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Vie d’asso #4 : InterCulture – SKEMA BS

Le point fort de SKEMA BS, c’est sa dimension internationale. En plus de trois campus internationaux (Raleigh, Belo Horizonte et Suzhou), elle possède de nombreux contrats de partenariats avec des universités de tous les continents. Chaque jour, les étudiants français de SKEMA côtoient des étudiants étrangers.

L’intégration de ces exchanges est un enjeu majeur de la vie étudiante à SKEMA et c’est la mission de l’association que je vous présente aujourd’hui : Interculture (InterQ, pour les intimes). Présente sur le campus de Sophia Antipolis, elle se charge d’accueillir les étudiants étrangers venus étudier en France en créant une véritable relation d’amitié et de confiance. Cela passe par des journées d’intégration, des barbecues, des buddys, des raclettes et un week-end de folie dans une grande ville d’Europe.

Pour vous partager l’expérience interculturelle que propose l’association, Anna et Benoît (respectivement présidente et vice-président), ont répondu à ces quelques questions.

 

Pour commencer, pouvez-vous nous présenter votre asso ?

Benoit : Interculture est l’association qui a pour but d’intégrer les exchanges à SKEMA Sophia, ce sont les étudiants étrangers venus étudier dans notre école. Enormément de nationalités sont représentées. Nous sommes 65 membres actifs, ce qui en fait la deuxième plus grosse asso du campus.

Anna : Interculture a pour mission d’accueillir et d’intégrer les étudiants internationaux à la vie de l’école. Nous sommes un relai entre les étudiants internationaux et le reste de l’école, nous organisons de nombreuses activités et faisons le maximum pour que ces derniers participent aux événements de SKEMA Business School.

 

Quand a été créée l’asso et pouvez-vous nous en raconter l’histoire ?

Anna : Je sais que l’association a été créée en 1998 avant la fusion, quand l’école s’appelait encore CERAM. Concernant l’histoire de l’association je ne suis pas très informée, je connais les projets et les membres des deux années précédentes mais malheureusement pas plus loin.

 

Qu’est-ce qui vous a poussés à vous engager dans un tel projet ?

Benoit : Pour moi, le point fort de SKEMA est la dimension internationale, notamment avec les trois campus internationaux et les différentes universités partenaires. L’international, c’est ce qui fait en quelque sorte l’identité de mon école. Ce qui m’a donné envie de m’engager, c’est d’être un maximum connecté avec les exchanges, découvrir leur culture, tout en les introduisant à la nôtre et leur faire découvrir nos spécialités (la tartiflette !). De plus, l’ambiance de cette asso est exceptionnelle, c’est non seulement un apport professionnel mais surtout personnel qui demande un engagement. L’esprit de groupe y est particulièrement présent et cette dynamique m’a beaucoup attiré.

Anna : En arrivant à SKEMA je voulais déjà intégrer Interculture tout d’abord en raison de ma double culture puisque je suis née en Ukraine et que je connais les difficultés d’intégration à l’arrivée dans un nouveau pays. Le désir de devenir présidente de l’association s’est manifesté lorsque j’ai rencontré le président de l’année précédente mais également lorsque j’ai réalisé la quantité d’événements possibles à réaliser dans cette association. En effet beaucoup de choses peuvent être faites pour aider à l’intégration des exchanges, les cours de français, des visites culturelles, des repas à thème…

 

Vous mettez en place un système de parrainage, les buddys, qui sont un de vos événements phares. Comment cela se passe-t-il (pour les étudiants de skema et pour les exchanges) ?

Benoit : Lors d’une soirée en début d’année, nous privatisons un bar. Toute la promo y est invitée, ainsi que les exchanges. Avant la soirée, nous envoyons un questionnaire aux étudiants de SKEMA et aux étudiants étrangers : les réponses nous permettent de former des « couples de buddys ». Cela permet d’inscrire dans le temps cette intégration des exchanges en créant un couple de buddys solidaires : pour les français, cela permet de découvrir la culture de son exchange et inversement.

Anna : L’an dernier on faisait un français avec un exchange, cette année on a décidé de changer : c’était parfois difficile de les trouver dans la foule du coup on fait des groupes de buddys histoire de mélanger plusieurs nationalités on a trouvé ça plus intéressant ! Une autre spécificité des buddys c’est qu’elles sont toujours gratuites, on juge que les exchanges ne devraient pas payer pour l’intégration et que c’est « open » à tout le monde ! Si vous venez à une buddy d’Interculture vous n’allez pas payer l’entrée mais vous allez être certainement tenté par des frites que l’on vend haha !

 

Organisez-vous d’autres événements au cours de l’année ?

Benoit : Bien sûr, nous avons beaucoup d’autres événements tout au long de l’année. Chaque semestre, nous recevons une « vague » d’exchanges : nous organisons à cette question une journée d’intégration avec un barbecue.

Nous organisons une semaine internationale : sur le campus, chaque jour est dédié à un pays (des campus internationaux).

Il y a également un voyage organisé, destiné aux français et aux exchanges, dans une ville d’Europe. L’année dernière, il avait lieu à Barcelone et cette année ce sera Rome ! Le but est, à la fois de souder la promo, mais aussi de faire découvrir une autre culture aux français ainsi qu’aux étrangers, qui viennent souvent d’un autre continent (Etats-Unis, Chine) et qui ne connaissent pas forcément l’Europe. L’objectif est de s’amuser ensemble et de profiter d’un bon week-end de découverte.

 

 

Le budget pour un tel voyage doit être plutôt conséquent. Quelles sont vos ressources ?

Benoit : Nous avons un peu de ressources de la part de SKEMA, qui  nous sont attribuées par le BDE. Mais en grande partie, l’asso est auto-suffisante (grâce aux différentes ventes lors des soirées), et grâce aux partenaires.

Anna : Interculture n’est pas une association qui fait du chiffre étant donné que nos buddys sont gratuites, aucun de nos événements ne génère de profit. Ainsi ce sont les subventions du BDE qui nous permettront de financer en grande partie le voyage, nous avons réussi à gagner un peu d’argent via des partenariat et des jeux concours ce qui nous aide un peu pour financer ces futures dépenses.

 

Les relations que vous entretenez avec vos partenaires sont spécifiques à votre asso. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Benoit : A InterQ, nous avons la chance d’avoir énormément de partenaires, qui nous aident à garantir la gratuité de la majorité des événements (c’est un bon point car si l’intégration est payante, cela attire moins d’exchanges à participer aux événements). Pour avoir des partenaires si intéressante (), nous avons voulu nous démarquer des assos, en réfléchissant vraiment à ce que notre asso peut leur apporter, que les autres ne peuvent pas. Le meilleur exemple est notre partenariat avec Carrefour Antibes, (le plus grand de France). Notre asso étant très internationale, nous avons en majorité une bonne maîtrise de l’anglais et nous proposons à Carrefour de procurer, chaque semaine, aux employés de l’entreprise, une heure et demie de formation professionnelle en anglais. En échange, ils ne nous donnent pas forcément de l’argent mais également des fournitures alimentaires pour les différents petit déjeuners et barbecues organisés au cours de l’année.

 

Quels sont vos projets pour 2017 ?

Anna : Tout d’abord nous avons un événement important qui arrive d’ici début février : la Semaine Internationale ! Pendant une semaine Interculture va représenter les pays des différents campus de SKEMA : Brésil, Chine et États-Unis. Chaque jour un pays avec des activités, de la gastronomie, du sport… Cet événement sera aussi l’occasion de faire participer toutes les associations ! Ensuite nous avons le projet EaterQ : des repas organisés chez des membres d’Interculture en invitant des exchanges, plus d’informations sont à venir ;)… Puis des visites culturelles dans la région afin de la faire découvrir à nos étudiants internationaux ! Et enfin le voyage en Europe !


 

Que mettez-vous en place pour toucher les exchanges et réussir avec succès leur intégration ?

Anna : Beaucoup de communication sur le groupe Facebook des exchanges. Cette année à Interculture on a aussi modifié un pôle qui s’appelait le pôle « Frenchy Lessons », on le trouvait bien trop réducteur et on l’a appelé le pôle « Exchange » , il a pour but de faire connaître des membres d’Interculture que les exchanges verraient souvent afin de nouer une relation de confiance. Mais le premier contact avec les exchanges reste la journée d’intégration en début d’année où toute la team Interculture les rencontre et échange avec eux autour d’un goûter et d’activité !

Benoit : Les exchanges ont parfois du mal à venir vers les autres, car ils ne parlent pas très bien français. On a vraiment besoin d’aller vers eux pour les intégrer aux étudiants français du campus. Pour cela, on essaye de créer un premier lien en allant les chercher à l’aéroport et les amener chez eux. Individuellement, les membres de l’asso leur proposent des soirées bar ou raclette, ce qui leur permettent de se sentir plus à l’aise avec nous et donc leur donner la confiance pour aller vers les autres.

 

Qu’est-ce que cela vous a apporté, à titre personnel et professionnel, de faire partie de l’association Interculture ?

Anna : Une ouverture d’esprit, une envie de satisfaire tout le monde et surtout d’aider à l’intégration ! Au niveau professionnel je dirais que j’ai appris à gérer une équipe et surtout à la motiver, mais surtout à gérer mon stress et puis à améliorer mon anglais ;).

Benoit : Personnellement, avant de rentrer à SKEMA, je ne pensais pas que je m’impliquerais à ce point dans une asso. En rentrant à Interculture, je me suis rendu compte que ça me plaisait énormément : faire partie d’un groupe où tout le monde est motivé pour remplir sa mission à fond. Pour certains d’entre nous, le travail dans l’asso est presque devenu plus important que les cours. Le fait d’avoir des deadlines à respecter et des gros moments de rush crée une pression positive, une belle dynamique et une osmose entre les membres qui donne un peu des ailes. En plus, professionnellement, le fait d’avoir des partenaires avec qui on discute, ça nous permet d’être directement en contact avec des directeurs d’entreprises, et d’avoir des offres de stages exceptionnelles. Et puis cela nous apporte un véritable apprentissage pratique, parce que finalement, une asso c’est une entreprise qui ne fait pas profit. Cela nous permet de voir l’utilité des cours et de les appliquer sur des sujets concrets qui nous tiennent vraiment à cœur.

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