna, autrefois en prépa voie ECE au lycée Notre-Dame des Minimes à LYON (69), de vous présenter son école : la Rennes School of Business.

 Agée de 22 ans, j’ai fait une classe préparatoire aux grandes écoles au Lycée Notre-Dame des Minimes à Lyon avant d’intégrer Rennes School of Business et par ce biais le BDH Sup de Cœur, l’association humanitaire de l’école et l’une des raisons pour lesquelles j’ai intégré l’école.

Avant l’école

Ton parcours avant ton intégration (lycée et prépa) ?

J’ai effectué trois années de lycée au lycée Albert TRIBOULET, situé à Romans-sur-Isère dans la Drôme (26). J’ai choisi de m’orienter vers une filière ES, et obtenu mon Bac spécialité économie et classe européenne avec une mention Très Bien en 2013.

Je me suis ensuite orientée vers ce que je pensais être mon domaine de prédilection : le droit. J’ai donc intégré l’Université Jean Moulin LYON III pour une double licence en droit et en science politique. J’ai beaucoup aimé étudier la science politique, mais nettement moins le droit. J’ai ainsi pris la décision de me réorienter en postulant pour intégrer une classe préparatoire aux grandes écoles voie ECE, espérant ainsi renouer avec une pluridisciplinarité de matières plus importante et surtout avec l’économie que j’affectionnais tant. J’ai intégré le Lycée Notre-Dame des Minimes à Lyon pour deux ans.

 

Tes notes aux écrits ?

J’ai assez étonnement obtenu de meilleures notes au concours BCE qu’au concours Ecricome.

J’étais admissible dans toutes les écoles que compte le concours Ecricome sauf à NEOMA, et jusqu’à –sans que cette formulation n’implique que certaines écoles valent plus que d’autres- SKEMA concernant les écoles regroupées au sein du concours BCE.

Mes notes aux écrits m’ont satisfaite puisque je connaissais de grandes difficultés en mathématiques – notamment à cause du fait que j’avais arrêté complètement d’étudier cette discipline pendant un an – et connaissais l’importance des coefficients concédés à cette matière.

En revanche j’ai obtenu des notes entre 18 et 20 aux huit entretiens des écoles que j’ai décidé de présenter aux oraux, ce qui m’a permis de monter dans les classements de manière assez importante et d’être admissible dans ces mêmes écoles avec un rang plutôt élevé.

 

Ton oral d’entrée à Rennes School of Business ?

Rennes School of Business était la deuxième école à laquelle je me présentais aux épreuves orales. Je suis arrivée à Rennes la veille de mon entretien et ai passé la soirée avec les admissibles et admisseurs rencontrés sur place. Je suis passée en entretien le lendemain matin parmi les premières et n’ai donc pas eu le temps de véritablement ressentir l’angoisse et le stress hypothéqués. J’appréhendais toutefois particulièrement l’épreuve de présentation d’un sujet d’intérêt général (nous avions à choisir un sujet parmi deux sujets tirés choix et avant 15 minutes pour le préparer, puis 5 pour exposer cette préparation au jury). Néanmoins, l’adrénaline aidant, ces vingt minutes n’ont pas été une épreuve si insurmontable et n’ont pas entravé ma présentation. J’ai beaucoup apprécié mon échange avec le jury, qui je me souviens était composé d’une professionnelle et d’un membre du corps professoral. Je me suis sentie très à l’aise et suis parvenue à mettre en valeur les éléments de mon CV que j’avais envie de souligner (sur la base d’un CV à remplir transmis par RSB).

 

La vie à Rennes School of Business

Tes cours ?

Nous avons à RSB un rythme scolaire assez soutenu. Bien que cela n’est ne soit pas comparable avec le cadence en classe préparatoire, nous avons une trentaine d’heures de cours par semaine, ce qui est plus important que dans la moyenne des écoles de commerce.

Je suis actuellement en première année du programme grande école dispensé par RSB et ai donc connu deux semestres de tronc commun, découvrant ainsi des disciplines telles que le marketing, la négociation, la comptabilité, sans oublier des manières à caractère scientifique comme les statistiques.

Les cours étaient enseignés au premier semestre en anglais à hauteur de 50%, puis à 70% au deuxième semestre et le seront à 100% dès le premier semestre de la deuxième année dans laquelle je vais prolonger mon cursus dès septembre.

 

Les associations ?

L’école compte 26 associations, avec la particularité d’octroyer chacune une note d’investissement aux étudiants. Chaque étudiant s’investit ainsi pendant un an dans une et une seule association. Ces dernières sont très variées puisqu’elles abordent des thématiques allant du sport, à l’humanitaire et social en passant par le pôle business et celui de l’art et la culture.

Ton association ?

J’ai moi-même intégré une de ces vingt-six associations en janvier 2017, et m’investis depuis pour le BDH Sup de Cœur, le Bureau de l’Humanitaire de l’école.

Nous sommes 23 cette année à travailler en partenariat avec l’association Rêves qui vient en aide aux enfants gravement malades, au pronostic vital engagé.

En plus de sensibiliser les étudiants de l’école aux causes humanitaires, nous organisons des événements dans le but de récolter des fonds pour financer les rêves d’enfants malades.  Pour ce faire, un de nos événements phares est celui que nous organisons pour la Valentine’s Day. Nous consacrons une semaine en février à l’animation de l’école en l’honneur de la fête des amoureux, mais nous organisons surtout une vente de roses auprès des étudiants. Chacun peut ainsi venir acheter une ou plusieurs roses accompagnée(s) d’un petit mot, que nous nous chargeons ensuite de livrer en classes, le tout vêtus de nos habits de Cupidon.

Cet événement rencontre beaucoup de succès auprès des étudiants et nous a permis cette année d’engendrer un bénéfice de près de 2000 euros. En tant que membre du pôle développement commercial je me suis chargée de la prospection de tous les éléments de décoration nécessaires à la réussite de l’événement. J’ai ainsi obtenu des dons ou réductions auprès d’une dizaine d’entreprises, une expérience très formatrice pour moi qui, venant de classe préparatoire, n’avais jamais encore eu l’opportunité de me frotter au commerce de terrain (bien que le démarchage se soit également fait par téléphone).

Les stages ?

Ecole très ancrée à l’international, RSB a pour particularité de soumettre le diplôme du programme grande école à la charge d’une validation d’un stage d’envergure international d’un minimum de dix semaines. Il faut ainsi réaliser au moins une fois lors de son cursus un stage à l’étranger ou à caractère international (langue de communication définie en anglais, implantation d’un produit étranger en France…etc.).

Dix semaines de stages minimum à la fin du PGE1 (équivalent L3, ou première année pour les étudiants issus de classes préparatoires aux grandes écoles) et du PGE2 (équivalent du M1) sont également obligatoires. Chaque année étant ponctuée d’un stage.

Choisie par 80% des élèves, l’année de césure proposée par l’école entre le M1 et le M2 et elle aussi l’assurance de connaître de nombreuses expériences avant la validation de son diplôme grande école. Nombreux en profite pour réaliser des stages de longue durée à l’étranger et assoient notamment leur niveau de langue, pour ressortir complètement bilingue de leur parcours.

Le réseau Alumni – composé de tous les anciens élèves de l’école – est par ailleurs très développé à RSB, ce qui permet de faciliter la recherche de stage ou encore d’alternance.

 

Le parcours que tu envisages ?

Actuellement en PGE1, j’intègre dès septembre la deuxième année du programme grande école. Le premier semestre est constitué d’un tronc commun, mais concernant le deuxième semestre j’ai choisi de partir en université partenaire à l’étranger. J’aimerais ainsi intégrer en janvier la Jönköping International Business School en Suède afin de suivre des cours en lien avec le développement durable et ainsi affiner mon projet professionnel.

Je compte ensuite réaliser une césure dans le but d’effectuer des stages à l’étranger, et là encore de rendre plus concret mon projet professionnel.

Enfin pour ma dernière année à l’école, mon M2, j’hésite encore entre un parcours en alternance et un double diplôme Master of Science (parcours qui délivre à la fois un diplôme PGE et un Msc) in Eco-innovation and Sustainable Development. Le parcours « 3 zones » qui permet une seconde fois de partir en université partenaire au dernier semestre du M2 m’interpelle aussi. Je pourrais dans ce cas étudier un semestre à Rennes en accord avec les spécialisations que j’aurais choisies et un semestre à l’étranger.

Mon choix n’est donc pas encore bien arrêté et je me laisse les deux années qui viennent pour réfléchir à un parcours qui soit cohérent et en concordance avec mes ambitions futures.

 

Comment se déroulent les campagnes de renouvellement des assocs’ ?

Pour chaque association les recrutements se font en janvier de chaque année scolaire. Des entretiens sont organisés dès le mois d’octobre, avec l’assurance d’avoir une association à la clé. Il est possible d’être sélectionné par plusieurs associations, en revanche il est impossible d’en intégrer plusieurs. Chacun s’investit dans une association et une seule. Il est intéressant de noter que les étudiants sont notés sur leur implication dans leur asso !

Parmi les 26 associations que comptent l’école il est nécessaire pour deux d’entre elles de « lister » ; le BDE et le BDS (respectivement le bureau des étudiants et le bureau des sports).  Deux listes formées secrètement par des étudiants de l’école en début d’année scolaire et soutenues par le bureau en cours de mandat s’affrontent à coup de rallyes, repas offerts, défis… autant de choses que vous aurez le plaisir de découvrir en école. L’une des deux listes gagne et devient le nouveau BDE ou BDS, tandis que les membres de la liste perdante rejoignent d’autres associations de l’école.

 

Quid de la vie extra-scolaire ?

Grâce au nombre et à la variété des associations, la vie extra-scolaire est très riche à RSB.

Le BDS organise notamment des cours gratuits de sports toutes les semaines, fitness, zumba, MMA, boxe, football, équitation… et beaucoup d’autres sports sont ainsi proposés aux étudiants. Le BDE quant à lui organise les fameux Open Bar au minimum une fois par mois en boîte, avec à chaque fois un thème différent. Néanmoins le BDE n’a pas le monopole des soirées, puisque chaque association en organise afin de récolter des fonds et ainsi financer d’autres événements (ou projets pour le BDH). Plusieurs événements viennent ainsi ponctuer la vie de l’école chaque semaine, impossible de s’ennuyer et il est très facile de sortir tous les soirs. Rennes est de surcroît une ville extrêmement dynamique, un quart de sa population est étudiante, donc là encore impossibles de s’ennuyer.

 

Le prix ?

Le prix de la scolarité annuel s’élève à 10 800 euros.

Beaucoup d’élèves optent pour un prêt étudiant, comme cela a été mon cas. Cette solution est facilitée par les prêts à taux préférentiels que proposent les banques partenaires de l’école, comme BNP Paribas qui propose des taux à 0,8 %.

En plus des aides au logement (APL), des bourses accordées aux élèves boursiers, des solutions de logement proposées par le CROUS, l’école accorde également des bourses dites d’excellences aux cinquante premiers élèves de chaque promotion. J’en ai bénéficié cette année et cela m’a permis d’obtenir une déduction de 2000 euros sur les frais de scolarité, ce qui n’est pas négligeable. D’autres bourses, du mérite ou autre, peuvent aussi être accordés aux étudiants pendant leur scolarité.

Une solution pour le financement des frais de scolarité est bien sûr l’alternance. Accessible pour un an en dernière année de master ou sur deux ans, elle permet à un étudiant d’être à la fois rémunéré pour le travail fourni en entreprise et exempté des frais de scolarité, puisque ceux-ci sont payés par l’entreprise.

 

En 5 lignes, pourquoi Rennes School of Business et pas une autre ? (opportunités, spécificités, réseaux)

Je ne pensais pas intégrer RSB en passant mes concours écrits, mais une fois venu le temps de la préparation des oraux je me suis penchée sur les programmes pour me rendre compte de leur richesse et de leur variété. Le parcours se fait vraiment à la carte et est assez progressif pour avoir le temps de faire le meilleur choix possible. Les cours enseignés en anglais sont aussi un énorme atout pour s’insérer sur le marché mondial. Le tout sans oublier le cadre des cours, un campus vraiment exceptionnel.

 

Quelle est la fierté de l’école ?

Sans hésiter ce qui fait la fierté de RSB est son ouverture à l’international. 90% des professeurs et membres de la faculté sont étrangers, ce qui apporte une grande richesse aux cours fondamentaux.

De même, plus de 50% des élèves sont étrangers et sont avec nous en cours dès le PGE2, ce qui apporte incontestablement en ouverture d’esprit, affûte la curiosité et façonne son employabilité à l’international.

Les échanges en universités partenaires s’inscrivent dans ce fil directeur, et la triple accréditation (AASCB, AMBA et EQUIS) vient asseoir ce positionnement de l’école à l’international.

 

Ton plus beau souvenir cette année à Rennes School of Business ?

J’en ai beaucoup… mais je pense que mon plus beau souvenir est celui de l’International Day, une journée consacrée aux étudiants étrangers présents sur le campus. Une occasion de découvrir leur culture, mais aussi de trouver des informations sur les universités partenaires de l’école puisque des stands sont dressés pour les présenter. La journée est ponctuée par une soirée festive où toutes les cultures sont mises en l’honneur.

 

Puisque rien n’est pas parfait, cite-nous au moins un défaut !

Un défaut de l’école serait selon moi la bureaucratie inhérente à l’administration. Responsable des admissibles 2017 je pâtis d’une communication alourdie par un processus décisionnel un peu trop lent à mon goût.

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