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L’entrepreneuriat est un rêve qui se démocratise chez les étudiants

Salaire régulier, pérennité de l’emploi, congés payés… Le contrat à durée indéterminée (CDI) est le nec plus ultra, l’incarnation même de la réussite professionnelle pour la génération de nos parents.

Cet idéal n’est plus unanimement partagé par les étudiants d’aujourd’hui. A la question « où vous imaginez-vous dans cinq ans ? », 36% des préparationnaires en voie économique et commerciale déclarent se projeter à la tête de leur propre entreprise (source : « à quoi rêvent les prépas aux grandes écoles de management ? » par EDHEC BS). Mieux, d’après un baromètre réalisé par OpinionWay pour l’Union des autoentrepreneurs et la Fondation Le Roch à l’occasion du 24ème Salon des entrepreneurs, 60% des jeunes déclarent vouloir créer ou reprendre une société ; c’est deux fois plus que la moyenne nationale. Dans le détail, les 25-34 sont les plus enclins à franchir le pas du salariat vers l’entrepreneuriat, talonnés néanmoins de près par les 18-24 ans.

 

L’entrepreneuriat est jugé enthousiasmant !

Pas vraiment soucieux de l’aspect pécuniaire de la chose, les jeunes entrepreneurs en herbe pointent avant tout leur volonté de se sentir épanouis dans leur travail. Ainsi, 96% d’entre eux déclarent vouloir entreprendre pour relever un challenge, et presque autant (92%) pour constater directement l’impact de leur travail, là où celui-ci ne représenterait qu’une goutte d’eau au sein d’un grand groupe. Autre motif avancé, la liberté que suppose le statut d’entrepreneur. Les jeunes sont 87% à avancer l’argument classique « je veux être mon propre patron » et 72% à déclarer vouloir gérer leur temps de travail comme ils l’entendent, preuve que l’aversion de la jeune génération pour les horaires de bureau est bien réelle. Enfin donc, seul un jeune sur deux choisit cette voie dans l’espoir de gagner beaucoup d’argent.

Des motivations quasi identiques pour les hommes et les femmes

Toujours d’après cette étude menée par l’EDHEC, filles et garçons abordent des aspirations tout à fait convergentes. Quelques exceptions sont toutefois à noter : la possibilité de gérer son temps de travail est plus plébiscité par les premières (77%) que les seconds (67%), ce qui s’explique aisément par la préoccupation plus féminine que masculine de concilier vie professionnelle et familiale. Last but not least, les jeunes femmes voient plus l’entrepreneuriat comme un moyen de faire de leur passion une activité lucrative (argument cité par 81% des femmes et seulement 75% des hommes) tandis que les hommes justifient davantage que les femmes leur volonté d’entreprendre par une rémunération qu’ils jugent plus attractive que celle d’un salarié (56% contre 41%).

 

L’engouement pour l’entrepreneuriat étudiant au sein des business schools françaises

Les écoles de commerce françaises semblent avoir compris cette tendance de fond, et proposent de plus en plus de dispositifs pour accompagner leurs étudiants pas tout à fait comme les autres. Outre les traditionnelles incubateurs, celles-ci offrent aux étudiants la possibilité de suivre des cours facultatifs sur l’entrepreneuriat, voire des parcours allégés qui permettent aux étudiants de concilier leur activité professionnelle et les cours à l’école.
L’intérêt pour les écoles est double : d’une part, celles-ci augmentent leur attractivité en épousant les aspirations nouvelles des étudiants. A l’heure où la concurrence entre les écoles semble s’exacerber, cet aspect est loin d’être négligeable et justifie largement cet engouement des établissements pour les étudiants-entrepreneurs. Par ailleurs, à travers cet investissement sur l’avenir, les écoles parient sur le fait de compter dans quelques années parmi leurs alumnis une poignée de profils exceptionnels qui feront sans doute rêver les étudiants de demain… et les inciteront à opter pour ces formations !

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